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Josette Bourdeu : "les projets sur la piscine et la maison de la petite enfance ne correspondent pas aux vœux des Lourdais"

samedi 8 février 2014 par Rédaction

Hier après-midi, Josette Bourdeu a continué de présenter les colistiers de son équipe qui participent depuis plusieurs semaines au projet de Lourdes Terre d’Avenirs. Deux d’entre eux l’accompagnent depuis 2008 au sein de l’opposition municipale : Bruno Vinualès et Philippe Subercazes. Trois nouvelles candidates viennent les rejoindre : Madeleine Navarro, Fabienne Borde et Nathalie Barzu.

Dans chaque point-presse, Josette Bourdeu et son équipe présenteront les éléments majeurs de leur projet pour Lourdes. «  Il faut maintenant entrer dans le vif du sujet et ne plus se soucier de polémiques stériles. C’est ce qu’attendent nos concitoyens », a souligné la tête de liste de « Lourdes, terre d’avenirs ».

Et d’enchainer : « La maison de la petite enfance a toujours été au cœur de notre projet municipal. Egalement, nous avons toujours souhaité, et ce depuis de nombreuses années, que Lourdes puisse offrir une piscine digne à ses habitants et touristes tant sur le plan architectural que sanitaire et technique.

Cependant, après 12 ans d’inaction, M. Artiganave a lancé dans l’empressement ces deux projets qui ne correspondent pas aux besoins des

Lourdais. Pour preuve, concernant la piscine, il n’y pas de bassin extérieur ni d’activités ludiques prévues (juste une pataugeoire...), alors que les Lourdais et visiteurs demandent bien naturellement à se détendre et à s’amuser durant l’été. Sachant que la construction de la piscine durera au moins 2 ans, nous ouvrirons dès cet été « Lourdes plage » au Lac de Lourdes. « Lourdes plage » s’inscrit dans un projet global de valorisation et d’aménagement de tout le site dans le but de créer un espace de vie familial, de détente et de loisir de pleine nature autour de la ferme Baloum et des bâtiments de l’ancienne et légendaire Frégate (aires de jeux et de repos, départs de promenades guidées, ballades à cheval, aménagement pédestre du tour du lac, terrain de badminton....)  ».

Avant de laisser la parole aux 5 colistiers, Josette Bourdeu devait préciser : « Ce projet comme tous les projets de notre programme, s’ils sont porteurs de qualité de vie et de bien-être des Lourdais, entrent dans notre dispositif de renouveau touristique et économique pour Lourdes. Pour revenir sur le projet de la piscine, nous tenons à construire un bassin extérieur qui se situera sur le lieu dédié au pôle enfance. En effet, nous voulons repenser totalement le projet d’accueil de la petite enfance. Je me suis toujours exprimée pour dire que la maison de l’enfance n’avait pas sa place au pôle Marqui. Fabienne va vous exposer pourquoi nous devons revoir ce projet et comment il répondra aux besoins d’accueil des familles et des enfants ».

Madeleine Navarro, 58 ans, professeur de français au collège de Sarsan. « Je me suis engagée auprès de Josette Bourdeu car sa priorité c’est l’éducation, les jeunes, leur emploi, leur avenir. Notre jeunesse et le lien intergénérationnel à travers les associations sont nos préoccupations et notre priorité  ».

Fabienne Borde est née, a grandi et travaille à Lourdes. Mariée à Jean-Christophe, un Lourdais, elle a 4 enfants. Sur un plan professionnel, elle mène deux activités de front : elle est installée sur la ville en qualité d’infirmière libérale depuis 1989 et elle est également puéricultrice, directrice technique de la crèche hospitalière St-Vincent-de-Paul depuis une douzaine d’années.

« Je suis particulièrement attristée par le lent déclin de notre ville ces vingt dernières années. Malgré son évident potentiel et son rayonnement international, il y a un manque flagrant d’ambition et de projets ; le dynamisme, les initiatives courageuses sont en berne au profit d’un repli navrant sur des querelles d’alcôve.

Le temps perdu ne se rattrape pas en quelques mois...

Nous ne pouvons continuer indéfiniment sur cette pente et invoquer sans cesse la fatalité pour justifier les ratés d’une politique brouillonne et coûteuse, sans véritable cap défini sinon de bricoler un semblant de bilan qui puisse faire illusion à quelques mois des élections.

