Bruits et chuchotements...

Chez les pompiers : le maire de Lourdes humilié !

Samedi soir, les sapeurs-pompiers lourdais fêtaient la Sainte-Barbe. Après la messe célébrée en l’église paroissiale et le dépôt de gerbe au monument aux morts, les pompiers ont regagné en défilé la caserne où devaient se tenir les discours. Côté élus, on notait la présence de l’actuel

maire de Lourdes, de deux conseillers municipaux de la commission rattachée aux pompiers, de José Marthe, conseiller général de Lourdes-Ouest qui représentait Henri Forgues, président du SDIS. Vient le moment des discours (lire article de Philippe Decotte ci-dessous). Quand le maire de Lourdes se pointe vers le pupitre, on entend les portes du garage se lever et tout d’un coup les pompiers sortent comme un seul homme ! Ne restent sur place que les officiers, José Marthe, Artiganave et les deux conseillers municipaux. Le maire comprend alors que le mouvement d’humeur est dirigé contre lui. Blanc comme un linge (déjà qu’il n’a pas le teint mat), il quitte les lieux suivi de ses deux conseillers municipaux. Les pompiers sont alors revenus. José Marthe, s’étant assuré que la protestation ne concernait pas le conseil général, a prononcé son discours mais a fait savoir ensuite que par solidarité avec les élus lourdais, il ne resterait pas au pot d’honneur ni au repas. De mémoire d’ancien pompier, on n’avait jamais vu un tel affront infligé au maire de Lourdes. José Marthe , depuis 1976, qu’il est élu, non plus.

Renseignements pris, ce mouvement de protestation était lié au problème de logements des pompiers. Depuis 6 ans, les pompiers lourdais attendent que la ville de Lourdes réalise les travaux dans les appartements vétustes. Les balcons tombent même régulièrement en petits morceaux. Les promesses « artiganaviennes » ne sont pas tenues. Les pompiers ont donc choisi la Sainte-Barbe pour manifester leur mauvaise humeur. Ils y sont parvenus. Et cela restera dans les annales lourdaises. Artiganave-le grand démocrate- n’avait pas été prévenu. Ce qui n’était sans doute pas le cas du sous-préfet puisqu’un communiqué de la préfecture nous avait été adressé nous informant que les sous-préfets n’assisteraient pas aux cérémonies de la Sainte-Barbe. On comprend pourquoi maintenant. Le secret a été bien gardé. C’est donc une humiliation sans précédent pour un maire de Lourdes, de plus en plus mal au niveau de la popularité sur le plan local.

Venue de Rachida Dati : qui va payer ?

L’ancienne Garde des Sceaux Ministre de la Justice était à Lourdes vendredi. Nous avons eu l’occasion d’en faire un bref écho vendredi soir alors qu’elle venait à peine de quitter la maison de quartier de l’Ophite où une cinquantaine de personnes seulement était présente .Nous en avions annoncé une centaine pour faire « plaisir » à l’organisation. Nous avions noté la présence de quatre conseillers municipaux lourdais de la majorité. En fait, ils étaient …7. C’est dire si les « oubliés » ont peu marqué jusqu’à présent notre source d’information. Car évidemment notre media n’avait pas été convié pour cette visite. L’UMP par le biais du secrétaire départemental Artiganave avait bien lancé des invitations. Mais ce sont les services du cabinet du maire de Lourdes qui se sont collés à la préparation de cette visite (lire la lettre du maire de Lourdes à certains administrés). Après l’Ophite, changement de standing pour Rachida Dati : direction le 4 Etoiles de l’Hôtel Mercure. Là, 120 personnes environ ont écouté la rivale de François Fillon pour les législatives dans la 2e circonscription de Paris. Il a été question de justice évidemment, de délinquance des mineurs, du pacte de stabilité, d’Angela Merkel. Une Lourdaise lui a aussi demandé si c’était elle qui se maquillait. « Je n’ai pas de maquilleur attitré », a-t-elle répondu. En aucun moment, il n’a été question de la candidature d’Artiganave aux Législatives. Car c’est bien dans ce cadre qu’avait été organisée cette visite. Sous couvert du Cercle de la diversité présidé par l’employé municipal Norbert Dahman, on pensait monter un joli coup. Après la réunion et l’apéro au Mercure, un repas a rassemblé au même endroit une quinzaine de convives. Parmi eux Mgr Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes, Gérard Trémège, maire de Tarbes et président départemental de l’UMP, trois maires (Francis Cazenavette, maire d’Argelès-Gazost, Gérard Clavé, maire de Bartrès, Robert Bergero, maire d’Adé, tous deux étant aussi vice-présidents de la CCPL). Marie-Henriette Cabanne , adjointe au maire de Lourdes, a partagé aussi les agapes. Tout comme le dir’cab Labordère, appelé au chevet d’Artiganave pour lui préparer les législatives et les municipales. On allait oublier DPP (était-elle là en tant que pigiste ?) qui était aux premières loges . Bref, les invités avaient été triés sur le volet. Pour finir, question que se posent de nombreux Lourdais : qui va prendre en charge ce déplacement ? Peut-être les contribuables lourdais ! Arti-le-transparent se fendra-t-il d’une réponse ?

Porte-poisse

Le lendemain de l’incident survenu chez les pompiers, Artiganave a choisi de se changer les idées en allant avec sa pigiste préférée supporter les rugbymen lourdais au stade de la Fougère à Saint-Vincent-de-Tyrosse. Visiblement, le duo n’a pas porté chance à leurs protégés qui ont connu leur première défaite de la saison. Chaque fois qu’Arti et DPP se déplacent pour encourager le FCL, l’équipe perd. On l’avait vérifié la saison dernière. On va finir par penser que ce sont des porte-poisse.

30 735

C’est le résultat en euros qu’aurait dégagé le centenaire du FCL XV. L’association AOC présidée par Philippe Rancoule a enfin dévoilé les comptes. Il a fallu du temps, presque 5 mois.

G.M.