Les infos de Lourdes et du Pays de Lourdes

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Artiganave-le-procédurier lance l’année 2013…

mercredi 2 janvier 2013 par Rédaction

Entre Noël et le Jour de l’An, c’est traditionnellement un temps de paix et de sérénité. L’heure est plutôt à la communion et à la concorde. C’est ce que nous avons respecté dans une période généralement qualifiée de « trêve des confiseurs ». Nous nous sommes donc interdits d’évoquer certains sujets, pas toujours politiques (encore que !) comme par exemple la crise qui secoue le FCL XV. Un autre n’a pas du tout respecté ladite trêve. Il a sorti la grosse artillerie. Vous aurez deviné : il s’agit d’Artiganave, l’encore maire de Lourdes. Nos lecteurs se souviennent sans doute de l’incident (http://www.lourdes-infos.com/65100lourdes/spip.php?article6857) survenu le vendredi 14 décembre 2012, à l’hôtel Solitude, lors du repas des employés communaux et de la Communauté de communes du Pays de Lourdes. Notre article du samedi 15 décembre 2012, intitulé « La sale soirée d’Artiganave : Bruno Vinualès réclame des excuses et Lourdes-Infos.com aussi ! » (http://www.lourdes-infos.com/65100lourdes/spip.php?article6864) a eu des effets ravageurs pour l’intolérant premier magistrat lourdais.

Lui qui voue lourdes-infos.com et son rédacteur en chef aux gémonies, lui qui fait de la rétention d’information à l’encontre du premier media lourdais, lui qui refuse de répondre à une lettre ouverte depuis plus de 968 jours et encore davantage à notre lettre recommandée en date du 6 novembre 2009 (soit à la date de ce mercredi 2 janvier 2013 : 3 ans, 1 mois et 26 jours), a d’abord demandé à son secrétariat particulier de la mairie de nous envoyer un courriel , le 17 décembre 2012, où il nous réclamait un droit de réponse par rapport à l’article du 15 décembre 2012. Etonnant tout de même de la part de quelqu’un qui se targue de ne pas nous lire ! Et étonnant encore plus de celui qui reste muet devant nos demandes d’explications : pourquoi a-t-il décidé, du jour au lendemain, d’envoyer à l’ensemble des services municipaux la note suivante ?  : " Concernant tous les gestes de communication en direction de la presse locale, je vous rappelle que Monsieur le maire ne souhaite pas que lourdes-infos.com reçoive d’invitations, informations ou toute autre type de communication émanant de la ville de Lourdes. Je vous remercie donc de retirer ce média des fichiers municipaux ". Une note particulièrement révélatrice et que nous n’avons pas jugé bon, jusqu’à présent, de faire parvenir à la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs). Ce n’est pas lourdes-infos.com qu’il sanctionne par cette décision. Cela ne contrarie pas, bien au contraire, le succès de ce qui est devenu le média préféré de plusieurs milliers de Lourdaises et de Lourdais. Ce sont bel et bien ses administrés qu’Artiganave sanctionne en ne nous faisant pas parvenir les arrêtés municipaux, les annonces de spectacles, les animations diverses, etc. Qu’il nous écarte de ses conférences de presse, ça ne nous gêne pas. Le plus souvent c’est pour se faire mousser. En notre absence, il ne risque pas de devoir répondre à des questions qui pourraient être gênantes, nous appuyant sur près de 45 ans d’expérience professionnelle et d’une soixantaine d’années de présence dans la cité mariale. Et un droit de réponse toujours encore plus étonnant lorsqu’il prend uniquement pour cible Bruno Vinualès, l’hôte des lieux, oubliant et c’est quand même un peu gros de faire référence à l’incident nous concernant. Voilà les raisons qui nous ont dicté de ne pas mettre aussitôt en ligne ce curieux droit de réponse.

Artiganave a pour les autres des exigences qu’il n’a pas envers lui-même. Il a choisi d’emprunter la voie procédurale. Il a saisi un cabinet d’avocats parisiens pour s’occuper du dossier. C’est ainsi que nous avons reçu un email le 28 décembre (confirmation doit être faite par lettre recommandée qui ne nous est pas parvenue en ce mercredi matin 2 janvier 2013) émanant de Maîtres Alexandra Godon et Rémi-Pierre Drai, avocats associés, basés 64 rue de Miromesnil à Paris 75008. Il nous est demandé d’insérer ledit droit de réponse. Il met toujours en cause Bruno Vinualès et il fait l’impasse sur son « invitation » à nous faire sortir de la soirée, alors que nous avions été invité, rappelons-le. Si nous n’avions pas été présent, l’incident aurait-il eu lieu ? Il nous est donc demandé d’insérer le texte d’Artiganave sans modification, ni altération. (On connaît l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881). Et il y est ajouté « ni commentaire ». Alors là, c’est une autre affaire car l’explication artiganavienne ne correspond du tout à ce que nous avons vécu ce fameux soir du 14 décembre 2012. Commentaires, il y aura dans un article différent de celui que nous publierons au retour à Lourdes de Bruno Vinualès, actuellement en déplacement à l’étranger.

2013 commence sur les chapeaux de roue…

G.M.