Beaucoup de ces revendications / observations sont légitimes.
Beaucoup ne sont pas nouvelles. Et pourtant, elles sont toujours d'actualité
depuis des décennies.
En somme,
est-il vraiment utile de faire un " débat participatif ",
qui n'a d'ailleurs rien d'un débat, pour lister ce qui est connu
depuis longtemps voire même très longtemps ? Est-il nécessaire
de se réunir comme si la candidate ignorait tout simplement les
panneaux qui se dressent dans chaque manifestation syndicale ?
Et
puis, pour certaines observations, ne serait-il pas plus bénéfique
de former, éduquer les interlocuteurs à l'économie,
aux pratiques marketing et du commerce pour, tout simplement,
apporter des réponses de simple consommateur responsable
et avisé ?
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N'y
a-t-il pas, à travers cette démarche, un risque de dérive
populiste remettant en cause de manière ponctuelle et électoraliste
la démocratie " représentative " à laquelle
participent les candidats eux-mêmes ?
Ne risquons-nous pas de voir naître une forme de poujadisme dont
on ignore encore les conséquences mais qui ne manquerait pas
de favoriser une certaine forme de conservatisme et d'immobilisme par
ailleurs dénoncé ?
Les réponses,
peut-être, le 11 février avec le programme de Ségolène
Royal...
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