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Le vrai bilan du maire sortant candidat

mercredi 26 mars 2014 par Rédaction

Auteur de nombreux ouvrages sur Lourdes et les Pyrénées, Jean Omnès, Lourdais de naissance, aime sa ville. Il est un observateur avisé de l’actualité locale. Il en connaît le moindre détail. Il s’est livré à un bilan du maire sortant, candidat pour un nouveau mandat. A lire absolument, c’est criant de vérité...

1 ECONOMIE ET EMPLOI 

Un maire qui dépense sans compter.

- Budget 2013 : 27 M € pour 25 M € de dette, soit un endettement de 1.777 € par habitant, alors que la moyenne pour une ville de 50.000 h est de 1.100 € par habitant. 

 

- En dix ans, les taux d’imposition de la taxe d’habitation, parts communale et intercommunale confondues, ont doublé, passant de 11,02 % à 22,54 % de la valeur locative entre 2003 et 2013.

 

– Progression des effectifs des employés sur 6 ans : Ville + 23 % ; CCPL + 64 %.

 

– Flop de la Z.A.C. du Toulicou-Cap Aéro Pyrénées : aucune nouvelle entreprise en 6 ans.

 

– Flop de la zone artisanale de Saux : de belles intentions mais cette zone est sans développement, vétuste et sale.

 

– Flop de la zone commerciale du Monge avec des magasins construits sur sol marécageux, deux magasins fermés, une maison inondée.

 

– Accord du maire pour un développement de la zone commerciale du Monge, au préjudice des commerçants du centre-ville.

 

– Location-vente de la propriété de La Frégate pour 1.300.000 €, après 5 ans de location à 20.000 €, sans aucun projet. Interrogé en Conseil municipal, il répond que ça ne vous regarde pas.

 

- Près de 615.000 € pour une Maisons de la Connaissance sismique. Demandée par qui ? Pour quelle recette ? Pour quelles retombées en terme d’image ?

 

– Construction du restaurant de l’Embarcadère pour près de 2 M € : mal conçu, trop petit, des lampadaires inutiles pour 68.000 €, des toilettes publiques souvent fermées.

 

– Parc de 66 véhicules pour 241 employés municipaux, plus un véhicule de fonction pour le Directeur de cabinet au coût salarial de 100.000 € par an et un autre pour l’Adjoint aux finances.

 

- 25.000 € de tablettes numériques pour les conseillers municipaux.

 

- Recours à des entreprises étrangères au préjudice d’entreprises locales, comme les imprimeurs, ou le dernier ardoisier.

 

– Et pendant ce temps là, le chômage concerne 2.714 Lourdais pour moins de 15.000 habitants.

 

2/ MUTATION DU TOURISME 

 

 En 25 ans, l’actuelle municipalité n’a pas su préparer la mutation du tourisme religieux de groupe, vers un tourisme classique individuel.

 

– Manque de réactivité devant la disparition programmée des trains de malades.

 

– Manque d’initiative en faveur la création d’une ligne T.G.V. jusqu’à Lourdes.

 

– Absence de navettes de bus entre l’aéroport et Lourdes.

 

– Un candidat maire qui défend la création d’une ligne aérienne Lourdes-Ourem, près Fatima, sans aéroport !

 

- 650.000 € de taxe de séjour forfaitaire perçue par l’Office de tourisme pour la promotion de Lourdes. Frais de fonctionnement, salaires + charges afférentes : 89% de la somme. Reste 11% pour la promotion, soit 80 000€.

 

 -Une « place de marché », réservations de séjours sur le net, qui aurait dû être faite depuis longtemps.

 

– Fermeture du téléphérique du Béout : pas de solutions de remplacement.

 

– Absence de bornes publiques WIFI. 

 

– Retard sur le projet Grand Site initié par le Conseil Régional.

 

– Aménagement et entretien du bois de Lourdes largement insuffisant.

