Cité
Rothschild : Egalé le record !... La visite appréciée de monsieur le Maire, quoique
jugée un peu courte, prouvait
une fois de plus son attachement viscéral à Lourdes et aux Lourdais.
Mais, obligations obligent. Son emploi du temps
ne lui a pas permis de trinquer avec nous lors de l’apéritif qui suivait.
Il s’en est gentiment excusé, libérant nos consciences des regrets que
créait son départ prématuré. Et je vous prie de croire qu’entre deux
gloups, ce n’était qu’explications et histoires personnelles ou la luette
lubrifiée, vibrait sans arrêt en des : « Comment ça va !
T’as pas changé ! Que je suis content(e) de te voir ! Oouuu !
depuis quand on ne s’était pas revus ! Vois, les sœurs Peyrègne..,
les Carbo.., Latapie, Peyras et Tito, et Tita, et patati et patata. »
Bon, j’arrête car nous étions quatre-vingts. Que tous les présents que
je ne nomme pas veuillent bien m’excuser, mais qu’ils sachent que les
Amis de la Cité ne font qu’une seule et même famille. Ils sont les membres
d’un même corps. Et puis dans la belle salle du restaurant aux larges
baies vitrées, c’est le moment apprécié après les joies du cœur. Comme
l’estomac n’est pas loin de ce dernier, il serait incongru de n’en contenter
qu’un seul. Jean-Pierre Macéra, maître des lieux, a résolu avec tout
l’art culinaire qu’on lui connaît ce problème, laissant les quatre-vingts
commensaux enchantés du menu présenté et servi par de charmantes demoiselles
aussi jolies que grâcieuses. Jean-Pierre Macéra avait promis de
nous faire oublier la déconvenue d’un repas dans ces lieux que son prédécesseur
nous avait fait subir. Il a tenu parole, tout était parfait en qualité
et en quantité. Nous n’avons reçu que des éloges pour le choix du restaurant
cette année. Les plats délicieux, poussés par des vins généreux,
incitèrent peu à peu les chanteurs
à se réunir pour entonner nos beaux chants Pyrénéens. Le chœur était
au complet. Du ténor à la voix haut perchée, au baryton ‘’trombonisant’’, tous y allaient de bon cœur pour le plus grand
plaisir de l’assemblée. Si il y avait quelques ‘’canards’’ qui s’envolaient
parmi les contres ut, il est à rappeler, que nous étions au bord du
Lac et que le Lac et ses habitants font partie de notre patrimoine.
Merveilleuse journée d’amitié qui prouve si besoin est que |
|
Mis
en ligne mardi 16 octobre 2007 |