Echos,bruits et chuchotements...

Les états d’âme de Sylvain Peretto

A moins d’un mois du premier tour des élections municipales, le maire sortant de Lourdes n’a toujours pas bouclé sa liste. C’est du jamais vu ! Hier, Artiganave a reçu Michel Crauste. Lui aura-t-il dit qu’il le reprenait pour une nouvelle aventure ? Si tel était le cas, on en connaît plusieurs dans l’équipe sortante qui n’apprécieraient pas. « Nous au moins, nous étions présents », nous disaient dimanche deux colistiers qui achèvent leur mandat. Pour l’heure, la grande inconnue c’est Sylvain Peretto. Premier adjoint depuis deux mandats, l’architecte lourdais digère mal qu’Artiganave lui préfère Azot au poste de premier adjoint, en cas de succès bien entendu. Il a confié ses états d’âme à son cercle d’amis. L’un d’entre eux lui aurait même dit : « Qu’est-ce tu t’embêtes ? Qu’est-ce que tu vas faire dans cette galère ? » Sylvain Peretto hésite donc toujours. Avec JPA, ils devraient se revoir demain mercredi. Nous avons rencontré des Lourdais qui n’en reviennent pas : « C’est injuste ! ». Le premier adjoint sortant aura-t-il le panache de claquer la porte, comme il l’a annoncé à certains de ses proches ?

Anniversaire

Hier soir, après la réunion du bureau de la Communauté de Communes du Pays de Lourdes, Artiganave a rejoint un café du centre-ville. Il offrait le champagne à ses colistiers sortants et à quelques nouveaux sur sa future liste. La raison : la veille il avait fêté ses 60 ans. En fait, l’anniversaire était un prétexte. Ce que voulait Arti c’était resserrer les liens très distendus depuis quelque temps. On s’est laissé dire que certains voulaient lui offrir en guise de cadeau une canne à pêche pour occuper ces futurs temps libres. Même chez ses (anciens) amis, les gens sont méchants ! La veille, il avait eu droit à un bouquet de fleurs au foyer de l’association d’Anclades, chez son ami Rebollo.

Anclades : ça reste en famille

Michel Rebollo, président de l’association familiale du quartier d’Anclades, a passé la main à … sa fille Virginie Georgelin. Ainsi, il aura toujours un œil et une oreille sur ce qui se passe dans ce foyer qu’il a animé pendant 20 ans. Ce passage de témoin n’est pas du goût de tous les adhérents. On en connaît quelques-uns qui envisagent de ne pas reprendre la carte. Rebollo entend désormais se consacrer à son futur mandat d’adjoint à l’Urbanisme (s’il est réélu, ce qui est une autre histoire et où il n’a pas laissé jusqu’à présent un bon souvenir). Il vise également le siège de conseiller général de Lourdes-Est en 2015 sous l’étiquette UDI. Là encore, c’est loin d’être gagné…

Surpris !

L’actuel locataire de l’hôtel de ville ne pensait jamais que Michel Pélieu, président du conseil général, se déplacerait pour l’inauguration de la permanence de Josette Bourdeu. Rien d’étonnant pourtant quand on sait les liens politiques qui unissent les deux élus départementaux. Et puis, la présence de Michel Pélieu, c’est peut-être une réponse aux critiques souvent formulées à l’encontre du conseil général par Artiganave et certains de ses « snipers » du conseil municipal. Pour le meeting de la tête de liste « Lourdes, terre d’avenirs », le 19 mars au palais des congrès, une autre (désagréable) surprise attend aussi celui qui est confronté aujourd’hui à une impopularité croissante dans l’opinion publique lourdaise.

Déçu !

JPA s’attendait à ce que son déplacement au Vatican rencontre plus d’impact localement. En fait, personne n’a été dupe. L’invitation lancée au souverain pontife qui ne l’a pas reçu en audience privée avait un parfum électoral. Ça s’est senti jusqu’à Rome. Déçu encore ce pauvre Arti devant l’affluence venue au palais des congrès pour l’écouter évoquer son bilan 2001-2014. Sans compter quelques élus et futurs candidats de sa liste, ainsi que quelques employés municipaux récemment embauchés, il n’y avait que 45 personnes présentes ! Déçu toujours par la désaffection que connaît sa permanence de la place Marcadal, laquelle est bien souvent fermée ! Il manque quelqu’une pour l’animer. N’est-ce pas Jean-Pierre ?

G.M.