Vite dit…Vite lu…

• Sur les pas de Bernadette. Alors qu’Alain Garrot, conseiller municipal PS, a marché dernièrement sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle et que le maire de Lourdes s’apprête à s’envoler pour la ville portugaise d’Ourém pour un jumelage avec la cité mariale, le conseiller général de Lourdes-Ouest José Marthe est lui resté en France puisqu’il a profité du pont de la Toussaint pour se rendre à Nevers où il est allé se recueillir sur la châsse de sa compatriote Bernadette Soubirous, située dans la chapelle de l’ancien couvent Saint-Gildard.

• Le centre de dialyse racheté. Depuis le 1er novembre, la clinique de l’Ormeau de Tarbes a repris l’exploitation du centre de dialyse Saint-Jean-le-Baptiste, situé route de Bartrès à Lourdes. Le personnel a été conservé à l’exception du directeur. A Tarbes, sera créé un service néphrologie avec deux médecins. Le centre de dialyse est un lieu qui permet notamment aux personnes dialysées de pouvoir venir en pèlerinage à Lourdes en toute quiétude. Mais les patients du pays de Lourdes et de la région s’y déplacent également en nombre.

• Journée des maires : JPA a brillé par son absence. Depuis qu’il est maire de Lourdes, J-P Artiganave n’a jamais assisté à la journée des maires qui a lieu tous les ans lors de la foire-exposition de Tarbes. Alors que la quasi-totalité des 473 autres maires du département y ont participé. A 5 mois du renouvellement municipal, il n’a pas jugé utile de s’y déplacer. « Comme d’hab ». Timidité ou suffisance ?

• Cabinet politisé. Deux proches collaborateurs d’Artiganave s’apprêtent à entrer en campagne pour briguer les mairies de Juillan et Ossun sous l’étiquette UMP. Patrick Picard, responsable du service juridique de la mairie de Lourdes, ne cache pas son intention de succéder à Robert Vignes, l’actuel maire PRG de Juillan, qui ne se représente pas. Sylvie Estanol, la secrétaire particulière de JPA, vise, dit-on, la mairie d’Ossun où le maire Charles Barréat ne briguera pas lui non plus un autre mandat. Ça méritera qu’on s’y intéresse de près.

• Confusion. L’éditorialiste du Figaro, Guillaume Tabard, a sans doute confondu Tarbes et Lourdes. Selon lui, des triangulaires avec le Front National pourraient faire perdre des municipalités à l’UMP, lors des élections de mars prochain. Il cite la ville de Tarbes dirigée par Gérard Trémège. Or, il n’y aura pas de liste Front National-Bleu Marine dans la ville-chef lieu. Par contre, ce sera le cas à Lourdes avec Claude Heintz dont la présence au second tour n’est pas exclue. Les électeurs déçus par l’UMP Artiganave se tourneront-ils vers le FN-BM ? C’est en tout cas ce qui est redouté dans le camp de l’actuel locataire de l’hôtel de ville, surtout après la dernière sortie du nouveau transfuge de l’UDI, Azot, le « Monsieur je sais tout » municipal, pas tendre avec le Front National lors de sa sortie médiatique.

• Rejet contre rejet. J-P Artiganave et son dernier carré de fidèles entendent mettre l’accent sur le « fiasco » de la politique gouvernementale et sur l’impopularité du président de la République pour se refaire une santé électorale. Et pour cela ils cibleront la liste de Josette Bourdeu (PRG), la plus menaçante pour eux. Il faut se souvenir en effet qu’elle avait été seulement battue de 168 voix, alors que l’UMP et Nicolas Sarkozy avaient encore à l’époque le vent en poupe. De l’autre côté, l’actuel maire de la cité mariale est confronté à un rejet de plus en plus grand de ses concitoyens. Il suffit d’aller dans la rue pour s’en rendre compte. Beaucoup de Lourdais pensent qu’il est temps de tourner la page d’Artiganave, aux affaires municipales depuis 1989. Quel rejet sera alors le plus fort ? La clé de l’élection de mars prochain se trouve dans la réponse. Le programme des candidats comptera aussi bien évidemment.