Les ours dans les Hautes-Pyrénées : de nombreuses interrogations…

jeudi 13 juin 2013 par Rédaction

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Nous connaissons depuis
plusieurs années l’ours dit « Cannelito » qui se promène entre
Estaing et le Pays Toy en passant par Cauterets. Nous avons découvert la
curieuse arrivée de l’ours dit « Néré » à proximité d’Arras en
Lavedan. Et maintenant, les langues se déliant, il y en aurait un autre du côté
d’Arreau. Et si on nous cachait une nouvelle manœuvre de l’ONCFS ?

La dictature de la deep-ecology

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Cet ours de 9 à 10 ans
issu d’un croisement entre un male slovène et une femelle de souche pyrénéenne
tuée accidentellement par un chasseur à Urdos le 1er novembre 2004 a élu
domicile essentiellement dans le Pays Toy.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>L’an dernier, en mai
2012, sous la conduite du sous-préfet d’Argelès-Gazost, une réunion avait
rassemblé l’ensemble des acteurs du canton à la mairie de Luz. Le protocole
« ours à problème » était engagé en relation avec le Préfet de
l’Ariège confronté aux mêmes problèmes dans le Couserans. Mieux encore, ce
protocole devait être révisé par Pierre-Yves Quenette qui n’a jamais rien fait.
Comme toujours dans ce domaine, les promesses de l’Etat ne tiennent jamais.
Préfets et sous-préfets passent et ne reviennent jamais. Quenette reste et
impose sa loi, celle du mensonge et de la manipulation comme l’ADDIP l’a
dénoncé à de nombreuses reprises. <a
href="http://www.pyrenees-pireneus.com/Environnement/Institutions-Commissions/Union-Europeenne/Groupe-Travail-Grands-Carnivores/2013-04-20-Mensonges-ONCFS-Quenette-Ours-Pyrenees-Conseil-Europe.html">http://www.pyrenees-pireneus.com/Environnement/Institutions-Commissions/Union-Europeenne/Groupe-Travail-Grands-Carnivores/2013-04-20-Mensonges-ONCFS-Quenette-Ours-Pyrenees-Conseil-Europe.html

Conclusion : A défaut d’ours à
problème, les problèmes d’ours persistent sans que personne n’y fasse rien en
dehors de quelques discours de compassion sans grand intérêt. On observe, on
constate et surtout on reporte la faute sur les éleveurs qui n’ont qu’à
s’adapter sans jamais avoir été consultés au départ du projet et ainsi aboutir
à 30 ans de problème. C’est ouvertement la « dictature
de la deep-ecology »,
l’écologie profonde, qui milite en faveur du tout sauvage avec la complicité de
quelques fonctionnaires clairement identifiés et dont nous parlerons très
prochainement.

Le dernier bilan de l’ours

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Le bilan sur le troupeau
de René Sabatut de Pragnères est de 5 brebis mortes dont une euthanasiée après
avoir enduré des souffrances inacceptables. Cinq autres brebis sont disparues
et, de ce fait, ne seront probablement pas indemnisées.

Des conditions insupportables

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Les éleveurs doivent
respecter des règles très précises en matière de bien-être animal. Les
associations environnementales passent leur temps à critiquer, revendiquer et
exiger des mesures toujours meilleures. La dernière chez certains extrémistes
étant de ne plus manger de viande pour éliminer les souffrances dans les
abattoirs. Les mêmes veulent préserver les ours et les loups. Mais ils ne
disent jamais un mot lorsqu’il s’agit des bêtes en estive, moutons, bovins,
équins, qui, attaquées par les grands prédateurs carnivores, subissent des
souffrances abominables. Ces grands prédateurs ont le droit de se nourrir, mais
pas l’humain. Selon eux, ces prédateurs ne prélèvent que leurs besoins alimentaires.
Mensonge et aveuglement idéologique. La preuve est faite à chaque attaque.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>La brebis dont nous
montrons la photo a dû être euthanasiée. Pourquoi ? L’ours n’a mangé que
les mamelles et la bête est restée vivante. Il choisit les morceaux qui sont
les meilleurs à son goût et laisse le reste sur place, mort ou vivant. Voilà
les conditions de bien-être animal vues par les ours et… les écologistes. Et,
manifestement, c’est normal pour ces associations.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Selon le chef de
secteur du Parc National des Pyrénées,
l’ours serait parti vers la vallée de Campbielh où d’autres troupeaux sont sur
place. A quand la prochaine prédation sans rien faire ? Car,
légalement, c’est bien à l’Etat
d’assurer la protection des troupeaux et non aux éleveurs. Mais lorsque nous
avons la preuve que l’ONCFS met volontairement des « pièges » à ours
dans les estives pour attirer l’ours et recueillir des indices, n’y a-t-il pas
de la part de l’ONCFS une volonté de provoquer des incidents ?

Et les autres ours ?

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Un phénomène s’est
produit en toute discrétion au-dessus d’Arreau au lieu-dit « La
Hosse » aux environs du 8 juin. Un constat aurait été effectué par l’ONCFS
le 9 juin sur un bélier blessé. Selon nos informations, il s’agirait d’un ours.
Mais lequel ? Ou laquelle ? Parce qu’il peut s’agir d’une femelle.
Qui vient d’où ? Pas d’Espagne. Il n’y en a pas sur ce versant. Par
contre, des ours, il y en a déjà eu dans la Barousse, pas très loin du Luchonnais.
Et, par la montagne, la Barousse n’est pas loin des montagnes d’Arreau.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>De l’autre côté, le mâle
dit « Néré » arrive, comme par hasard, à Arras en Lavedan après avoir
laissé des traces à Béost. Et c’est Jean-Jacques Camara (ETO) qui le suit à la
trace. Très fort pour suivre un plantigrade dont on dit qu’il est « très discret ». Encore plus
fort pour tomber par hasard sur une trace dans un lieu où il n’est pas, à
priori, annoncé. Lorsque chasseurs et
éleveurs de Bruges avaient parlé de la présence de l’ours sur le Merdanson, on
leur avait ri au nez. Critiqués et qualifiés d’affabulateurs, l’affaire avait
fini par être classée dans la rubrique des rumeurs. <a
href="http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/ours/France/Rumeurs/Rumeurs-des-estives-et-des-vallees-des-Pyrenees.html">http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/ours/France/Rumeurs/Rumeurs-des-estives-et-des-vallees-des-Pyrenees.html
Et s’ils avaient eu raison ? Nous
pouvons aussi poser cette question : Est-ce que Jean-Jacques Camara et,
bien entendu, Pierre-Yves Quenette, ne se paient pas notre tête ?

Ils veulent leur faire faire des oursons ?

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Un mâle ou une femelle
à l’Est, un mâle à l’Ouest, les deux se déplacent l’un vers l’autre… Est-ce
que, par hasard, à défaut de pouvoir introduire d’autres ours, les apprentis
sorciers de l’ETO ne sont pas en train d’organiser une rencontre en vue de nous
fabriquer des petits ? Ce n’est qu’une idée… Mais une idée qui nous fait
poser beaucoup d’interrogations qui devront avoir des réponses dans les jours à
venir.

Louis Dollo

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>

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