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Echos, bruits et chuchotements...

mercredi 28 mai 2014 par Rédaction

Il n’a toujours pas compris !

Selon les confidences d’un de ses amis, depuis le 31 mars, il tourne comme un lion en cage. Quelque part du côté du Champ-Commun, il n’en finit pas de tourner. Il tourne, il tourne… Et essaye de comprendre ce qui a précipité sa chute. Eh oui, l’ancien maire de Lourdes n’arrive pas à se faire à l’idée que les électeurs l’ont éjecté sans ménagement de son fauteuil ! Alors, comme au bon vieux temps, il convie la presse pour tancer celle qui lui a succédé, il y a seulement deux mois. Il oublie tout simplement qu’il est bel et bien le responsable de sa défaite. Et que ce sont les siens qui l’ont abandonné. Une nouvelle preuve vient d’en être apportée dimanche dernier. Aux élections européennes, la liste conduite par Michèle Alliot-Marie (UMP) est arrivée en tête à Lourdes. « Ce n’est pas grâce à lui ! » répètent à l’envi quelques militants UMP. Il est vrai qu’il n’a pas mouillé la chemise pour MAM : pas de visite de la candidate à Lourdes, il n’est pas non plus allé à sa rencontre lors de sa venue à Tarbes, pas de réunion publique, pas de distribution de documents de propagande. Le secrétaire départemental de l’UMP qu’est encore Artiganave est resté, comme à son habitude, inactif. Il n’était d’ailleurs pas là pour entendre Josette Bourdeu annoncer le score de MAM. Il n’était pas encore rentré d’une escapade à l’étranger. Il avait donné procuration à Marie-Henriette Cabanne, l’ancienne adjointe.

Un rôle de grand frère !

Comment voit-il l’avenir JPA ? Il n’envisage pas une revanche. Il veut simplement incarner le rôle d’un grand frère. Comme dans certaines cités de la banlieue parisienne ? Il se voit comme le conseiller de la future opposition. Il aurait toujours des ambitions régionales. Peu de chances qu’il obtienne une place éligible comme il l’espérait encore avant les municipales. « Il est cuit ! Battu à Lourdes en pleine vague bleue, c’est une sévère condamnation de l’électorat et on ne peut pas miser sur un mauvais cheval » nous a-t-on dit du côté de la mairie de Toulouse. Artiganave veut organiser une fête de l’été. Une fête, il y en a une qui se prépare (sans lui) dans la deuxième circonscription, celle de l’UMP. Elle devrait avoir lieu entre Tarbes et Lourdes. Les organisateurs sont à la veille d’avoir eu la confirmation de la présence de leur secrétaire départemental. Lequel ne s’était pas attardé du reste à la fête de la 1e circonscription où il avait pourtant retenu trois couverts. Il a fallu payer le restaurateur à sa place (sic).

Mémoire courte

JPA ressasse toujours les mêmes choses depuis le 30 mars. Il met l’accent sur les indemnités que s’est octroyée Josette Bourdeu, sur l’embauche d’une secrétaire et sur la voiture de fonction. Il oublie de dire le coût de son dernier directeur de cabinet (120 000 euros par an), le loyer mensuel de 600 euros de la voiture de la mairie qu’il utilisait 7 jours sur 7, les factures des déplacements à Paris ou à l’étranger. Artiganave a bien la mémoire courte. Il se conduit toujours comme un mauvais perdant.

Le coup de fil malveillant

Josette Bourdeu et une délégation lourdaise se sont rendus dernièrement aux Saintes-Marie-de-La-Mer pour rencontrer des responsables des gens du voyage, dans l’optique du prochain pèlerinage lourdais. Ils ont appris qu’ils avaient été contactés téléphoniquement quelque temps auparavant par l’ancien maire de Lourdes. Un coup de fil qui avait visiblement pour objet de braquer les gens du voyage contre l’actuelle première magistrate. C’est encore mesquin.

 

Dossier de la Mouscle : merci JPA !

Le 29 juillet prochain, on connaîtra le verdict du procès relatif aux deux pollutions de La Mouscle qui remontent à 2001 et 2002, époque où c’était Artiganave le maire de Lourdes. La ville pourrait être condamnée à une amende de 30 000 euros, soit deux euros par habitant. Si tel était le cas, les contribuables lourdais ne manqueront pas de dire « Merci Jean-Pierre ! »

G.M.