Cité Rothschild : Egalé le record !...

 

La Marquise et ses fastueuses réceptions réunissaient autour de la table quatre vingts chasseurs. La Cité Rothschild, sans forfanterie aucune à égalé le même score par le seul pouvoir de l’Amitié. En effet, en cette belle journée d’Octobre, les retrouvailles des Amis de la Cité au restaurant du Golf en ont animé l’esplanade pendant une bonne demi-heure. Ce n’était qu’explosions de joie ponctuées d’appels et d’exclamations joyeuses. Et toute l’émotion qu’on lisait dans les yeux de chacun, éclatait comme il se doit en une pluie de Poutous . Je dis Poutous, car il n’existe pas dans la langue Française un mot qui représente comme notre poutou bigourdan les sincères embrassades de vrais amis qui se revoient, souvent après de longues années de séparation.

 

La visite appréciée de monsieur le Maire, quoique jugée un peu  courte, prouvait une fois de plus son attachement viscéral à Lourdes et aux Lourdais. Mais, obligations obligent. Son emploi du temps ne lui a pas permis de trinquer avec nous lors de l’apéritif qui suivait. Il s’en est gentiment excusé, libérant nos consciences des regrets que créait son départ prématuré. Et je vous prie de croire qu’entre deux gloups, ce n’était qu’explications et histoires personnelles ou la luette lubrifiée, vibrait sans arrêt en des : « Comment ça va ! T’as pas changé ! Que je suis content(e) de te voir ! Oouuu ! depuis quand on ne s’était pas revus ! Vois, les sœurs Peyrègne.., les Carbo.., Latapie, Peyras et Tito, et Tita, et patati et patata. » Bon, j’arrête car nous étions quatre-vingts. Que tous les présents que je ne nomme pas veuillent bien m’excuser, mais qu’ils sachent que les Amis de la Cité ne font qu’une seule et même famille. Ils sont les membres d’un même corps.

 

Et puis dans la belle salle du restaurant aux larges baies vitrées, c’est le moment apprécié après les joies du cœur. Comme l’estomac n’est pas loin de ce dernier, il serait incongru de n’en contenter qu’un seul. Jean-Pierre Macéra, maître des lieux, a résolu avec tout l’art culinaire qu’on lui connaît ce problème, laissant les quatre-vingts commensaux enchantés du menu présenté et servi par de charmantes demoiselles aussi jolies que grâcieuses. Jean-Pierre Macéra avait promis de nous faire oublier la déconvenue d’un repas dans ces lieux que son prédécesseur nous avait fait subir. Il a tenu parole, tout était parfait en qualité et en quantité. Nous n’avons reçu que des éloges pour le choix du restaurant cette année.

 

Les plats délicieux, poussés par des vins généreux, incitèrent peu à peu  les chanteurs à se réunir pour entonner nos beaux chants Pyrénéens. Le chœur était au complet. Du ténor à la voix haut perchée, au baryton ‘’trombonisant’’,  tous y allaient de bon cœur pour le plus grand plaisir de l’assemblée. Si il y avait quelques ‘’canards’’ qui s’envolaient parmi les contres ut, il est à rappeler, que nous étions au bord du Lac et que le Lac et ses habitants font partie de notre patrimoine. Merveilleuse journée d’amitié qui prouve si besoin est que la Cité Rothschild reste une grande famille.  Opinion confirmée à la grande joie des Anciens, puisque des nouveaux, habitant actuellement à la Cité, se sont joints à nous, prouvant ainsi leur désir de perpétuer l’Esprit de notre chère Cité. Unanimement, ce qui est exceptionnel dans une assemblée démocratique, il a été décidé que le repas annuel aurait lieu tous les ans au mois d’Octobre, le premier dimanche après la Saint Juste. Donc à l’an prochain, Dimanche 19 Octobre, si Dieu le veut.  
 

Découvrez le diaporama avec les photos de Gérard Arramon...

Mis en ligne mardi 16 octobre 2007