A
Lourdes,
la grand'messe de la gauche unie rassemble les fidèles
Lors de nombreux reportages (écrits, vidéos
ou audio), nous avons réservé une large place à
Chantal Robin-Rodrigo et à son suppléant André
Pujo. Pour ne pas avoir à répéter ce que nous avons
déjà relevé, nous consacrons cet article à
une synthèse de ce qui s'est dit, jeudi soir, durant les 114
minutes du meeting de la gauche unie, destinée à soutenir
Chantal Robin-Rodrigo, députée PRG sortante et son suppléant
André Pujo.
Thierry Lavit, président
du Cercle radical Lourdais François Abadie
:
Chantal,députée sortante, doit gagner dimanche. On a perdu
un championnat mais on va gagner la coupe. Merci d'avoir répondu
en si grand nombre, merci pour votre disponibilité, merci à
tous ceux qui oeuvrent dans l'ombre, pour que la victoire soit au rendez-vous
dimanche. Mobilisons-nous encore, mobilisons autour de nous. Nous devons
gagner, nous allons gagner.
Josette Bourdeu, conseillère
générale de Lourdes-Est, conseillère municipale
de Lourdes :
Nous sommes sereins. Car vous êtes arrivés en tête
dimanche dernier, le soir du premier tour. Tu te permets, Chantal, de
devancer ton challenger en gagnant 1106 voix et en faisant fi de la
fameuse vague bleue. Ce soir, nous sommes tous là pour te dire
que tu dois continuer ton travail dans cette circonscription. Il faut
que dimanche grâce à Pierre (Forgues), à Jean (Glavany),
et à Chantal, les Hautes-Pyrénées restent à
gauche. Devant les problèmes que vit notre département,
je suis persuadée que ce n'est pas la vague bleue qui va arranger
la situation, avec cette droite dure, ultralibérale, dont la
seule obsession est de revenir sur l'ensemble de nos acquis sociaux
et qui s'apprête à faire payer au peuple les cadeaux et
les avantages qu'elle consent aux plus riches. Dans notre département,
nous avons besoin de développement économique, de maintenir
nos services publics et même de les renforcer. Nous avons besoin
que notre députée relaye notre parole et fasse remonter
la portée de nos actions auprès des ministres. N'a-t-elle
pas travaillé avec M. Estrosi pour obtenir le pôle d'excellence
rurale pour le pays des Gaves ? C'est vrai qu'on peut discuter avec
un ministre de droite quand on est une députée de gauche.
Réélue, son premier travail sera d'aller voir le ministre
de la Santé pour notre maternité de Lourdes.
Rémi Manaut, 16 ans, vice-président
des Jeunes Radicaux de Gauche des Hautes-Pyrénées
Nous avons mobilisé beaucoup de gens qui ont compris ce qu'il
fallait pour la France car elle est en ce moment en danger. Comme si
l'UMP et plus généralement la droite n'avaient pas assez
de pouvoir ? Nous résisterons, et après la résistance
viendra la libération. Et là, la gauche inversera la tendance
actuelle. Ce que propose Nicolas Sarkozy n'a rien de réjouissant.
Benjamin Verdeil, président
du MJS 65
C'est un vrai plaisir de voir la famille de la gauche au complet. Que
la gauche est belle quand elle est unie, que la gauche est forte quand
elle est réelle. Et que la gauche est moderne et progressiste
quand elle est rassemblée. Cette gauche va porter dimanche Chantal
et André à la victoire dans cette deuxième circonscription
des Hautes-Pyrénées. Oui, nous resterons dans ce département,
je vous le dis, des petits Astérix dopés à la potion
de gauche dont les ingrédients se nomment justice sociale, égalité,
solidarité, laïcité, progrès. Nous résisterons
à la volonté d'hégémonie, de boulimie de
pouvoir de l'empereur président Césarkozy et de ses troupes,
je vous le dis. Les vagues si terribles ou intenses soient-elles finissent
toujours par se briser sur les falaises ou les rochers. Même si
l'impact est fort, même si la roche s'effrite, même si la
terre tremble sous les assauts, la montagne est solide, la montagne
ne bouge pas. Elle reste debout, elle reste combative, elle reste campée
comme nous sur des valeurs universelles qui nous rassemblent. Nous sommes
les seuls héritiers de Jaurès, de Blum, de Mitterrand,
de Jospin, de tous ces grands noms qui sont les symboles de la gauche
qui n'est jamais à terre et qui lutte pour construire un avenir
plus juste.
