Assemblée Générale du FC Lourdais XV
« J’ai deux choses à dire. D’abord,
le Football Club Lourdais, c'est mon club
de toujours. Je le dis en tant que Lourdais, je le dis en tant que maire
de Lourdes. Ceci ne nous exonère pas de regarder les choses telles qu'elles
sont. La première mission que nous avons est collective. Il faut que
nous assurions l'existence du club parce que le monde d'aujourd'hui
n'est pas celui de 1960, de 1970, de 1980... etc.
Je le dis d'autant plus que ces époques-la n'avaient pas de commissaires
aux comptes. Ce n'était pas alors obligatoire, ça l'est devenu. On a
l'impression qu'aujourd'hui c'est la comptabilité, quelque chose qui
est coercitif, qui l'emporte sur tout le reste. Si je dis ça c'est parce
qu'entre un club et une municipalité la seule question qui est toujours
mise sur la table : quelle est le montant de la subvention de la municipalité
(…) (…) Tout à l'heure à la lecture d'un seul petit
chiffre, je constate que nous avons grosso modo 200 licenciés à l'école
de rugby alors que d'autres clubs en ont carrément plus que le double.
Les choses ont changé. Il faut que nous assurions l'existence du football
club lourdais. Il faut que nous nous donnions ensemble les moyens de
la continuité, de l'existence du Football Club Lourdais. Je le dis au-delà
même des résultats du FCL. Encore une fois, les choses
ne sont plus ce qu'elles étaient, le rugby n'est plus ce qu'il était.
Le professionnalisme est devenu dans le paysage du rugby français un
sacré problème. (…) (…) Le
monde ayant changé, il faut qu'on s'adapte à ce monde-là. La première
chose c'est qu'il faut que nous pensions, là c'est le maire qui parle,
au stade Antoine Béguère. Le stade Antoine Béguère c'est le fleuron
de Lourdes. D'abord parce qu’il fait partie de
l'existence même et de l'histoire du Football Club Lourdais...
Le premier contrat d'objectifs que nous devons tenir c'est ça. Je sais
que ce n'est jamais assez vite, ce n'est jamais assez fort. On s'efforcera
de le programmer. Des choses importantes sont à réaliser telles que
les vestiaires par exemple. (…) (…)
La deuxième chose est liée à une chose très pratique : c'est le deuxième
contrat d'objectifs. Chaque année,
souvent dans l'année, on se retrouve sur des problèmes de soutien économique.
Il y a une subvention qui a vieilli un peu. Le contrat qu'on avait passé
date de plusieurs années. Il faut aussi qu'on se donne un autre contrat
d'objectifs par rapport à la situation du Football Club Lourdais ou
par rapport aux difficultés qu'on peut rencontrer dans la gestion de
(…)
On est en Fédérale 1. Le Football Club Lourdais, pour avoir les moyens
d'une accession en Pro D 2, c'est déjà compliqué. Il ne faut pas faire
de démagogie ici. Je vous souhaite une bonne saison. Je le dis d'abord
pour Michel. Tous les présidents passés savent que la tâche est rude.
Elle est même pire que celle d'un maire. Le maire il
a un résultat tous les six ans, alors que le président du Football
Club Lourdais a un résultat tous les dimanches.
Je pense aussi aux jeunes. La flamme du Football Club Lourdais ne doit
jamais s'éteindre. |
Mis en ligne
vendredi 16 novembre 2007 |