Vite dit...Vite lu...

En disgrâce

Les cadres parisiens de l’UMP avaient ciblé Lourdes comme l’une des villes que le parti pouvait perdre aux municipales. Ils avaient raison puisque notre cité fait partie des trois communes de plus de 10 000 habitants (avec Avignon et Douai) qui échappe à la droite au profit de la gauche. Et cela en pleine vague bleue. Cela fait évidemment mauvais effet et explique la disgrâce de Jean-Pierre Artiganave dans le camp copéiste.

Arti vers l’UDI ?

Il est de plus en plus question que l’ancien maire de Lourdes quitte l’UMP. Il y a quelques jours, dans une réunion de l’UDI, à Tarbes, d’aucuns ont été étonnés de voir débarquer DPP, la pigiste préférée de JPA. Elle ne venait pas couvrir l’événement. Elle était, dit-on, en service commandé. En éclaireuse, si vous préférez. De là à ce que l’on assiste à un retour d’Artiganave dans la famille centriste, il y a un pas que des observateurs de la vie politique bigourdane ont franchi allègrement.

Conférence de presse

Comme au bon vieux temps, Jean-Pierre Artiganave a programmé pour cet après-midi dans un établissement du centre-ville une conférence de presse sélective. Au nom du groupe de l’opposition municipale. Quel en est l’objet ? Il va sans doute annoncer ce qu’il compte faire ces prochaines années. Voudra-t-il ferrailler pendant 6 ans pour espérer une revanche en 2020 ?

La droite exsangue

La défaite de JPA a sonné une partie de la droite lourdaise. Une famille qui cherche à se reconstruire. Des repas (pas assez) secrets ont eu lieu récemment. Deux colistiers qui ont accompagné la maire sortant dans son échec ont manifesté l’intention de constituer une association, voire un club de réflexion. Il paraît qu’Artiganave a vu cette initiative d’un mauvais œil. D’autres colistiers auraient reçu un coup de fil de sa part leur conseillant de ne pas partir dans cette aventure.

Désistements

L’ancien maire de Lourdes attend avec impatience le verdict sur le recours intenté par cinq électeurs demandant au tribunal administratif d’annuler l’élection municipale de Lourdes en raison de la présence de deux personnes inéligibles sur la liste conduite par Claude Heintz (Rassemblement Bleu Marine – FN). Il croit dur comme fer qu’une nouvelle élection aura lieu. Aux dernières nouvelles, deux des cinq électeurs qui ont exercé ce recours se sont désistés. Il s’agit de Patrick Salles et de Michel Moret, respectivement numéros 23 et 33 sur la liste de Jean-Pierre Auguet. Ils estimeraient avoir été « manipulés » !

Démission

Jean-Luc Dobignard, architecte lourdais, élu sur la liste de Josette Bourdeu, siégeait à la Communauté de communes du Pays de Lourdes. Il a démissionné de cette instance pour permettre à Eric Barzanti, chef d’entreprise, de siéger à la CCPL, où son expérience professionnelle et ses projets pour assurer le développement économique des zones d’activités du pays de Lourdes seront fort utiles.

Comparaison des indemnités

Voici ci-dessous les indemnités nettes de Josette Bourdeu (en 2014) et de Jean-Pierre Artiganave (en 2008)

Dans l’entourage de Josette Bourdeu, on rappelle que la maire de Lourdes a abandonné sa carrière professionnelle d’infirmière et qu’elle n’était pas assujettie pour sa part à l’Impôt de solidarité sur la fortune.