COMMUNIQUE DE PRESSE DE L' ADDIP L'ADDIP, Association pour le Développement Durable de l'Identité des Pyrénées a été reçue le 16.07.07, à Toulouse, par Madame Chantal Jouanno, conseillère à l'environnement auprès du Président de la République. L' ADDIP s'était donné comme objectif d'y aborder les questions de fond du dossier « ours » et de l'ensauvagement des Pyrénées avec ses problèmes inhérents : le recul et la disparition du pastoralisme, les outils de travail des éleveurs et leurs conditions de vie menacés, la sécurité des habitants des vallées, le coût d'un tel programme. L'ADDIP n'était pas là pour aborder
la demande de retrait de l'ourse Franska puisqu'une délégation
haut-pyrénéenne est reçue, le 26 juillet, par
Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'état
à l'Ecologie. Cependant, elle a été évoqué
par Monsieur Nicolas, sous-préfet de Saint-Gaudens, présent
à l'entretien, tout comme les attaques de vautours sur les
animaux vivants et la présence ponctuelle de loups dans les
Pyrénées Centrales. Un dialogue instauré, une réelle écoute,
un vrai échange, telle peut être qualifiée la
teneur de l'entretien. « l'éleveur incarne une relation
à la nature que nous( le nouveau gouvernement ) voulons promouvoir
» par cette phrase le ton était donné. Elle précise qu'il est nécessaire de
prendre du recul face à ce dossier, et que l'évaluation
prévue doit être accélérée. L'ADDIP
a demandé à faire partie de la commission d'évaluation. Il a été reconnu que les pratiques
et les productions ( laitières et carnées) des élevages
de montagne répondent à deux demandes sociétales
: la qualité alimentaire et le respect de son environnement
et que pour ces raisons elles doivent être confortées. En ce qui concerne le budget du « plan ours »et sa répartition où 1/3 est consacré au pastoralisme (dont les indemnisations) et 2/3 à la communication, il est évoqué un budget annexe dispendieux distribué à des associations, maintenues en vie artificiellement. Les représentants de l' ADDIP s'appuient sur le rapport de la commission d'enquête parlementaire « sur les conditions de la présence du loup en France et l'exercice du pastoralisme dans les zones de montagne », présidé par le député Christian Estrosi, pour dénoncer, une fois de plus, « l'anormale proximité entre l'Administration de l'Environnement et les milieux écologistes ». Il est temps que la nouvelle politique en matière de conservation des espèces sauvages tourne le dos définitivement aux théories de la « deep écology »ou l'écologie intégriste, épinglée par Nicolas Hulot dans l'ouvrage « Pour que la Terre reste humaine », ainsi, il est écrit : « le plus inacceptable..., c'est de privilégier l'Environnement ou la Nature au détriment de l'Homme, de choisir pour ainsi dire la Nature contre l'Homme ». En conclusion, l’ADDIP, au nom des Pyrénéens qu’elle représente, a demandé : - qu'il soit tenu compte de la non acceptation sociale largement exprimée par les habitants des Pyrénées, par leurs élus locaux et nationaux, - qu'il soit mis un coup d'arrêt définitif
à une gestion superficielle et ponctuelle, tentant de régler
le dossier crise après crise, hier Boutxi, aujourd'hui Franska.
L' ADDIP, le 17 juillet 2007 |
Mis en ligne mardi 17 juillet
2007 |