Le retour des Mousquetaires :
Viva Columbia

 

Notre quatuor bigourdan est rentré de son voyage en Colombie où il participait au tournoi de l’alliance. Le pilier International Jean-Pierre Garuet, maire adjoint aux sports à Lourdes et les trois sapeurs pompiers Tarbais et Lourdais : Bernard Carré, Jean-François Barrère et Vincent Albendin sont revenus enchantés de leur périple de huit jours en ce pays, fiers d’avoir pu apporter à ces populations au quotidien plus que précaire, un peu de notre France, où tout va mal, mais où il fait bon vivre. Vincent Albendin s’est fait le porte-parole de ces valeureux voyageurs et nous fait part du plaisir qu’il a eu à participer à ces rencontres rugbystiques. L’ensemble d’ailleurs est prêt à repartir en 2008, tant l’utilité de leur démarche leur a paru évidente. «  Le voyage s’est très bien passé et l’accueil a été merveilleux. Le contact avec la population des quartiers les plus pauvres de Medellin a été fabuleux. C’était vraiment énorme de voir avec quelle envie et quelle abnégation les enfants et les plus grands se donnent à fond dans le jeu sur des terrains parsemés de cailloux, de boue d’où l’on sort avec les genoux râpés, et pourtant on assiste à des placages spectaculaires du n°1 au n° 15. Le rugby commence tout juste à se développer là bas, et je suis prêt à parier que d’ici quelques années, on retrouvera des joueurs colombiens, tout comme en ce moment les Argentins, dans des équipes du Top 14 en France où en Grande Bretagne. Cela a quand même été fatigant pour nous : entraînement avec des gamins tous les jours, conférences de presse sur le terrain, dans les universités, ainsi qu’au Lycée Français de Bogotta. Nous sommes passés à la télévision Colombienne et sur la presse écrite au cours d’interviews. Nous avons rencontré l’entraîneur et sélectionneur de la sélection colombienne, de même que certains joueurs de l’équipe masculine et féminine. Il est bien évident que nous repartirons l’année prochaine. Les participants au tournoi ont été super heureux d’avoir des cadeaux, et nous allons démarcher plus d’entreprises pour pouvoir apporter plus de présents pour le prochain voyage. Pour la petite anecdote, c’est Jean-Pierre Garuet qui a participé à l’atterrissage de l’avion au retour à Roissy, le Commandant de bord l’ayant reconnu. Nous avons de ce fait pu visiter le poste de pilotage. Là, nous pensions que Jean-Pierre allait faire atterrir lui-même le gros oiseau d’acier. Nous étions prêts à changer notre devise : Se sauver avant de périr »

 

                                                                                                                      Henri Soulet

 

Mis en ligne mardi 27 novembre 2007-21h57