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Echos, bruits et chuchotements...

jeudi 31 mai 2012 par Rédaction

Le moral dans les chaussettes

Il y a quelque temps pas si lointain d’ailleurs, gagné par une euphorie dont on se demande d’où elle pouvait provenir, l’entourage d’Artiganave – du moins ce qu’il en reste – affichait une confiance dans son chef de file. Il le voyait élu sans coup férir à l’assemblée nationale et ce d’autant plus que la députée sortante Chantal Robin-Rodrigo (PRG) ne se représentait pas. L’une de ses fidèles supportrices qui l’escorte un peu partout annonçait même qu’elle serait en juillet prochain attachée parlementaire de JPA. Fichtre ! Et puis, il a fallu déchanter et remettre les pieds sur terre. L’élection présidentielle est passée par là. Arti-la-

Censure qui supportait Nicolas Sarkozy a dû se rendre à l’évidence : la droite n’est plus majoritaire à Lourdes. Le coup a été dur à encaisser. A son palmarès, il restera le maire où le candidat de droite à la présidentielle aura été devancé à Lourdes par le candidat de gauche et président de la République. « S’il avait mouillé la chemise pour « Sarko », peut-être le score aurait été inversé à Lourdes  » regrette-t-on toujours dans le camp UMP. Il lui a fallu ensuite se lancer dans la bataille des législatives où il entend aussi tester sa popularité. Et c’est très vite qu’il s’est rendu compte que son discours n’était pas souvent compris de son auditoire. Hier soir encore, à Ossun, plusieurs de la cinquantaine des personnes présentes à sa réunion se demandent ce que le voisin lourdais a voulu dire. Ce jeudi matin, ils cherchent toujours des explications en feuilletant le dictionnaire. Il est vrai que les réunions artiganaviennes ne rencontrent pas beaucoup de succès. Le public n’y est pas nombreux et ça manque de punch. Son style de campagne fait aussi jaser. Son fourgon ambulant qui lui sert de permanence attend les clients, pardon les électeurs. Sa documentation qu’il a du mal à distribuer ne passionne personne. Et puis ce qui a fini de mettre son moral dans les chaussettes, c’est notre consultation où bien qu’après avoir invité ses supporters à venir voter, il est largué par Jeanine Dubié, la candidate PRG-PS, qu’il s’était promis de « corriger ». 40% pour Jeanine Dubié, 27% pour Artiganave après le vote de 861 lecteurs, si cela devait être confirmé par le scrutin du 10 juin, ce serait une véritable claque électorale. Et sonnerait sans doute la fin des ambitions d’Artiganave pour un nouveau mandat municipal en 2014 (ou 2015 si le scrutin est repoussé d’un an).

Le festival du Rire (jaune) !

Alors que la crise affecte toutes les collectivités territoriales, que plusieurs associations lourdaises se sont vu refuser des augmentations insignifiantes de leurs pourtant maigres subventions, Artiganave n’a pas lésiné sur les moyens pour mettre sur pied un festival du Rire. On est allé chercher le concept au…Québec. Pourquoi un festival du Rire ? « Tout simplement pour renouveler l’image de Lourdes » répond sérieusement Arti qui n’est pas spécialement connu pour ses talents de comique. Dérider l’atmosphère, ce n’est pas son truc. Il veut même en faire un festival international ! Le 1er juillet, date d’ouverture de « Rire à Lourdes » , le 17 juin sera passé par là. Et Artiganave - s’il est laminé aux législatives - n’aura peut-être plus envie de se bidonner. Il risque bien de rire jaune…

Le prince Albert et Charlène sourds aux sirènes artiganaviennes ?

On se souvient que nous avions été les premiers à annoncer la venue à Lourdes du prince Albert de Monaco et de son épouse Charlène à l’occasion du Pèlerinage Militaire International. Nous évoquions aussi les démarches diplomatiques tentées en vain pour faire venir le couple princier à la mairie. DPP, la pigiste préférée d’Arti, nous a raconté que la visite du prince Albert et de Charlène à l’hôtel de ville aura lieu lors du prochain séjour dans la région du couple people. Autant dire à la saint glin-glin. Il se chuchote en effet du côté du rocher monégasque qu’il n’est pas question d’apporter une caution politique, surtout en cette période d’alternance.

Bulletin d’informations municipales : c’est pour un groupe de communication toulousain

Enfin ça y est ! Depuis qu’on attendait de savoir à qui allait être confiées la création, la conception, la rédaction et la prise de vues du futur magazine d’informations municipales lourdaises, les rumeurs couraient les milieux de la presse. On se souvient des débuts catastrophiques des deux bulletins (le municipal et celui de la CCPL) où l’amateurisme rivalisait avec l’incompétence professionnelle. Des fautes en veux-tu en voilà, des mises en page du niveau de l’école maternelle, des photos ratées, le tout orchestré par un tandem de plumitives bien en cour. Il aura fallu trois bonnes années pour que le maire de Lourdes décide d’arrêter la machine qui commençait à s’emballer. Car la divulgation sous le manteau de sommes astronomiques commençait à faire jaser. Et ce n’est sans doute pas fini car on en reparlera sans doute à des moments clés de la mandature.

Sentant le roussi, Arti-le-vertueux, judicieusement conseillé par son dir’cab, a décidé de passer par ce qu’on appelle un « AVIS EN CAS DE TRANSPARENCE EX ANTE VOLONTAIRE ». Procédure qui a rendu son verdict le mardi 29 mai dernier. L’opérateur économique en faveur duquel une décision d’attribution du marché a été prise est le groupe Bucerep, sis 54 bis rue Alsace-Lorraine, 31014 Toulouse cedex 6. La valeur totale finale du marché est de 9600 euros HT. Reste à savoir quelle est la fréquence annuelle de cette publication (mensuelle, trimestrielle, semestrielle, annuelle ?). On croit savoir que les candidats ne se sont pas bousculés au portillon pour soumissionner. Les locaux n’ont pas paru intéressés ! Mais rien n’interdit au groupe en question de faire appel à des « petites mains » lourdaises pour réaliser ou finaliser le travail.