 

3- L’AVENIR DE NOS ENFANTS

 

- Avenir menacé de la Maternité, annoncé en 2007, et non défendu par l’actuel maire. Un projet de pôle petite enfance mal situé à l’entrée Nord de la ville, déjà embouteillée, au lieu de le regrouper à côté des écoles, ou de rénover les actuels établissements.

 

- Vétusté des écoles et du centre aéré ; et de beaucoup de bâtiments municipaux mis à la disposition d’associations.

 

– Mauvaise gestion du stationnement à la sortie des écoles.

 

- Aucune piscine disponible aujourd’hui pour nos enfants : obligation scolaire de se déplacer vers d’autres communes. Mauvais entretien de la piscine de la Coustète, ayant entraîné, avec un coût de fonctionnement de 70.000 €/an, sa fermeture.

 

– Le futur centre nautique sera financé par les Lourdais (6,8 M€), alors qu’il sera utilisé par les communes de la CCPL élargie. Pourquoi ?

 

- Non concertation avec les enseignants, les chefs d’établissements et les parents d’élèves sur les nouveaux rythmes scolaires.

 

4- LE LOGEMENT

 

-Flop de la Z.A.C. d’Anclades, avec des terrains trop chers : 5 maisons construites depuis 2004. Le caractère social du projet est irréalisable.

 

– Taxes communales trop élevées, véritable frein à l’urbanisation, et motif de départ de nombreux résidents. Lourdes a perdu 1.000 habitants entre 2006 et 2011.

 

– Perte ou baisse de services publics : E.D.F., Tribunal d’Instance, Gendarmerie, Hôpital…

 

- Manque de propositions pour les logements vacants du centre-ville, comme des hôtels fermés du boulevard de la Grotte.

 

– Dégradation du cadre de vie en centre-ville.

 

5- LES GRANDS TRAVAUX 

 

-Absence de travaux de prévention contre les crues du Gave depuis François Abadie. Aujourd’hui, 7 M € de travaux de restauration, suite aux deux dernières inondations.

 

– Long retard dans la maitrise des inondations pluviales récurrentes du boulevard de la Grotte.

 

– Mauvaise conception du parking souterrain place Peyramale, trop haut de 1 mètre. Coût du dernier aménagement rectificatif : 1.323.000 €.

 

– Malgré 5 M€ de travaux, l’ensemble des halles connaît encore des points noirs, comme les édicules qui ne font pas l’unanimité des commerçants. 

 

6- LA PROPRETE PUBLIQUE

 

- Sentiment général d’une ville touristique vieillissante et sale, avec des aménagements publics absents ou obsolètes, datant souvent du Centenaire : toilettes publiques, douches publiques, corbeilles, bancs, containers enterrés, système de ramassage inadapté : trottoirs-poubelles à partir de 19 h, alors que les touristes, dans le bas de la ville, sont nombreux jusqu’à la fin de la procession.

 

– Laisser-aller général, comme pour l’encombrement des trottoirs, la mendicité, les S.D.F. avec chiens, etc.

 

- Quartier sinistré comme celui de l’Egalité-Père de Foucauld : 10 immeubles en cours d’effondrement, effondrés ou rasés. Aucune initiative municipale, des paroles.

 

– Mauvaise gestion de la décharge de Poueyferré, avec empoisonnement de la Mouscle : procès en cours

 

- Absence de canisettes. 

 

7- LES PLACES PUBLIQUES, LES ESPACES VERTS

 

-Absence de politique de l’Arbre. Abattages très agressifs des arbres de haute futaie, comme au parking de l’Egalité, dans la côte d’Anjouan, à la villa Rachel, derrière l’école H. Auzon, etc.

 

-Trop de tontes pendant l’été, trop de massifs éphémères, économiquement lourds, au lieu de privilégier les grands arbres sur espace en pelouse.

 

-Insuffisance de parkings arborés de qualité, indispensables à toutes villes touristiques.

 

-Absence de jardins sociaux, depuis l’inondation de ceux de l’Arrouza.

 

-Platane classé Site inscrit, de l’école Honoré Auzon malade, suite à un élagage sévère par une entreprise non spécialisée (présence de champignon).

