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Selon
le Maire de Tarbes, " ce qui est regrettable c'est
qu'il ait fallu attendre que Tarbes soit acquéreur pour
que soudain ils aient envie de parler du site ".
En effet, avant que la commune de Tarbes ne signe un protocole
d'achat, qui, en dehors du maire lors de sa rentrée en
septembre 2006, avait parlé du site de GIAT ?
Il avait promis que si rien ne bougeait, Tarbes assumerait ses
responsabilités. Il a tenu parole. Ce qui lui permet de
dire aujourd'hui que " rien ne pourra se faire sans
que qui que ce soit le fasse sans l'accord de la ville de Tarbes
et ses partenaires ".
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Vous
avez dit partenaires ?
En effet, dans le cadre du contrat d'agglomération, du contrat
de site,
il existe " déjà des engagements
clairs de la ville de Tarbes, du Conseil Général des
Hautes Pyrénées (majorité de gauche),
du Conseil Régional Midi-Pyrénées (majorité
de gauche) dans le cadre de ces politiques contractuelles "
et tous ces engagements sont actés depuis juin 2006.
Et puis il existe un comité de pilotage où tous ces
partenaires et toutes les tendances politiques sont représentés.
Mais personne n'y a réagi.
Alors, "Tarbes avance !" |
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Gérard
Trémège reprend chacun des points de l'opposition, documents
et preuves à la main.
Selon
Jean-Claude Palmade le leader de l'opposition municipale parlant du
projet " refusant les partenariats avec les autres collectivités
publiques alors que ces partenariats seront incontournables " et
selon Frédéric Laval sur son blog " il s'agit
d'un projet fantaisiste du maire "
A cela, Gérard Trémège répond qu'il est
bien prévu un partenariat comme indiqué ci-dessus. Et
de préciser : " Où il n'est pas informé
des politiques contractuelles
ou c'est un incompétent notoire
ou il est de mauvaise foi ou les deux ".
Les
arguments de l'opposition |
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Sur le prix d'acquisition...
Frédéric
Laval écrit " Le maire UMP de Tarbes, Gérard Trémège,
a voulu faire un coup politique en intervenant et en achetant pour 3,8
millions d'euros ce que la ville aurait pu acquérir pour rien
ou presque si on avait laissé les élus de Gauche continuer
leur travail de négociation. "
Gérard Trémège argumente en précisant que
partout en France, y compris dans des villes de gauche, jamais GIAT
n'a fourni ses installations pour le franc symbolique. Elles ont toujours
été vendues pour la valeur estimée par l'administration
des Domaines. Dans le cas de Tarbes, cette valeur était 5.8 millions
d'Euros et l'acquisition s'est faite pour 3.8 millions d'Euros. Gain
: 2 millions d'Euros. Quant à prétendre que des négociations
aient été engagées par la gauche pour le franc
symbolique
à quel titre ? Pourquoi ne pas l'avoir dit avant
?
Pour Gérard Trémège " c'est débile
"
Le Maire de Tarbes donne un autre exemple avec le site de SPRIA en vente
pour 1.4 millions d'Euros pour 8 ha, à comparer aux 20 ha de
GIAT pour 3.8 millions
sans commentaire !
Sur
le débat public de lundi soir
.
Curieusement, ce débat est programmé alors qu'au même
moment se tiendra une réunion du bureau municipal. Par ailleurs,
au cours du Conseil Municipal du 29 janvier denier, Gérard Trémège
a clairement annoncé qu'un débat sur GIAT serait engagé
le 28 mars prochain.
Il précise également que lors du comité de pilotage
du 22 janvier " tout le monde y était " (sous
entendu gauche incluse) mais personne n'a remis en cause le travail
des urbanistes qui ont travaillé sur le sujet ni apporté
de projets.
Une fois encore Gérard Trémège ressort tous les
contrats signés, engagés avec les autres collectivités
locales (Conseil général et régional) et il précise
" si ils veulent dire qu'ils ne respectent plus les contrats,
qu'ils nous le disent ".
En effet, la réaction de la gauche semble bien décalée.
La région et le département signent puis contestent plusieurs
mois après. C'est assez curieux comme méthode.
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Qui
est l'improvisateur ? Trémège ?
Il ne semble pas.
Les plans sont là. Les études, le financement, etc
.
et ils sont publics, nous les voyons. Comment se fait-il que l'opposition
municipale ne puisse pas les avoir ? Ne se trompent-ils pas de
réunion ?
Parce qu'un débat public de cet ordre sans le maire dont
on sait qu'il est retenu par ailleurs, cela sert à quoi
? A rien !
Selon le tract de l'opposition c'est " en définissant
un projet global dans la transparence et le débat démocratique
:
"
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-
avec
les anciens salariés de GIAT réunis dans l'association
ADISHAT du conseiller général Frédéric
Laval dont on a vu plus haut les incohérences sur le prix
-
avec
le Comité de quartier Saint Antoine
justement, la municipalité
organise des réunions de quartiers... Mais il est peut-être
encore un peu tôt pour en débattre. Ne faut-il pas
débuter par un débat en conseil municipal à
partir de projets concrets ?
-
etc
..
Mais
là aussi, la gauche ne met-elle pas la charrue avant les bufs
?
L'acte authentique n'est pas encore signé. Il ne le sera qu'en
avril / mai. Et Gérard Trémège a toujours dit "
que ce n'est pas l'affaire de la ville de Tarbes mais l'affaire de tous
". Il a d'ailleurs écrit à Jean Glavany, Président
du Grand Tarbes qui n'a pas, par ailleurs, fait beaucoup d'efforts pour
acquérir ce site, en disant " j'espère que nous
nous verrons vite et que vous aurez des projets concrets "
car actuellement, en dehors de la ville de Tarbes il n'y a que des projets
privés. Rien de public.
"
Ce n'est pas parce qu'on est en campagne électorale que l'on
doit raconter n'importe quoi " nous précise Gérard
Trémège. " C'est par ce type de comportement que
les électeurs ne font plus confiance aux politiques "
Selon
Gérard Trémège, la gauche dit " donnez
moi des locaux gratuits et j'y ferais des choses " alors que
pour lui " il faut des activités en cohérence
avec l'aménagement d'un quartier dans le respect d'un bâti
et de ce qu'on trouve dans tous les quartiers : des logements, des espaces
ludiques, culturels, sportifs, des services publics, entreprises
"
Il est par ailleurs surprenant que l'opposition ne se manifeste
qu'après l'acquisition par Tarbes sans présenter aucun
projet cohérent. C'est peut-être le signe qu'elle n'a rien
à proposer ou n'a pas réfléchi au sujet en attendant
encore un débat "démocratique". Attendre...
attendre !! Débattre et redébattre...
Deux visions de l'avenir, deux méthodes de travail différentes.
L'un, Gérard Trémège, travaille vite sur du concret,
les autres travaillent sur des hypothèses. Mais dans tout ceci,
souhaitons que Tarbes fasse mieux que Jack Lang à Blois sur le
site de la chocolaterie Poulain qui, aujourd'hui, manque pour le moins
de caractère, de vie et d'activités.
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