Le lundi 9 juillet 2007, l' ASSPP 65 communique
:
OURS, VAUTOURS,...et
le silence de l' Etat ! - Trop, c'est trop ! Encore,
hier, une attaque de l'ourse Franska dans un village du Nistos. Les
brebis étaient tenues dans un enclos, à l'abri, en principe,
du prédateur. Mais l'ourse a poussé la barrière
et s'est servie en dévorant ou blessant 11 brebis au total dont
4 ont dû être euthanasiées par le vétérinaire.
Nouvelle hécatombe, nouvel écoeurement des éleveurs
!
L' ASPP remet en question le système d'information établi
par le Plan Ours. L' information concernant la localisation de l'ourse
est souvent « vielle » de plusieurs jours. Il est procédé
seulement à 3 localisations par semaine. Mais en raison de la
météo, du relief et de l'emplacement de l'ourse, l'équipe
technique ours ( ETO ) ne peut pas assurer sa régularité,
avouait Monsieur Quenette, son responsable, lors de la réunion,
en urgence, du Comité départemental du pastoralisme et
de la gestion de l'espace montagnard, le vendredi 22 juin. Il s'exprimait
aussi sur le danger possible encouru par les membres de son équipe
s'ils s'approchaient trop près de cet animal. Ce qui est dangereux
pour les agents de l'ETO, ne le serait-il pas pour toute autre personne
qui parcoure la montagne : éleveur, promeneur, randonneur,...?
L' ASPP dénonce l'absence de réactivité de l'équipe
technique ours ( ETO ).
En effet, il vaut mieux évitez les attaques d'ours le week-end
; c'est ce qu'a pu constater Monsieur François Campan, qui l'a
vainement contactée dimanche matin. C'est l' ONCFS et la gendarmerie
qui se sont déplacés et ont procédé au constat.
Le retard et/ou l'absence des informations sur la localisation de cette
ourse, qui au dire de l'ETO a une fréquence de déplacement
au-dessus de la moyenne, qui est « très discrète
le jour et très active la nuit » (dixit le représentant
de la DIREN dans la même réunion), oblige l'éleveur
à être sur le qui-vive nuit et jour.
La venue tardive des agents de l'Etat entraîne une disparition
des preuves ce qui ne permet pas un constat des dégâts
en bonne et due forme.
Tous ces éléments seront abordés très prochainement
par la profession agricole pour aboutir à un dispositif efficace
de défense des intérêts des éleveurs avec
l'évaluation quantifiée de tous les préjudices
subis aussi bien sur le plan génétique, économique
et humain.
L' ASPP réaffirme sa demande de retrait de l'ourse Franska dans
les plus brefs délais.
Qui a dénaturé
le vautour fauve ?
La sédentarisation de cet animal par le nourrissage
a conduit à une surpopulation. Le nourrissage ayant été
suspendu, l'animal affamé modifie son comportement, et de charognard,
il s'attaque aux bêtes vivantes. De plus en plus.
Hier,dans la Barousse, une vache et son veau, aujourdhui, à Estaing,
des dizaines de vautours ont fait dérocher des brebis et les
ont dévorées. Deux fois en 15 jours, trop, c'est trop
! Tant pis pour les responsables de la LPO (Ligue de protection des
oiseaux) qui continuent à nier à grand frais médiatique
cette évidence, mais nous, nous collectons des témoignages,
des photos et des films qui apportent la preuve de ce que nous dénoncions
depuis 2000.
L' ASPP demande la reconnaissance par l'Etat, dès
aujourd'hui, des dégâts occasionnés par les vautours
et une politique de régulation de sa population.
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