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Echos, Bruits et Chuchotements…

vendredi 20 septembre 2013 par Rédaction

Ce qui s’est dit et que vous ne lirez pas ailleurs...

Nous revenons sur l’unique déjeuner de presse de rentrée programmé hier, à 12h30, à l’hôtel de la Grotte et auquel bien évidemment lourdes-infos.com n’avait pas été convié. Nos lecteurs pourront constater une fois de plus que cela n’est pas gênant pour nous puisque nous vous en dirons plus qu’ailleurs.

13 : C’est le nombre de personnes (y compris Artiganave) qui se trouvaient autour de la table où avaient été conviés les représentants de la presse. On se demande d’ailleurs ce que certains (e) y faisaient. On ne fait pas allusion aux deux probables et futurs directeurs de campagne de JPA, le dir-cab Labordère et le DGS de la mairie Roussel-Devaux. On songe par exemple à Cathy Gautier, l’une des grandes copines du maire qui n’a pas arrêté de papoter au fond de la table avec DPP, la préférée correspondante de presse d’Arti. Interrogée par nos soins, dans le chiffre 13, la voyante Mamouchka y voit un mauvais signe. Fallait s’en douter.

400 : c’est la facture en euros de l’invitation artiganavienne qui sera réglée par la mairie de Lourdes pour ce déjeuner de presse. Les contribuables sont toujours généreux.

L’entrée a agacé Artiganave : Les membres de la presse présents ont été invités à poser des questions avant un long monologue du maire. La première a fait tiquer Artiganave qui s’attendait à ce qu’on lui demande s’il était ou non candidat en mars 2014. C’est le sort de Michel Crauste qui est venu sur la table. Arti ne s’est pas attardé dans sa réponse. Nous le faisons à sa place. Michel Crauste a bien envoyé sa lettre de démission au maire de Lourdes. Après l’avoir invité à s’expliquer comme nous nous l’avons révélé dans un récent écho, Artiganave et Michel Crauste sont convenus de se revoir lundi à la mairie. Les deux co-présidents du FCL XV, Jean-Pierre Armengaud et Jean-Claude Irigoyen, seront également présents. Si JPA ne revient pas sur certaines de ses décisions défavorables au club, le Mongol démissionnera effectivement. Si le reliquat de la subvention 2013 qui n’a pas été versée au FCL XV n’est pas débloqué, Michel Crauste rendra là encore son tablier. Pour expliquer le retard du paiement, Artiganave a invoqué les importants dégâts des inondations des 18 et 19 juin auxquelles la ville doit faire face. Il ne va pas nous faire croire que la commune de Lourdes en est à 30 000 ou 40 000 euros près quand on sait que le festival « Rue Barrée » a coûté pour deux jours 60 000 euros.

Trémège est-il à l’UMP ou à l’UDI ? : La question a été posée à un moment par DPP. Artiganave a fait semblant de ne pas entendre. On sait qu’entre Trémège, le maire de Tarbes et Artiganave, le maire de Lourdes, les relations sont des plus tendues. Entre eux, c’est la « guerre froide ».

Un sex-shop à l’Aquarium ? : Quel est votre projet pour l’Aquarium ? La question a été posée. Cathy Gautier a eu alors une parole lumineuse et de haut niveau, interrompant sans aucune retenue le maire : « Un sex-shop ! ». Ça a jeté un sacré froid autour des assiettes !

