Millaris, la porte des cirques

Implantée au centre du village de Gèdre, Millaris, la porte des cirques, vient compléter un ensemble de bâtiments autour de l'office de tourisme.


Il fallait bien cela à la vallée pour promouvoir ces cirques. Et il fallait que ce soit à Gèdre, point de départ des deux cirques sans doute moins connus que celui de Gavarnie mais tout aussi prestigieux : Estaubé et Troumouse.
La porte des cirques offre en ensemble muséographique très intéressant pour découvrir la vallée sous ses divers aspects : géographique, géologique, culturel, pastoral, etc… C'est aussi un excellent point de départ vers des excursions multiples et des randonnées en montagne qui permettent de découvrir le patrimoine naturel.

Pourquoi Millaris ?
Les randonneurs sont habitués à voir versant sud et nord des lieux appelés Millaris. Pourquoi donner ce nom à la porte des cirques ?
La légende raconte que Millaris, un très vieux berger originaire de Coumély assista à la première chute de neige en gardant son troupeau. Surpris par cette poudre blanche inconnue, il appela un de ses fils pour qu'il en fasse une boule et la lancer vers le haut de la montagne. Mais la boule atterrit en contre bas annonçant la mort. Depuis ce jour il neige tous les ans sur les Pyrénées.

Les cirques symbolisent aussi l'alpinisme et l'escalade. C'est pour cette raison qu'a été construit une salle d'escalade par Altissimo d'une hauteur de 18 mètres. Très belle salle qui disposera dans quelque temps d'un pan. A visiter par les grimpeurs.

Parmi les nombreux invités à l'inauguration nous pouvions noter Hélène Rouland-Boyer, sous-préfète d'Argelès; Chantal Robin-Rodrigo, députée, Georges Azavant, Président du PNP et représentant le Président du Conseil Général, Jacques Béhagues, Conseiller Général.

Cette inauguration fut l'occasion de renouer avec le passé. Renforcer les liens avec la vallée espagnole de Broto. Une convention de parrainage des 2 villages a été signée. Et déjà cette semaine des échanges d'élèves se sont faits. Gèdre était à l'heure aragonaise. Jadis on passait par les cols de la Bernatoire et de Boucharo. Maintenant on passe par la route… un peu plus long mais moins pénible. Encore que l'activité pastorale reste importante tous les ans avec la transhumance des troupeaux en vallée d'Ossoue. D'ailleurs, le chemin de La Bernatoire sera refait pour faciliter le passage des bovins.


 


 

 

 

 

 

 

Le maire de Broto signant la convention

Texte et photos : Louis Dollo