ADDIP,
Association pour le Développement Durable de l’Identité des Pyrénées 22/11/2007 - Voyage d’étude en Espagne.
En préambule à ce voyage, l’ADDIP a du négocier
pied à pied le nombre
de nos représentants, ainsi que la possibilité de rencontrer sur place
des interlocuteurs locaux alternatifs de ceux imposés par le programme.
Dans un courrier (ci-joint) à Denis Laurens, responsable de cette mission,
nous déplorons cette organisation unilatérale qui a mené à véritable
bras de fer où le ministère de l’Ecologie a finalement du plier devant
nos légitimes et tenaces revendications. Nous lui rappelons également
que notre participation ne doit pas être interprétée
comme une acceptation de la coexistence ou la cohabitation avec l’ours
ou le loup, pas plus que notre adhésion à un quelconque processus de
décision. Les grands carnivores ne sont pas l’essentiel de
l’avenir des Pyrénées, dont les enjeux de développement ne peuvent s’inscrire
que dans un cadre durable et global incluant toutes ses dimensions territoriales,
environnementales, économiques et sociales.
Cette réflexion, nous la conduisons avec les associations asturiennes
d’éleveurs avec qui nous sommes en relation et que nous allons rencontrer
lors de ce voyage. Nous avons donc déjà comparé la situation générale
de nos deux massifs. Pour nous limiter aux grands prédateurs : loups
dans les Asturies, ours chez nous, cette situation est à la fois semblable
et différente. Les loups sont, dans tout le massif cantabrique, un très
grave problème depuis plusieurs années, et nous soutenons nos amis asturiens
dans leur lutte contre cette forme d’ensauvagement du milieu ;
en France, si nos collègues alpins sont confrontés au même problème,
les Pyrénées ne connaissent pas encore. Quant aux ours, la situation s’inverse: pour des raisons historiques,
l’ours n’a cessé d’être présent dans certaines zones des Asturies, au
statut spécifique ; Somiedo fut réserve
de chasse, puis Parc Naturel, enfin Réserve de biosphère depuis 2000,
ces statuts successifs en font un site à part, qui n’a rien à voir avec
la réalité globale du massif pyrénéen, les paramètres ne sont pas comparables ! Lors de
ce voyage, nous nous attacherons à élever le débat au-delà de la question
simpliste « pour ou contre l’ours » qui fonctionne comme un
leurre, au détriment des problèmes graves, de
fond, qui concernent le devenir de nos milieux et de nos sociétés. Les dernières heures et les retournements du ministère ont
prouvé que le temps était venu désormais, quelle que soit la capacité
du ministère à l’envisager, de nous écouter. Nos propositions alternatives
réunissent les acteurs majeurs pyrénéens concernés par l’aménagement
durable de notre territoire, qui sont nombreux comme l’ADDIP à avoir été sous représentés dans le "casting"
de ce voyage. Nous en
rendrons compte lors d’une conférence de presse simultanée qui sera
organisée à notre retour. Nous invitons la presse, les adhérents de
nos associations, les éleveurs et usagers de la montagne, les acteurs
des territoires, les élus locaux, départementaux, régionaux, nationaux
et européens, les élus des Chambres d'agriculture, les syndicats professionnels,
les associations et professionnels de loisirs en montagne, les gestionnaires
d'estives, l'Association Nationale des Elus de Le Mardi 4 Décembre 2007 A Foix, Chambre d’Agriculture à 11H00 et A
Tarbes, Chambre d’Agriculture à 11H00 Pour en savoir plus et
suivre l’évolution de ce voyage d’étude : http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-NKM-ManoeuvreAutomne2007.htm |
Mis en ligne
vendredi 23 novembre 2007-19h32 |