Parc National des Pyrénées ou la
démocratie menacée ? Par lettre du 10 août 2009 http://www.pyrenees-pireneus.com/PNP-Trois-demissions-de-plus-au-Conseil-administarion-parc-national-Pyrenees.htm adressée à Gilles Perron, Directeur du Parc
National des Pyrénées, La situation est bien plus grave Une grande centrale de l’écologie,
FNE, financée à 73 % par des aides publiques ((Cf. rapport financier
2008 en ligne sur son site Internet) a, par l’intermédiaire de sa filiale
départementale UMINATE 65 remis en cause la nomination de Marie-Lise
Broueilh au CA
Nous voyons qu’au nom de l’idéologie développée, pour cette centrale, bien loin de l’écologie, tous les motifs les plus stupides sont bons. Sans parler des étiquettes qui lui sont attribuées… pourquoi ne pas lui mettre une marque de distinction comme on l’a connu dans les années troubles de l’Europe des années 30 et 40 ? Les fondateurs du WWF ont un certain métier dans ce domaine (sujet sur lequel nous reviendrons très prochainement). Jusqu’où iront-ils ? Selon les informations dont nous disposons,
ils sont allés beaucoup plus loin. Ils ont activé toutes leurs relations
au sein du Ministère de l’Ecologie pour que l’arrêté de nomination soit
revue et obtenir l’éviction de Qui négocie au Ministère de l’Ecologie ? Ni le Ministre dont la spécialité est d‘être aux abonnés absents y compris pour les membres de son propre parti politique, ni la secrétaire d’Etat qui a, depuis un certain temps, oublié ses engagements de Toulouse n’interviennent pas dans ce processus mais simplement un petit groupuscule de fonctionnaires à la solde des centrales de l’écologie. Le plus remarquable est le rapport de l’une d’elles que nous avons pu nous procurer et qui est l’exact copier / coller de l’argumentaire de FNE déposé au tribunal administratif de Pau contre l’agrément environnemental de l’ASPP 65 par la Préfecture des Hautes-Pyrénées. Curieux, non ? Le Ministère contre la Préfecture n’a même pas la pudeur de présenter un texte différent. Bravo ! Ils veulent le pouvoir pour contrôler les territoires. Il est clair que dans cette affaire,
la FNE qui dispose déjà de nombreux postes directement (FIEP) ou indirectement
( Dans le rapport Baque-Guth sur le loup
dans les Alpes il est écrit : « Le loup trouve des biotopes adaptés dans des espaces montagnards /…/ où la présence d’un pastoralisme
temporaire (troupeaux d’ovins ou de caprins) n’apporte qu’une opportunité supplémentaire au prédateur opportuniste,
il n’en est pas de même dans des secteurs importants d’élevage bovin
des bassins allaitants du Décliné avec l’ours et les Pyrénées, cela veut dire en clair qu’il peut y avoir des grands prédateurs dans les Alpes et les Pyrénées mais pas ailleurs. Chacun, dans les Pyrénées, appréciera,
mais sur ce coup, l’ASPP Une chose est certaine. Au-delà des simples conflits de nomination des uns et des autres, c’est la démocratie républicaine qui est en jeu. C’est aussi l’avenir des territoires face à des organisations prêtes à tout. Ces problèmes méritent que l’on attende le temps qu’il faudra pour mettre tout à plat. A moins qu’il ne soit recherché des conflits plus physiques ? |
Mis en ligne
jeudi 3 septembre 2009 |