Ce miroir aux alouettes ne trompe personne.

Aujourd’hui, il est urgent d’agir pour un vrai renouveau de Lourdes, de prendre le pas sur notre avenir plutôt que de subir les aléas de la conjoncture en baissant les bras. Il est temps de bâtir ensemble un projet qui soit véritablement fédérateur et innovant.

J’ai donc souhaité m’engager avec résolution aux côtés de Josette Bourdeu qui, selon moi, incarne sans ambiguïté ce nouvel élan. Les professionnels de la politique n’ont pas su préserver notre ville, l’heure est désormais au pragmatisme, aux mesures concrètes et audacieuses. Josette est avant tout une femme de terrain, une femme d’écoute et de proximité. Son équipe, notre équipe, se distingue par son sens des valeurs et son partage d’une même vision militante de l’avenir de notre ville, à travers une très large variété de compétences  ».

Nathalie Barzu

Nathalie Barzu est Lourdaise et issue d’une famille qui, depuis quatre générations, gère un hôtel et sa brasserie dans un des quartiers qui ont fait l’histoire de la ville, le boulevard de la Grotte.

«  Devant les nombreuses difficultés que notre profession rencontre, chaque année plus contraignantes, il est plus que temps d’unir nos forces entre les différentes zones hôtelières, qu’il s’agisse du boulevard de la Grotte, de la Merlasse, de l’avenue Bernadette Soubirous, de la rue de la Grotte ou du Paradis, pour infléchir enfin cette tendance.

Je ne fais pas de politique. Je suis simplement confrontée tous les jours à des problèmes qui sont ceux de beaucoup d’entre nous ou qui le deviendront tôt ou tard si nous ne nous décidons pas à réagir.

Sachons, ensemble, tirer dès aujourd’hui les bonnes leçons pour que, dans un avenir le plus proche possible, Lourdes et son économie touristique s’adaptent sans plus attendre aux enjeux et aux réalités de notre temps.

Cela ne peut se faire dans la division, comme c’est trop souvent le cas actuellement, quand un quartier est, sinon abandonné, opposé à un autre. Ce dont nous avons aujourd’hui besoin en priorité, c’est d’union.

Une union qui nous permette enfin d’envisager notre avenir sur le long terme, plutôt que d’avancer à vue et au coup par coup, et de l’envisager dans le respect d’un patrimoine qui nous est commun et non le bien de quelques-uns.
En m’engageant auprès de Josette Bourdeu, j’ai trouvé une réelle volonté de répondre à cette dynamique. C’est une femme d’action qui a le sens de l’intérêt général et qui sait s’entourer de gens d’expérience.

Nous partageons une même ambition : servir notre ville et que celle-ci, grâce à des projets qui soient dignes de l’esprit d’entreprise qui a longtemps caractérisé les Lourdaises et les Lourdais, retrouve enfin toute son envergure et son éclat ».

• Philippe Subercazes, conseiller municipal sortant

Bruno Vinualès

"Monsieur Jean-Pierre Artiganave, maire de Lourdes depuis 14 longues années, n’a désormais de cesse d’assener à qui veut bien l’entendre combien il aime sa grande petite ville !

Pourtant, comme président de la commission handicap et accessibilité, il ne s’est guère investi pour tenter d’améliorer la note déplorable de 8,80/20 obtenue par la municipalité en ce domaine. Il aime Lourdes, prétend-il, mais apparemment pas tous les Lourdais, ni les nombreux pèlerins malades ou handicapés qui, chaque année, par dizaines de milliers viennent y rechercher lumière et espérance.

En revanche, soi-disant sous couvert de l’architecte des Bâtiments de France, il n’a pas hésité à s’attaquer à la démolition de la tour du Moulin, symbole de notre patrimoine architectural commun, l’héritage de ceux qui autrefois ont su façonner l’une des villes les plus touristiques de France. Il a également totalement asphyxié l’économie du lac de Lourdes, l’un de nos plus anciens fleurons touristiques, en fermant ce site trois très longues années. Une décision calamiteuse et fataliste.

Loin de s’arrêter en si bon chemin, ne voilà-t-il pas qu’il boucle aujourd’hui dans la précipitation et avant obligation sanitaire, la piscine couverte après avoir scellé définitivement le sort du bassin de La Coustète quelques années auparavant. Pour les deux ans qui viennent, les Lourdaises et les Lourdais n’auront d’autres choix que de fréquenter les piscines de Tarbes ou d’ailleurs. Une situation inédite à Lourdes ! Tant pis pour nos sportifs et nos écoles, ou tous ceux qui nagent régulièrement pour entretenir leur santé.