Arti-le-cumulard : JPA a attaqué Josette Bourdeu, l’adversaire qui lui fait si peur, sur le cumul des mandats. Elue, elle serait maire et conseillère générale. Elle ne pourrait pas consacrer tout son temps à la seule ville de Lourdes. Qu’aurait fait Artiganave qui n’a jamais tenté sa chance à des élections cantonales s’il avait été élu député puisqu’il s’était présenté aux dernières élections législatives où il a été piteusement battu ? En fait, lui-même est un sacré cumulard. Qu’on en juge : il est président de la communauté de communes du pays de Lourdes, là où il n’a jamais posé ses fesses dans le fauteuil présidentiel. Et où il quitte souvent les réunions hebdomadaires de bureau quand il ne quitte pas carrément les séances communautaires ! Il est aussi président du CCAS (Centre communal d’action sociale) où il ne pose jamais les pieds. Il est président de l’Agence nationale des chèques de vacances, ce qui l’amène fréquemment à Paris où l’accompagnent quelquefois si ce n’est souvent Labordère, son directeur de cabinet et DPP dont on ignore quel est le rôle. Il est président de l’office de tourisme dont il ne s’occupe pas, au grand dam des professionnels lourdais. Il est président du SMDRA (Syndicat Mixte de Développement Rural de l’Arrondissement d’Argelès-Gazost) dont il déserte la plupart du temps les réunions. Il est président du conseil de surveillance de l’hôpital de Lourdes. Il est là très mal placé pour s’en prendre à Josette Bourdeu, lui qui n’a pas lutté (malgré ses promesses de monter sur les barricades) pour défendre la maternité et le centre hospitalier. Il est président de la SEM de l’Accueil. Sans compter son activité professionnelle de cafetier. Quand Artiganave parle du cumul des mandats, il s’y connaît et ferait mieux de balayer devant sa porte. C’est l’hôpital qui se moque de la charité.

Le cap des 70 ans : Allez savoir pourquoi l’âge de 70 ans pour les élus est venu sur la table. Quel âge a José Marthe ? La question a été lancée en l’air. « Quand on arrive à 70 ans, il faut arrêter la politique », a lâché Artiganave. Avant que le maire ajoute : « José Marthe, c’est mon ami. J’ai collé des affiches pour lui (Hum !) ». Et d’enchaîner peu après : « Je rappellerai que dans la primaire de 2002, j’ai fait 37% et lui 21%). Est-ce quel le sujet est venu par hasard ? En tout cas, lui, il a dit qu’à partir de 70 ans, il ne se faisait pas de souci pour sa retraite. Faut-il entendre par là qu’il ne craint rien pour son pouvoir d’achat ? 

Le contournement de Lourdes : c’est la faute à Pélieu !

A entendre Artiganave, si le contournement de Lourdes n’avance pas, c’est la faute à Michel Pélieu, président du Conseil général. Il faut savoir que ce dernier envoie des courriers au maire de Lourdes et que ce dernier ne répond pas.

Les absences de Josette Bourdeu : Là où son commentaire va choquer de nombreux Lourdais, c’est quand il a dit que Josette Bourdeu avait été aux abonnés absents pendant un long moment. Chacun sait les raisons pour lesquelles elle avait pris du recul. L’allusion est cruelle.

Et sur Bruno Vinualès, qu’a-t-il dit ? : Bruno Vinualès, l’un de ses opposants les plus farouches, en a pris aussi pour son grade. Il défendrait des intérêts très particuliers. Pas gonflé quand on sait les privilèges qu’Arti accorde ça et là : notamment les embauches dont on pourrait lui mettre sur le nez ne manquent pas.

Silence radio sur les Sanctuaires : Au cours de ces trois heures d’entretien ou de monologue, en aucun moment, le maire « déjanté » n’a eu un mot pour les Sanctuaires. Faut-il y voir le signe d’un malaise ? Des propos peu flatteurs tenus en d’autres lieux pourraient le laisser penser.

Nationaliser le scrutin  : Artiganave ne mettra pas en avant son bilan dans la campagne municipale. Il est vrai qu’il n’est pas folichon. Il nationalisera le scrutin. Pas la peine de le dire, il y a longtemps qu’on le sait. Il nous étonnerait que ses adversaires ne l’amènent pas sur le terrain du bilan. Il n’y échappera pas.

Ça ne se bouscule pas au portillon : S’il n’a pas annoncé sa candidature, il n’en continue pas moins à chercher à renouveler sa liste. Cela n’a pas été évoqué au déjeuner de presse. Ce que l’on sait, pour en avoir discuté avec des personnes qui ont refusé ses avances, c’est que ça ne se bouscule pas au portillon. Il n’aurait pas aimé que l’on en parle autour de la table. Pour l’heure, trois noms seulement sont avancés dans les cercles les plus informés. Nous ne vous livrerons que les prénoms. A vous d’y mettre un nom : Odette, Philippe et Jacqueline ont-ils choisi le bon cheval ?

G.M.