Radio Vatican (Rome) : Présentation des Universités et des Journées de Lourdes pour la Paix

Communiqué de presse

Afin de présenter les Journées de Lourdes pour la Paix, Jean-Pierre Artiganave, maire de Lourdes et Michel Azot, Maire-Adjoint, Fondateur des Journées de la Paix, ont été accueillis par son Eminence le Cardinal Barragan, dans les locaux de Radio Vatican à Rome, lieu hautement symbolique pour délivrer ce message de Paix cher à Jean-Paul II et bien évidemment à Benoît XVI, comme le soulignait le Cardinal Barragan dans son introduction.

Il rappelait également son attachement à la Cité Mariale, autre haut lieu de spiritualité, à la Vierge Marie et au message de Lourdes qui donne au pèlerinage, tout son sens et porte de grands espoirs pour la fraternité et la Paix.

Jean-Pierre Artiganave prenait ensuite la parole pour évoquer l’événement : Lourdes doit vivre ce message avec humilité, comme elle le fait déjà avec le pèlerinage, avec les pèlerins malades et handicapés.

C’est donc sous l’angle de l’espérance dans un monde dangereux dans ses zones de conflits que s’est construite cette idée de Paix autour de la connaissance de l’autre, source de réconciliation.

Par la rencontre à Lourdes de nombreuses délégations venues cette année de l’Europe des bases d’une éducation à la paix peuvent voir le jour, une autre voie est possible pour la culture et l’éducation de la Paix.

Michel Azot venait préciser cette « petite idée qui s’appuie sur une grande ambition »

« - Le rôle de Lourdes c’est de susciter cet effort de rapprochement des peuples. Comme des ennemis d’hier deviennent les alliés d’aujourd’hui, les ennemis d’aujourd’hui pourront devenir les alliés de demain ».

Les Universités de la Paix sont un instrument dans la construction de cet idéal.

Si l’ignorance est le pire des facteurs de guerre, la connaissance peut devenir le meilleur atout vers la paix. Cette année, nous avons voulu mettre en valeur après lsraël et la Palestine en 2005, l’Afrique, continent de tous les malheurs en 2006, l’Europe, exemple de ce qui est le pire et de ce qui est le meilleur dans la destruction puis la réunification.

« Nous traiterons plus particulièrement l’Arménie, peuple martyr en marche vers la réconciliation conditionnée par la reconnaissance de la faute » précisait encore Michel Azot.
Ce chemin difficile sera la base des réflexions et travaux des universités 2007 qui rassembleront quelque 40 intervenants venus de 12 pays du monde entier et qui ensemble chercheront de nouveaux moyens pour construire la fraternité.

Les jeunes en seront les vecteurs privilégiés, porteurs et bénéficiaires des actions pour la paix telles que les décrit la charte signée en 2005 à Lourdes.

Pour aller plus loin, la proposition de création d’observatoires de la Paix sera soumise aux pays partenaires qui en discuteront les modalités d’organisation et de fonctionnement.

Lieux de veille et de dialogue immergés sur des territoires parfois en situation tragique et reliés entre eux grâce aux nouveaux médias pour maintenir le dialogue permanent et la flamme de la paix continuellement allumée.

Lors de ces sessions nous espérons qu’un accord pourra être trouvé, pour progresser dans cette voie.

Ces événements trouveront leur point d’orgue lors de la soirée de « communion », de partage autour de la Fête et des concerts du 14 août où quelques 20.000 personnes sont attendues…