 

-Bois de Subercarrère insuffisamment entretenu : parcours de santé Vita abandonné, bassins dégradés, bancs et poubelles en mauvais état. 

8- LA SOLIDARITE

-Insuffisance des aménagements pour personnes à mobilité réduite, comme à la mairie.

 

-Absence de politique d’accueil et d’intégration des populations saisonnières issues de pays européens, comme les Roms.

 

-Sentiment ressenti de mépris hautain de la part de la mairie et des élus vis à vis des habitants.

9- LA SECURITE

 

-Sécurité insuffisante aux abords des écoles : par exemple, absence de trottoirs rue L. Capdevielle, derrière l’école H. Auzon.

 

-Dispositif de vidéo surveillance non fonctionnel : caméras fixes, absence d’opérateur

 

– Refus des aménagements sécuritaires demandés par l’Etat sur le passage à niveau de la rue de Pau, PN 181, ayant entrainé sa fermeture par le préfet. Et de nouveaux problèmes de circulation.

 

- Mauvais état de la caserne des pompiers. Promesse de reconstruction non tenue.

10- LES ENTREES DE VILLE

 

-Si les entrées Nord et Est de la ville viennent de connaître un effort d’embellissement, il n’en est rien pour l’entrée Sud, porte du Lavedan.

Rond-point à l’abandon depuis des mois.

 

11- LES TRANSPORTS URBAINS

 

-Absence de navettes Lourdes-Aéroport.

 

12- LES SPORTS

 

-Pas de politique sportive : pas de contrats d’objectifs pour les subventions. Pas de prorata au nombre d’adhérents.

 

-FCL XV : une politique municipale bien contestable, entraînant de piètres résultats.

 

-Mauvais entretien des salles et des équipements sportifs, négligence jusqu’à la détérioration : salle omnisport François Abadie, gymnase de la Coustète,

 

-Mauvaise conception de certains lieux, comme la salle des arts martiaux, impropre à la pratique, local du club de kayakistes, remontées d’eau, pas de toilettes au club house du FCL XI.

 

-Ostracisation de l’association sportive de l’Ophite, refus municipal du partage des installations sportives.

 

13- LA CULTURE

 

- Salle des fêtes-Espace Robert Hossein : 2.205.000 € de travaux. Lieu difficilement utilisable, avec des cuisines obsolètes. Inauguration à 100.000 €.

 

- Un Festival du Rire à 150.000 € pour 3 jours. Est-ce bien raisonnable ? C’est deux ans de fonctionnement de feue la piscine de la Coustète.

 

14- LE PATRIMOINE 

 

- Un château fort avec des travaux d’entretien très en retard : la DRAC estime ces travaux sécuritaires à près de 6 M€.

 

-Un Musée Pyrénéen vieillissant, mal exploité, aux vitrines vidées, sans politique volontaire, avec fréquentation en chute, 70.000 entrées, ne correspondant en rien à ce que devrait faire un tel site dans une ville recevant plus de 5 millions de visiteurs. Absence illégale de conservateur.

 

-Un lac de Lourdes sous exploité, avec un projet mort-né de ferme conservatoire dans la ferme de Baloum, laissée à l’état de ruine, depuis

 

-Un Béout, ancien haut lieu du tourisme local, laissé à l’abandon total.

 

-Un maire qui signe et persiste dans la démolition d’une tour comtale du XIII ème siècle.

 

-Une bibliothèque du Pyrénéisme avec plus de 10.000 ouvrages, qui dort dans les combles du château.

 

15- LA VIE DEMOCRATIQUE DE NOTRE VILLE

 

-Absence de transparence des actions municipales : refus d’information des élus d’opposition en conseil municipal, comme dans le cadre administratif.

 

-Judiciarisation des rapports avec les élus d’opposition et les blogueurs,

 

-Judiciarisation et dégradation des rapports avec l’administration : Architecte des bâtiments de France et commissaire-enquêteur Pinçon,

 

-Relations conflictuelles avec la Presse.

 

Jean Omnès

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