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Première dans le rugby français : signature d’une convention entre Mme le procureur de la République et le comité Armagnac-Bigorre

jeudi 16 janvier 2014 par Rédaction

Hier après-midi, dans la salle d’audience du tribunal de grande instance de Tarbes, a été signée une convention entre Chantal Firmigier-Michel, procureur de la République et Antoine Marin, président du comité Armagnac Bigorre qui avait à ses côtés Alain Doucet, secrétaire général de la Fédération Française de Rugby et ancien président du comité Armagnac Bigorre. René Bordeneuve représentant les arbitres du comité était également présent. Les représentants du rugby départemental (joueurs et dirigeants), des officiels de la préfecture et du conseil général, du comité départemental olympique et sportif, gendarmerie et police nationale ont assisté à ce qui est une première en France pour le rugby. L’objectif de cette convention est d’accélérer et d’adapter les réponses pénales en cas de violence sur les stades. Une convention de ce genre avait déjà été signée entre Madame le procureur de la République et le district de football des Hautes-Pyrénées (lire).

Antoine Marin a spontanément répondu à l’appel de Mme Chantal Firmigier-Michel pour signer une convention qui renforcera la coopération entre les services concernés. Madame le procureur a souligné qu’il s’agissait d’un événement important dans la vie judiciaire. Elle s’est engagée à faire diligenter les enquêtes dès qu’elle aura eu connaissance de faits graves. Un mode de communication direct entre le parquet et le comité Armagnac-Bigorre sera mis en place. Une réponse pénale systématiquement adaptée à la gravité des faits commis sera apportée et cela pourra aller jusqu’à la comparution immédiate du ou des auteurs devant le tribunal correctionnel avec une possibilité d’interdiction de stade. Seront concernés : tout type de violence, les insultes, les menaces et les coups envers tous les acteurs du jeu. Aujourd’hui, le département n’est pas particulièrement concerné par ces incivilités."Nous devons rester vigilants" a relevé Antoine Marin.