Avant la séance du Conseil Municipal de lundi prochain, le maire de Tarbes, Gérard Trémège, accompagné de son premier adjoint François-Xavier Brunet a présenté le budget 2007 à la presse.
Un budget de 95 millions d'Euros qui se décompose en deux grands chapitres : les investissements et le fonctionnement.

Les investissements

Ils se montent cette année à 20 millions d'Euros soit +15% par rapport à l'an dernier. Ils permettent à la ville de se doter des moyens lui permettant d'honorer ses engagements contractuels en respectant un certain équilibre permettant à la ville de se désendetter de plus d'un million d'Euros. Néanmoins, depuis 2001, il a été investi plus de 100 millions d'Euros.

Le désendettement de plus de 1 million d'Euros par rapport à 2001 permet d'améliorer la capacité d'autofinancement et ainsi faire des projets d'avenir. La charge des intérêts est passée de 4.6 millions d'Euros en 2001 à 2.7 millions en 2007 et le montant du capital à rembourser est passé de 7 millions d'Euros en 2001 à 5.6 millions en 2007. La part d'autofinancement dégagée grâce au désendettement de la ville est ainsi de 12 millions d'Euros et permet de financer d'autres investissements pour plus de la moitié.

Les charges de fonctionnement sont de 57 millions d'Euros dont 30 millions pour les salaires et les charges sociales. Le reste constitue les charges générales de fonctionnement de la commune ainsi que des subventions dont le montant global a augmenté de + 25% en 5 ans.

Les bases des impôts locaux ont été revalorisées en suivant les décisions du Conseil Général (+ 2.5 %) et le taux de +1 à 1.5 % (Conseil Général + 1.9%). Depuis 2001, la pression fiscale a été inférieure à l'inflation.

C'est l'excédent de recettes sur les charges. Elle est passée de 1.3 millions d'Euros en 2001 à 4.6 millions en 2007.

Les animations de 2006 seront renouvelées en 2007 avec un renforcement du festival de salsa sur 4 jours et Interville qui se déroulera à Mont de Marsan.

L'acquisition de l'espace de GIAT pour une moyenne de 20 euros le mètre carré avec 89 000 m2 de bâtiments don,t 56 000 m2 réutilisable est un projet sur au moins 10 ans. (6 phases de 2 à 3 ans environ).
Dès cette année, il sera procédé au raccordement de la rue Destarac à la rue des Forges. Un mur va tomber. Une place et deux bâtiments vont être rénovés (bâtiment 100 et 103) entre autre pour les archives de la ville et entreposer les objets du musée dont les travaux doivent débuter rapidement. Un secteur associatif sera également mis à disposition.
Sur ce vaste espace, sont prévus des investissements publics et privés tel qu'un ensemble de 11 salles de cinéma avec ses activités annexes (magasins, restauration, activités ludiques, etc….). Des projets de résidence étudiante, résidence pour seniors, d'annexe du Parvis (espace de travail et répétition), espace d'art, un terrain de foot indoor (bâtiment 313 de 10 000 m2). Il y aura bien sûr des logements, des maisons individuelles, un espace commercial, etc…

L'ensemble du prix est payable en 3 ans à partir de 2009. Ce délai aura permis à la ville d'avoir le temps de céder une partie des actifs viabilisés pour autofinancer l'investissement tout en faisant un emprunt des 2/3 sur 60 ans au taux de 3% correspondant à un remboursement annuel de 180 000 Euros.
Une opération indolore pour les finances de la commune.

Le coût de dépollution est à la charge de GIAT. Selon les experts, trois zones seraient polluées. Aucune construction n'est envisagée sur ces terrains qui seront transformés en espaces verts sous forme de " jardins filtrants " permettant une dépollution naturelle sur 3 à 5 ans.