Conférence
de presse au siège du PS 65 (Ph. Alain Bouchard) |
Lionel
Jospin nous fait son analyse du premier tour " difficile
pour la gauche parce que nous avons perdu les présidentielles
" et il précise " le Président de
la République demande de lui donner une majorité,
ce n'est pas "une attitude anormale " mais il
est évident qu'elle a " un impact pour les législatives
".
Pour
Lionel Jospin " la question n'est plus de savoir si le
gouvernement aura ou non une majorité. Il s'agit de savoir
si cette majorité sera écrasante ou non. "
Pour lui, une majorité écrasante ne serait "
pas juste parce que la moitié des Français ne sera
pas représentée. " Et cette situation ne
serait " pas sage compte tenu du passé… des
échecs du passé. "
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L'assemblée
est élue pour 5 ans, ce qui laisse du temps, ce qui pourrait
bien " amener des déceptions " et d'ailleurs
" les premières mesures demandent à réfléchir
".
Pour Lionel
Jospin, " les Français peuvent se déterminer
librement "… " Si ceux qui ont voté
pour Ségolène Royal se mobilisent, on aura une opposition
suffisamment forte à l'Assemblée Nationale. "
Mais il y a
des questions qui gênent. Interrogé sur les cafouillages
entre l'ex-candidate aux présidentielles et le Parti Socialiste,
il fait ce non commentaire " je ne commente pas les campagnes
en cours. "
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Rencontre
au siège du PS (Ph. Alain Bouchard)
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Quant à la
méthode de gouvernance de l'actuelle majorité présidentielle,
il commente en disant que " le Président de la République
ne respecte pas la Constitution. " il rappelle que selon la Constitution,
" le gouvernement détermine et conduit la politique de
la nation " et il précise l'article 21 qui dit que c'est
" le premier Ministre qui dirige l'action gouvernementale "
et non pas le Président contrairement à ce qu'il fait. Pour
Lionel Jospin, " le Président doit respecter la Constitution.
"
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Les trois
candidats et Lionel Jospin (Ph. Alain Bouchard)
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Avant le
meeting du soir, Lionel Jospin tient à rappeler les "
déséquilibres et les cadeaux " faits aux
plus riches tels que " le bouclier fiscal, les franchises
médicales, le contrat unique, la carte scolaire, l'augmentation
de la TVA ", autant de projets dont nous ne connaissons
pas encore le détail du contenu.
Pour lui,
le PS doit mener une réflexion après les élections
et " ne pas se précipiter " et "
se donner le temps de la réflexion."
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Tous unis dans
une marche frontale (Ph. Louis Dollo)
Un meeting unitaire à la Gespe
C'est
à un meeting unitaire, réunissant environ 350 personnes,
auquel nous avons assisté à la Gespe. Bien sûr, ni
les Verts, ni la LCR n'étaient présents, mais le Parti Communiste
était là avec Marie-Pierre Vieu pour apporter son soutien
aux candidats de la gauche PS et PRG.
Les candidats et
Lionel Jospun (Ph. Alain Bouchard)
Les Toy étaient
là avec Alain Lescoules, maire de Luz Saint Sauveur (Ph. Louis
Dollo) |
Cedric
Haurou-Béjottes, secrétaire de la section PS de
Tarbes, a ouvert ce meeting par une charge contre la droite
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| Suivi
de Jean Claude Palmade qui rappelle " qu'il faut convaincre
" car le " nombre de jeunes qui n'ont pas voté
est extrêmement important. Il faut faire un effort particulier
pour convaincre les jeunes. " |
Jean Claude
Palmade (Ph. Alain Bouchard) |
Marie Pierre
Vieu (PC) à la tribune (Ph. Louis Dollo) |
Marie-Pierre
Vieu est venue confirmer qu'elle " votera pour les candidats
de la gauche " et monte au créneau " contre
les projets du gouvernement" en nous disant qu'elle
" croit à la justice sociale " et qu'elle
est " contre la droite liberticide et ultralibéraliste
" Et elle précise qu'elle est " pour une
gauche de progrès. "
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Pierre
Forgues estime que " nos succès d'hier sont nos
points d'appuis de nos succès d'aujourd'hui mais ce n'est
pas suffisant. ". Il précise que " nous
sommes les candidats de toute la gauche et de tous les démocrates.
"
Ce député charismatique et incontournable des Hautes-Pyrénées
nous révèle que son adversaire " propose le
projet socialiste " mais qu'elle " ne parle plus
des projets de Sarkozy." Il passe en revue un certain de
projets en cours pour nous dire que " au niveau de l'Etat
il n'y a plus d'argent pour notre région. " |
Les jeunes
socialistes (Ph. Louis Dollo) |
Quelques personnalités
(Ph. Louis Dollo) |
Chantal
Robin-Rodrigo nous dit que " sa plus belle loi votée
est l'APA (Aide aux personnes âgées) sous Lionel
Jospin. " Et elle nous rappelle tout ce qui a été
fait sous le gouvernement Jospin : CMU, loi contre l'exclusion…
Pour elle, " la droite nous propose de bons mauvais coups
" et elle donne pour exemple la franchise médicale.
Il faut donc " aller chercher les abstentionnistes dans
les quartiers populaires. "
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Jean
Glavany salue le " militant désintéressé
" qu'est Lionel Jospin " puisqu'il vient à
Tarbes sans être candidat à quoi que ce soit"
Il nous dit, lui aussi, être frappé " par cette
énorme abstention ". Il nous révèle
qu'à Laubadère, elle atteint 55 %. Comme les autres
candidats il déroule ses critiques contre les projets de
la droite : " cadeau fiscal représentant 15 milliards
d'Euros. " et il nous prédit un bel avenir "
il n'y aura pas beaucoup à attendre pour voir la TVA augmenter.
" Pour lui, le second tour " est un vote de résistance,
de combat contre cette politique. " |
La tribune
(Ph. Alain Bouchard) |
Puis
vient la vedette de la soirée, celui que les 350 personnes présentes
dans cette salle de la Gespe attendaient : Lionel Jospin. Il nous rappelle,
comme ce fut le cas tout le long de la soirée que ce sont "
des élections difficiles pour la gauche. " Pour lui, "
la défaite des présidentielles a un impact sur les législatives.
" Et il reprend point par point les projets gouvernementaux inscrits
dans le programme présidentiel pour les démonter sans que
nous n'en connaissons d'ailleurs le contenu précis.
Applaudissements
pour Lionel Jospin (Ph. Louis Dollo) |
Nous
pouvons noter entre autres, le projet sur les droits de succession
dont " près de 90% des droits sont déjà
exonérés. " Il nous précise que
" on laisse penser que ça peut concerner tout le
monde alors que ça ne concerne que les riches.. "
Il revient sur " le contrat unique " qui "
est une façon de faire revenir le CPE. "
Il nous fait découvrir que selon lui ce n'est plus "
une franchise médicale " mais " quatre
franchises " qui sont " antisociales et antiéconomiques
".
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Il nous donne
une explication sur " l'augmentation de la TVA pour payer
les cadeaux fiscaux. " Pour lui, " les gauches
ont fait des propositions au cours de la campagne présidentielle.
Elles ne sont pas caduques. " Et de terminer en disant
qu'il " faut s'appuyer sur ses points forts. "
Il
termine son intervention en nous disant que " les Hautes-Pyrénées,
c'est un point fort " tout en mettant en avant les qualités
de chaque candidat.
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La fin du meeting
(Ph. Louis Dollo) |
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