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La visite ( à l’arrache) de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, au Château-Fort de Lourdes

samedi 3 mars 2012 par Rédaction

Venu à Tarbes ce samedi matin pour inaugurer le superbe musée des Hussards, réalisation de la municipalité tarbaise, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, avait étoffé son programme bigourdan avec une visite au Parvis pour découvrir la scène nationale que lui a présentée Marc Bélit. Et puis l’inauguration a duré plus longtemps que prévu. Plusieurs discours ont été prononcés. Par le maire Gérard Trémège, Jean-Louis Guilhaumon, vice-président du Conseil régional, Michel Pélieu, président du Conseil général, et enfin par le ministre de la Culture. Ce dernier terminait sa longue intervention à 13h30, alors que son arrivée au château-fort était programmée pour 13h20. Un moment, il a été envisagé de ne pas venir à Lourdes. Artiganave aurait bien aimé le recevoir à la mairie. Mais le cabinet ministériel avait conseillé, quelques jours plus tôt, lors du forcing de l’entourage artiganavien, de se rencontrer de préférence au château, un lieu culturel s’il en est. Frédéric Mitterrand voulait surtout visiter les Sanctuaires. Et découvrir les superbes mosaïques du Rosaire. Voilà pourquoi le passage au château-fort fut relativement court par rapport à ses autres étapes haut-pyrénéennes. "Après, on dira que je suis incapable de faire venir un ministre !", lâchera plus tard Artiganave, tout guilleret, lors de la visite de la basilique du Rosaire, alors que nous étions côte à côte. "Oui, à l’arrachée !" avons-nous lancé sur le même ton. Visiblement, la réplique ne lui a pas plu. "Y a qu’à demander au ministre !", relança-t-il. Comme si le ministre allait le démentir ? Étant dans un lieu saint, on n’a pas voulu envenimer la discussion. Le lieu ne s’y prêtait pas. D’autant que Mgr Perrier se retournant, nous interrogeait : "Que se passe-t-il ?". "Rien Monseigneur. Il y en a qui parle tout seul !", répondit-on. On reviendra évidemment dans notre chronique "Bruits et Chuchotements" sur cet épisode et aussi sur l’impression laissée par le maire de Lourdes au Musée des Hussards, où on l’a vu arriver avec son bureau "ambulant". Et repartir peu de temps après sans avoir visité les lieux.

G.M.