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Rencontre annuelle des anciens de l’école Honoré Auzon (1949-1954)

jeudi 21 juin 2012 par Rédaction

Comme chaque année, merci à vous tous d’être venus pour
cette agréable journée.

Tous les ans, quand je foule cette cour, j’éprouve la même
émotion indéfinissable. Cette émotion est d’autant plus forte que je la partage
avec vous à travers une sincère amitié certes aussi naturelle que lorsque nous
étions enfants mais confortée et fidélisée par le plaisir de nous être
retrouvés après bien des années. Il y a quelques mois, je griffonnais, comme
cela m’arrive parfois : "L’amitié
pouvant se décliner selon divers degrés, la fidélité en amitié devrait être une
éternelle vérité
." Pour nous elle l’est.<span
style='mso-spacerun:yes'> Nos rencontres de juin en témoignent.

Chaque fois que je pense à cette école ou que je la revois,
je me dis que, dans ce lieu, nous avons acquis les bases du "<b
style='mso-bidi-font-weight:normal'>Savoir" pour nous permettre
d’assimiler les connaissances adaptées à notre personnalité, à nos aptitudes, à
notre évolution afin d’accomplir le plus harmonieusement nos vies. Aujourd’hui,
nous pouvons tous estimer que malgré les difficultés et les aléas qui jalonnent
inévitablement l’existence, nous avons, tout compte fait, réussi globalement
nos vies.

Le savoir est une exigence ne serait-ce que pour le
savoir-faire que chacun acquiert inévitablement dans le cheminement qu’il suit
ou le savoir-vivre qui permet de faire les choses de façon plus heureuse.

Le savoir englobe des connaissances multiples et variées. Il
peut susciter des déconsidérations personnelles, voire des complexes. Alors
j’aime à rappeler la phrase de Jules FERRY :

"<i
style='mso-bidi-font-style:normal'>Il ne s’agit pas d’embrasser tout ce qui est
possible de savoir mais de bien apprendre ce
qu’il n ’est pas permis d’ignorer."

Ce principe reste toujours d’actualité.

Concernant le savoir, je ne peux éviter d’évoquer la
citation très connue de SOCRATE rapportée par CICERON :

" normal'>Tout ce que je sais, c’est que je ne sais pas."

Elle peut être complétée par celle de CONFICIUS :

" normal'>Savoir que l’on sait ce que l’on sait et que l’on ne sait pas ce que
l’on ne sait pas, voilà le vrai savoir
."

Evidemment faire croire que l’on sait, alors que les
carences sont vite apparentes, est à éviter et il y a du vrai dans
l’affirmation de Francis BACON :

" normal'>Un homme n’est que ce qu’il sait."

Et si on se réfère à VAUVENARGUES :

" normal'>Il ne faut point juger les hommes par ce qu’ils ignorent, mais par ce
qu’ils savent, et par la manière dont ils le savent
."

Il est certain que l’acquisition du savoir est plus aisée
dans un milieu et un entourage favorisés. Cela est toujours présent dans le débat
de l’égalité des chances.

Enfin pour moi "savoir"
c’est tout simplement "être"
dans son acception la plus louable, humaniste et humaine. J’ai certainement été
très influencé par une citation découverte il y a bien longtemps :

" normal'>Savoir, ce n’est-jamais <span
class=SpellE>qu ’un
degré, un degré pour être, et il n’est de véritable savoir que

<i
style='mso-bidi-font-style:normal'>celui
normal'> qui peut se transformer en être."

Curieusement cette citation est restée bien ancrée dans ma
mémoire. Hélas je n’ai pas retenu et je n’ai pas retrouvé l’auteur même en
interrogeant des personnes qualifiées ou en cherchant sur Internet. Je ne
désespère pas dans le cadre de notre groupe et, notamment, certain des
compétences de Michel (DUASO) particulièrement très pointu pour les recherches
sur Internet. Comme chaque fois que je l’ai sollicité, il va trouver.

Pour terminer je ne peux m’empêcher de reprendre la fin d’un
texte que je me suis amusé à reporter sur une feuille après m’être occupé
l’esprit en jouant avec le verbe et le nom être.., alors que je me rasais... :

normal'>Savoir

normal'>Pour être

normal'>Ce que doit être

<i
style='mso-bidi-font-style:normal'>être
normal'>

normal'>Pour un Être

normal'>Digne d’être

normal'>Un Être.

Penser en se rasant a eu sa mode mais comme toute mode elle
peut disparaître. En tout cas, j’espère qu’à ce moment de la matinée, je ne
vous ai pas trop "rasés".

Et maintenant, place à la suite des festivités, au
savoir-vivre avec un bon repas, nos discussions, les chansons ... et cela,
toujours, dans la cordialité, la joie et la gaieté.