La liste des fermetures opérées sous les différents mandats de Jean-Pierre Artiganave, élu sans discontinuer à la mairie de Lourdes depuis 25 ans, est encore longue. Je pense au Béout mais aussi au théâtre municipal. Et je ne cache pas mon inquiétude de le voir désormais pointer du doigt la station du Hautacam. C’est oublier, encore une fois, qu’il en demeure, économiquement parlant, l’acteur majeur. Il ne suffit pas de signer des chèques...

Reviendrais-je enfin sur le révoltant épisode de la fermeture, par arrêté préfectoral et pour raison de sécurité, du passage à niveau 181 ? Les Lourdais, notamment ceux qui ont été brutalement coupés du centre-ville, savent ce qu’ils doivent à leur bon maire, à son immobilisme et à son inaction sur ce dossier comme dans beaucoup d’autres.

Oui, en effet, notre grand petit homme, Monsieur Jean-Pierre Artiganave, maire de Lourdes depuis 14 longues années, peut se targuer d’aimer démesurément sa grande petite ville... Il nous en a donné chaque jour de son mandat de bien belles preuves ! C’est de l’amour vache ! Ou bien, je t’aime moi non plus !

Plus condamnable encore car nous touchons là à un grave problème de santé, je constate qu’après avoir été, comme élu, à l’origine de l’installation des antennes-relais de la Serre de Sarsan, il est resté désespérément sourd aux appels au secours des riverains de ce dispositif nuisible qui, sur la foi d’analyses indépendantes, réclamaient son démantèlement total.
Mais la santé de ses administrés est-elle seulement une préoccupation du maire sortant ? Le destin de notre centre hospitalier ne semble que très peu le concerner. Il subit les événements quand il s’agit d’abord de défendre un certain sens du service public.

Idem sur la question cruciale pour notre économie des trains de malades. Le dossier n’a pas avancé d’un rail, laissant à quai, dans des conditions indignes, les personnes fragiles et handicapées.

Décidément, l’humain ne préoccupe guère Monsieur Artiganave.

Parce que je préfère l’humanisme à l’arrogance et au mépris

Parce que je préfère la beauté intérieure à la méchanceté, le respect à l’humiliation

Parce que je préfère la vérité aux mensonges, l’honnêteté à la manipulation

Parce que je préfère la confrontation aux coups bas, la franchise aux sous-entendus

Parce que je préfère le projet de groupe à l’intérêt personnel, l’esprit d’équipe à l’ individualisme

Parce que je préfère l’expérience aux grandes théories, le dynamisme à la passivité

Parce que je préfère les actes aux paroles, la justice aux petits arrangements entre amis

Parce que je préfère l’action à l’immobilisme, la ténacité à l’acharnement

Parce que je préfère l’anticipation à la réaction, la vision à l’aveuglement

Parce que je préfère l’aventure à la routine, l’innovation à l’archaïsme

Parce que je préfère la sécurité aux risques non mesurés et rassurer plutôt qu’effrayer

Parce que je préfère la victoire à la défaite, le pardon à la haine

Parce que je préfère la chaleur à la glace et la lumière à l’ombre

Parce que je préfère enfin l’avenir au passé

J’ai décidé de m’associer pleinement à Josette Bourdeu afin que le renouveau dont Lourdes a besoin devienne une réalité. Au sein d’une équipe dont la diversité de compétences est une force incontestable, nous partageons une seule et même saine ambition, une seule et même motivation fédératrice : redonner à Lourdes des lettres de noblesse aujourd’hui perdues et réenclencher une dynamique indispensable à la reprise de notre économie, à l’emploi et à notre mieux vivre.

Ce n’est qu’en sachant nous adapter, en osant réellement innover que Lourdes redeviendra la capitale internationale qu’elle fût jadis. Le destin de notre ville est à portée de nos mains, à portée des mains des Lourdaises et des Lourdais qui veulent le changement.

Ensemble, continuons à croire en Lourdes, terre de Bonheur et terre d’Avenirs mais aussi aux femmes qui ont toujours et très largement contribué à la construction et la réussite de Lourdes".