5 à 600 personnes ont assisté, ce soir, à la maison des associations de Laloubère au meeting UMP organisé dans le cadre de la campagne de Gérard Trémège, maire de Tarbes, et de sa suppléante Ginette Curbet. L'invité de la soirée était Gérard Longuet, sénateur UMP et ancien ministre. Auparavant, une conférence de presse s'est tenue en présence également de Monique Lamon, candidate UMP dans la première circonscription des Hautes-Pyrénées et de Christine Rabaud-Carrié, candidate UMP dans la troisième circonscription. Plusieurs élus de l'UMP s'étaient déplacés pour l'occasion.

Après avoir remercié Gérard Longuet de sa visite, Gérard Trémège rappela que c'était un ami qu'il recevait. Tous deux se sont bien connus au parlement et au parti républicain. Il annonça ensuite qu'avec Ginette Curbet, ils venaient de terminer leur travail de terrain par Cauterets. Commencée en février, leur campagne se solde par la tenue de 120 réunions et la rencontre de 3 174 personnes en direct. Il aborda ensuite les grands chantiers qui lui sont prioritaires : l'achèvement de la 2x2 voies de la RN 21 ; le pôle de compétitivité créé d'ailleurs par Nicolas Sarkozy à l'issue d'un rapport présenté par Christian Blanc, ancien préfet des Hautes-Pyrénées ; le développement touristique du département ; le maintien et l'accompagnement d'une agriculture de haute qualité ; le développement économique après avoir rappelé que Tarbes et le bassin avaient perdu 7000 emplois durant les trente dernières années. « Nous avons une volonté très forte, a-t-il souligné, pour redynamiser le territoire. Avec l'installation d'entreprises nouvelles. Le dossier de la Traversée Centrale des Pyrénées a ressurgi il y a quelques jours après l'entrevue du président Nicolas Sarkozy avec le chef du gouvernement espagnol José-Luis Zapatero. Il a voulu rassurer les populations, faisant observer que le président Sarkozy n'avait pas l'intention de mener à bien le projet de Traversée Centrale des Pyrénées, un dossier qu'il connaît bien pour avoir souvent échangé des points de vue sur cette problématique lors de ses séjours en Bigorre. Nous nous sommes également souciés des problèmes posés par la réintroduction de l'ours et la rapacité des vautours qui pose problème aux éleveurs ».