Hôtel de Région, le vendredi 24 août 2007

Communiqué de presse

Développement durable

Martin MALVY : « une occasion manquée pour le développement durable et les économies d' énergie »

Commentant cet après-midi les mesures annoncées en direction des acquéreurs de résidence principale, Martin MALVY ancien ministre, président de la Région Midi-Pyrénées, s' est déclaré « sidéré par la manière dont le Gouvernement entend se tirer d' un mauvais pas dont il ne pouvait ignorer qu' il surviendrait au détriment de plusieurs dizaines de milliers de propriétaires qui pouvaient espérer le bénéfice de la mesure annoncée par le candidat SARKOZY. Les déclarations du ministre du Budget, annonçant en mai que la mesure ne pourrait s' appliquer qu' aux acquisitions postérieures au 6 mai - que Nicolas SARKOZY avait sèchement rappelé à l' ordre - n' était que la confirmation de dispositions bien connues que le Conseil Constitutionnel ne pouvait manquer d' appliquer ».

« Le milliard et demi que le Gouvernement s' était déclaré prêt à consacrer à cette mesure aurait été infiniment mieux utilisé s' il avait été affecté à des travaux d' économie d' énergie ou à des financements plus incitatifs pour les installations utilisant des énergies renouvelables », a estimé le président de la région Midi-Pyrénées qui rappelle que, depuis 2000, les interventions combinées du Conseil régional et de l' ADEME ont permis de soutenir l' installation en Midi-Pyrénées de chauffe-eau solaires dans près de 10 000 maisons individuelles et dans du collectif. »

« Une mesure de ce type », continue Martin MALVY, « aurait pu profiter de la même manière cette fois aux nouveaux et aux anciens propriétaires, ainsi qu' aux locataires, et aurait pu s' inscrire dans les conclusions du Grenelle de l' environnement. Sans un dispositif de cette nature, ce dernier risque d' apparaître bien creux dans les mesures qu' il cherchera à afficher en faveur de l' habitat. »

« Une aide de 2 à 3000 € par foyers aurait permis d' intervenir sur plus de 500 000 logements », conclut Martin MALVY. « C' est une belle occasion manquée en direction des économies d' énergie et du développement durable ».