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Après
une conférence de presse improvisée à l'entrée
de la salle du Parc des Expositions de Tarbes, tous les ténors
départementaux du PS et du PRG ont montré leur attachement
à la candidature de Ségolène Royal. Pour
Jean-Claude Palmade, secrétaire départemental du
PS, " le département prendra toute sa part dans
la victoire de Ségolène. "
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Pour
Pierre Forgues, il faut " nous aider à continuer un
élan formidable en faveur de notre candidate. " Pour
lui, " tout est possible, Ségolène Royal doit
l'emporter dans quelques jours
pour la France, pour l'Europe,
pour le Monde, pour nous tous. " Il est donc clair que la
candidate du PS va changer le monde. |
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D'ailleurs,
" ce soir, nous dit Chantal Robin-Rodrigo, je suis
sereine " et elle a " la joie au cur. "
la victoire de Ségolène " est là,
à portée de notre main. " Elle voit au
premier rang de la salle " les forces de gauche "
rassemblées. " Sans rassemblement des forces de
gauche, rien n'est possible. " L'UDF, fera-t-elle partie
des forces de gauche ? Nous n'avons pas la réponse. Mais
" le changement c'est Ségolène
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la France lui fait confiance car la France sera plus juste, plus
forte. "
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Pour
Josette Durrieu, " la campagne s'est faite à la TV
mais maintenant elle va se faire chez nous. " Pour elle,
Nicolas Sarkozy est " une terrible menace et la fin d'un
espoir extraordinaire "
Vient le tour
de François Fortassin, Président du Conseil général
mais surtout Président du Comité de Soutien départemental
à Ségolène Royal. Pour lui la candidate est
" l'espoir de la fierté et de l'émotion..
" Il " ne doute pas que le 6 mai nous aurons une
grande victoire. " Et de rappeler les grandes valeurs de
la gauche : laïcité, service public, la valeur travail
" qui n'a de sens que si on respecte les travailleurs. "
Et comme l'ami François ne manque pas l'occasion de faire
la promotion du département il propose à Nicolas Sarkozy
de venir faire une cure de repos en Bigorre après sa défaite.
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Quant
à Jean Glavany, il souffre
et il le dit à François
Hollande : " nous t'accueillons dans une ville qui souffre, un
territoire qui souffre
GIAT, ALCAN, AIRBUS
" et toute
une liste de joyeusetés qui ont le don de donner du courage tant
il semble avoir été lui-même efficace pour éviter
une telle situation. " Le combat social est toujours au cur
de la gauche. " Puis il se reprend en dénonçant
tout ce que peut dire Nicolas Sarkozy
histoire de donner le ton
au TSS (Tout Sauf/Sans Sarkozy), une mise en voix pour annoncer l'arrivée
de François Hollande.
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"
Je suis fier de notre résultat de 26%. " Néanmoins
" il ne faudra pas relâcher la pression
. Mitterrand
s'y était repris à trois fois. Ségolène,
je lui conseille de le faire en une seule fois. " Et
s'ensuit un joyeux show comique sur Nicolas Sarkozy digne des
sketches de Raymond Devos. Bravo l'artiste !
Mais " il faut rassembler large ". Parce que
l'addition des voix ne fait que 37%. Mais dans la salle, point
d'UDF connu
Le programme de Sarko n'est pas bon. Parce que " son projet
c'est lui alors que pour Ségolène, son projet c'est
vous. " . Et puis " la France nous l'aimons autant
que les autres et pour ceux qui ne l'aiment pas nous ne demandons
pas de la quitter. " Et encore " Nicolas Sarkozy,
il aime la France de la peur, de l'inquiétude
"
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François
Hollande poursuit : " Il y a un bilan par terre mais personne
ne veut le ramasser. Le chômage ne baisse que dans les statistiques.
" Et suis à nouveau une liste de problèmes
: la dette publique, le déficit commercial
. le tout
ponctué de diatribes souvent amusantes contre Nicolas Sarkozy.
Pour lui, l'argent est source de tous les maux alors que Ségolène
" propose la République du respect "
François Hollande continue d'ironiser sur " le travailler
plus " et le sens qu'une telle notion peut avoir pour un
chômeur, sur le taux de TVA dans la restauration, la TVA sociale,
les retraites, l'immigration, la pollution
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Pour
Ségolène Royal, " ce qui compte c'est l'intérêt
général du pays même si ça ne fait
pas plaisir. "
" Ce n'est pas un choix banal de 9 mois
nous allons
faire l'écriture d'une page d'histoire. " Et il
conclut en disant de Nicolas Sarkozy " ce n'est pas parce
qu'il est instable que je m'inquiète. Je m'inquiète
de sa politique. "
Bon ! Dans
tout ça, il nous a proposé quoi ?
C'est sans doute pour le prochain meeting !
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