Carole Barbe, candidate
du Parti Communiste au 1er tour dans la 2e circonscription
Être de gauche a un sens et doit être défendu de
toutes nos forces. Non, la gauche ce n'est pas équivalent à
la droite. Celle pour qui j'appelle à voter dimanche pour faire
barrage à la droite, Chantal Robin-Rodrigo, se tient à
peu près sur les mêmes rives que nous, militants communistes.
Oui, la gauche a trébuché, mais nous sommes là
ce soir, nous allons la relever. Ici dans la deuxième circonscription,
le loup est entré dans la bergerie où il est plus dangereux
que l'ours pour nos pauvres brebis. Le loup c'est qui ? C'est Gérard
Trémège, secrétaire départemental de l'UMP,
soutien actif de Sarkozy.
François Fortassin,
sénateur et président (PRG) du Conseil Général
des Hautes-Pyrénées
Si nous avons été meurtris par la défaite de Ségolène
Royal, dans les Hautes-Pyrénées nous avons la satisfaction
de voir le score qu'elle a obtenu et puis dimanche dernier, la vague
qui devait être bleu nuit, dans les Hautes-Pyrénées
a plutôt pris des couleurs bleu pâle. Chantal est arrivée
en tête, c'est un exploit qu'il nous faut mesurer à sa
juste valeur et c'est un gage, me semble-t-il, d'un succès pour
dimanche prochain. Il y a plusieurs raisons de voter pour Chantal et
André. La première, c'est l'attachement aux valeurs qui
fondent nos convictions : la laïcité, valeurs de solidarités,
attachement aux valeurs républicaines, la solidarité territoriale,
défense des services publics, valeurs de tolérance.(...)
Les députés de droite vont voter sans se poser la moindre
question sauf, si bien entendu, il y a à l'assemblée nationale
des députés de gauche assez nombreux pour rappeler le
président de la République à ses devoirs. C'est
quand même quelqu'un qui est en train de violer allègrement
la Constitution. La Constitution dit que le président de la République
donne les grands axes et il est là dans un rôle d'arbitre,
et que c'est le premier Ministre qui conduit la politique du gouvernement.
Or, aujourd'hui il n'en est rien. Je dirais même que M. Sarkozy
devrait être condamné pour une sorte d'abus de pouvoir
qui après tout pourrait relever de notre constitution. Cette
vie démocratique, elle s'exercera si nous avons à l'assemblée
des députés de gauche assez nombreux et surtout des personnalités
fortes et bien trempées comme Chantal. (...) Chantal, nous t'aimons
parce que tu es notre candidate de l'intelligence du coeur.
Jean Glavany, député
de la 3e circonscription et Président du Grand Tarbes
Je ne parle jamais de mes adversaires, mais là il ne s'agit pas
de mon adversaire, c'est celui de Chantal. Dans des émissions
de radio ou dans des journaux, comme l'homme n'est pas très courageux,
au lieu d'affronter Chantal, il se défoule sur moi. Il paraît
que je n'aime pas les Hautes-Pyrénées, c'est curieux,
ça fait 21 ans que je les ai choisies. Il paraît que je
n'aime pas les gens. Dans nos permanences, ne cessent de défiler
des gens avec qui cet homme s'est conduit d'une manière odieuse,
méprisante, caractérielle, inhumaine et qui viennent se
plaindre de lui. Drôle de renversement de situation ! Si vous
voulez une députée qui aime les gens, ne vous trompez
pas, il n'y en a qu'une. C'est Chantal.
Propos recueillis par Gérard
Merriot |