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Echos, bruits et chuchotements...

mardi 2 avril 2013 par Rédaction

Devant le fait accompli

L’opposition municipale lourdaise se plaint souvent et à juste raison d’être mise devant le fait accompli. On en apporte une fois de plus la preuve. Jeudi soir, le conseil municipal sera réuni en séance publique. Et la 3e question qui sera examinée porte sur la dénomination de la salle des fêtes. On sait que lors d’une récente conférence de presse, le maire Artiganave en avait dévoilé l’appellation. Il faudra désormais

baptiser la salle des fêtes rénovée « Espace Robert Hossein ». Nous n’avons aucune observation à faire sur le choix. Robert Hossein, grand acteur, grand comédien et grand réalisateur, a été durant ces dernières années, un grand fan de Lourdes.

En réponse au président de la commission de la Culture qui précisait que c’était au conseil municipal d’entériner cette proposition, une élue de l’opposition avait regretté de ne pas avoir été consultée, même si le choix retenu lui convenait. Pour elle, il ne s’agit pas d’une proposition puisque déjà actée et relatée par ailleurs dans la presse locale. Le principe est évidemment contestable et peu démocratique. Ce qui, personnellement, ne nous surprend pas. Un élu de la majorité municipale a rappelé que le maire de Lourdes avait souhaité entreprendre une démarche participative en demandant aux Lourdais de donner un nouveau nom à la salle des fêtes. Et de souligner dans la foulée que l’appel à la population avait obtenu un grand succès. Renseignements pris, ce sont un peu plus de 50 réponses que la mairie a reçues. Tu parles d’un succès !

L’espace « Robert Hossein » sera inauguré le 12 avril. Le 13 avril, sera jouée la pièce de théâtre de S. Azzopardi (à ne pas confondre avec l’expression « Azot pardi ! »). Robert Hossein sera présent. Intitulé de la pièce : « Dernier coup de ciseaux ! » Ça ne peut pas mieux tomber pour Arti-le-Sécateur quand on connaît l’expression les « ciseaux d’Anastasie », synonyme de censure dans la presse. Cette comédie policière interactive coûtera 13 500 euros. Sera-t-il proposé ce soir-là au public de partir à la recherche de la taupe qui hante les esprits de nos élus de la majorité municipale ?

Budget du 2ème festival du Rire : 107 000 euros

Le 2ème festival du Rire, cher à nos deux gais lurons Labordère et Dahman, qui avait fait un bide l’été dernier aura lieu cette année, du 28 mai au 1er juin, à la salle des fêtes de Lourdes « new look ». Le spectacle d’ouverture sera gratuit. Le tarif normal pour un spectacle sera de 15 euros. Il sera de 8 euros pour les jeunes, les étudiants, les demandeurs d’emploi et les seniors. Le budget annoncé est de 107 000 euros. Comprend-il le transport, l’hébergement et la restauration ? Y aura-t-il plusieurs centaines d’invitations comme en 2012 ? Dans l’affirmative, qui en sera destinataire ? Habitué de nous transmettre des lettres recommandées avec AR, le transparent « Arti » nous fera-t-il l’honneur de nous répondre ?

Artiganave candidat : oui ou non ?

Si l’on en croit son très proche entourage, Artiganave devrait annoncer d’ici une quinzaine de jours sa décision concernant les municipales de mars 2014. JPA a beaucoup consulté. Il ne cache pas qu’il lui faut renouveler largement son équipe. Il doit trouver au minimum 25 noms nouveaux ! Et là ça se corse, car il n’a pas beaucoup de réponses positives pour amorcer une mandature supplémentaire et dépasser les 30 ans d’élu . D’aucuns ne lui ont pas dit mais c’est bien la possible sanction de l’électorat lourdais qui les fait hésiter. Fournirait-il autant d’efforts (multiplication des conférences de presse pour s’assurer une couverture médiatique, lancement de certains chantiers, réceptions diverses) s’il devait rester à la maison ? D’un autre côté, une fatigue se lit souvent sur son visage. Il est irritable. « Il en a marre de prendre des coups !  », nous confiait l’un de ses supporters. « Pourquoi penses-tu qu’il s’est fait voter une protection fonctionnelle ? », nous répondait un de ses premiers lieutenants. Mais alors s’il n’était plus maire, pourrait-il continuer à bénéficier de la protection fonctionnelle qu’il devrait faire jouer sous peu ?

Enfin on les a !

De quoi s’agit-il ? Des sommes virées entre 2009 et 2011 par la ville de Lourdes et la CCPL à Delfina Pinto-Pereira et à Cathy Gautier, deux très

proches plumitives d’Artiganave, qui ont exercé leurs talents pour la réalisation des bulletins municipaux et communautaires, des publications qui ont laissé le souvenir d’un travail loin d’enthousiasmer les contribuables lourdais et du pays de Lourdes. Rappelez-vous des 32 fautes d’orthographe relevées dans le premier numéro du magazine de la Communauté du Pays de Lourdes daté de juillet 2009. Durant ces trois années, on arrive à un total de 55 160 euros pour les deux « prestataires » ! Nous vous détaillerons les virements au fil de nos « Bruits et chuchotements… » Pourquoi nous vous parlons de ça ? Parce qu’il s’agit d’argent public, et que les contribuables lourdais ont le droit de savoir ce que l’on fait avec leurs impôts. Serge Labordère, le dircab, nous avait dit quelques semaines après sa prise de fonction, qu’avec lui, le temps de la médiocrité serait passé. On allait voir ce qu’on allait voir : eh bien, il n’a sans doute fait que survoler le dernier

édito de son patron Artiganave dans le numéro de mars de « Vivre Lourdes », lequel JPA évoquant la saison culturelle lourdaise à venir n’hésite pas à se lâcher : «  Elle (la saison culturelle) se présente sous les meilleurs hospices … » (sic). Où l’actuel locataire de l’hôtel de ville avait-il la tête ? Est-il obnubilé par le pôle gérontologique qui pourrait à terme se substituer au centre hospitalier de Lourdes dont il n’est pas un ardent défenseur. La preuve, lors de la venue à Tarbes, de la nouvelle directrice de l’agence régionale de santé, il a été le seul des principaux élus départementaux à ne pas s’exprimer sur le dossier « Santé ». Il n’a ouvert la bouche que pour mâcher son chewing-gum à pleines dents !