Franska, morte ou vive ??!!!
"
Morte ou vive ! ".
Aujourd'hui, les éleveurs parlent et, une fois encore, font part de leur colère. Alors que l'ASPP 65 multiplie les démarches depuis plusieurs semaines pour faire cette réunion, les collectivités locales et les groupements pastoraux reçoivent, curieusement, une convocation de la part de la DDAF à une réunion intimiste pour mardi prochain où, paraît-il, la presse ne serait pas la bienvenue. Durant près de trois heures de débat, de nombreuses idées ont été proposées dont celle d'éliminer Franska. Certains allant même jusqu'à proposer de l'envoyer en Pays Basque parce que " les Basques ont un savoir faire ". Mais il ne nous a pas été donné de solution pour son transfert dans cette région. D'autres ont suggéré d'en " faire cadeau " à l'IPHB puisque l'institution avait, en décembre 2004, donné son accord pour recevoir deux femelles. Mais manifestement les Béarnais présents hier soir y sont totalement opposés il fallait s'y attendre. En définitive personne ne veut de cette ourse. Et pourtant, il faut trouver une solution ou abandonner l'élevage de montagne. Trouver une solution en maintenant la transhumance et le pastoralisme, c'est bien le but que se donne l'ASPP 65.
Les
éleveurs ne désarment pas Nous n'avons donc
pas fini d'entendre parler de l'ours Franska dont personne ne veut. |
Des principes généraux se dégagent | ||
1/
refus de garde des troupeaux au profit de surveillance de l'ours :
" les éleveurs n'ont rien demandé, à l'Etat
d'assumer ses responsabilités et de garder les animaux qu'il importe
" |
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A propos des expertises | ||
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Les indemnisations | ||
L'administration a des méthodes assez curieuses pour indemniser les éleveurs suite aux prédations. Non seulement les "experts" sont juges et parties (font partie de l'administration) sans qu'il ne soit possible de faire des constats contradictoires mais le chèque d'indemnité n'est pas fait par l'Etat mais par des associations écologistes militantes. Dans les Pyrénées-Atlantiques, jusqu'à fin 2006, c'était le FIEP qui payait les éleveurs. Depuis, ils ont décidé de refuser tout chèque de cette association qui n'a d'ailleurs pas d'état d'âme pour engager des procédures judiciaires contre eux. Dans les Hautes-Pyrénées, suite au retrait du système de la Fédération des chasseurs, c'est le CPIE de Bagnères de Bigorre qui établit un chèque signé de Roland Castells, le seul maire du département qui a accepté, sur sa commune, le lâché de Franska, cette ourse qui sème la pagaille dans les estives du Pibeste. Pourquoi cette fonction n'est-elle pas assurée directement par les services de l'Etat ? Pour la zone Parc National, c'est le PNP qui assure tout depuis l'expertise jusqu'à l'indemnisation. |
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Un mouvement européen | ||
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Dossiers à consulter pour une meilleure compréhension et approfondir le sujet de l'ours, de l'élevage et de l'environnement montagnard |
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Louis Dollo