Echos, bruits et chuchotements...

• L’affiche rose malabar

A l’évidence, l’affiche choisie par Artiganave pour les élections législatives interpelle les gens. Et si on en juge par les réactions retenues, non seulement à Lourdes mais aussi dans le reste de la 2ème circonscription, les gens s’étonne de la couleur qui recouvre le visage du grand « sécateur » lourdais. Ça ressemble carrément à du rose « malabar » !

Est-ce qu’il a mal supporté le maquillage avant la prise de vue ? A-t-il été victime d’une mauvaise retouche sur Photoshop ? Ou a -t-il voulu rendre hommage à la célèbre marque de chewing-gum française créée en 1958, lui qui en aurait été particulièrement fan à l’époque (il avait 4 ans) ? Ou est-il tenté d’entonner le refrain « Produire français » repris, cette année, par presque tous les candidats aux élections et de larguer ainsi « Hollywood » et ses fameuses dents blanches ? Au fait, il n’y a pas si longtemps, c’était courant de voir « Arti » mâchonner le chewing-gum dans les réunions, en conférence de presse ou dans les séances du conseil municipal. Le signe de la grande classe ! Faut-il y voir une explication dans ce personnage compliqué ?

• Fera-t-on appel à des figurants ?

Dans le camp artiganavien où l’heure n’est plus à l’optimisme, on craint que la réunion publique qu’il a, enfin, décidé d’organiser ce prochain jeudi soir à Lourdes soit un véritable bide. Consigne a été donnée à chaque élu de sa majorité municipale et au peu de militants qu’il lui reste d’amener 5 personnes pour remplir le palais des congrès, sur le coup de 21h. Faudra-t-il, en dernière minute, appeler des figurants ? Lui qui privilégie particulièrement le théâtre municipal de Norbert Dahman, celui-là même qui est président du cercle de la diversité. Et dont certains des jeunes acteurs ont aussi pour un goût prononcé pour distribuer les tracts électoraux de l’actuel locataire de la mairie.

• JPA danse avec le feu !

Nous avons été contacté par des parents d’élèves d’écoles de danse lourdaise à propos du gala de danse qui ouvre chaque année les fêtes de la Saint-Pierre à Lourdes. L’an dernier, le 21 juillet, nous avions déjà abordé le sujet (lire). Visiblement, la municipalité n’en a pas tenu compte. Fallait-il que nous en reparlions ? D’abord une précision : nous ne faisons que relater une information qui risque de prendre de l’ampleur d’ici le 29 juin prochain. Nous ne visons aucunement l’école de danse concernée dont nous reconnaissons la bonne tenue et la qualité. Nous l’avons déjà dit, ça figure dans notre logo : nous sommes un journal indépendant en ligne, animés dans cette affaire par un souci

d’information et si ça doit faire des vagues, son responsable sera tout trouvé : il est dans son fauteuil de premier magistrat. Pas mal d’élèves d’écoles de danse lourdaises s’attendaient à se produire place du Champ-Commun devant le public toujours nombreux. « Maman, est-ce que c’est à notre tour de danser pour les fêtes de la Saint-Pierre ? » Cette interrogation, les mères de famille ont été nombreuses à l’entendre. Eh bien non, leur a répondu la responsable d’une autre école de danse locale importante. Et de leur montrer la convention (fac-similé) qui a été signée depuis 2008 entre la municipalité lourdaise et l’école de danse choisie par Artiganave. Résultat des courses : une pétition a vu le jour et aurait recueilli plusieurs centaines de signatures. Et il se chuchote maintenant la possibilité d’une manifestation devant la mairie le jour du gala voire pendant le spectacle. Voilà ce qui arrive quand on danse avec le feu !

• Les camping-cars font débat chez les professionnels : le maire est aux abonnés absents !

Vendredi dernier, à l’occasion de l’inauguration de l’antenne lourdaise de la CCI, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, François-Xavier Brunet a terminé son allocution par les propos suivants : « Mon cher Jean-Pierre, je vais te céder la parole sans avoir fait à ton égard le clin d’œil appuyé que tout le monde comprendra » (allusion bien évidemment à sa candidature aux élections législatives). Ce qui provoqua la réaction d’Artiganave : « Attention à ce que tu dis ! Il y a des âmes qui ne sont pas toujours charitables mais comme nous sommes dans la ville de la fraternité et de la charité, je me plais à te saluer mon cher François-Xavier, monsieur le Président. » Fraternel et charitable Artiganave ? Il n’en donne pas souvent l’exemple. La preuve n’allait pas tarder. A la fin de son discours, il interpellait à haute voix le président de l’association des Campings Lourdais, présent parmi les invités. Le ton est monté pendant quelques secondes. Pourquoi cette agression verbale ? Depuis trois ans, il semble qu’il y ait du tirage entre le maire de Lourdes et les responsables de campings de la cité mariale. Ces derniers accusent la ville de Lourdes de concurrence déloyale à propos des camping-cars stationnés sur l’aire du paradis. Ils réclament une entrevue avec le fraternel et charitable maire de Lourdes qui fait la sourde oreille, alors qu’il se revendique dans sa campagne électorale comme le représentant des territoires ! Une conférence de presse devrait se tenir prochainement à laquelle assisterait le président régional de l’hôtellerie de plein air, Michel Dubié.

• CCPL : la contrariété du président

Président de la Communauté des Communes du Pays de Lourdes où il brille par son absence, Artiganave s’appuie beaucoup sur son premier vice-président Georges Castres, responsable de la commission des finances, que d’aucuns ont surnommé « le grand argentier ». Aujourd’hui, les plus proches élus de JPA fulminent. Ils traduisent sans doute l’irritation de celui qui ne pilote plus rien à la CCPL. Figurez-vous que Georges Castres s’affiche dans le comité de soutien Jeanine Dubié, l’adversaire PRG-PS d’Artiganave aux Législatives. « Qu’il soit de gauche passe mais il aurait pu avoir des égards envers son président, exercer un droit de réserve et ne pas afficher publiquement sa préférence » , nous disait un autre vice-président qui se demande comment vont se dérouler les prochaines réunions de bureau. « Vont-ils se regarder en chiens de faïence ? ». En tout cas, Castres a placé ses pions : en cas d’alternance, il pourra s’installer dans le fauteuil présidentiel de la CCPL…