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Opération coordonnée de sécurité routière en présence du préfet des Hautes-Pyrénées

vendredi 26 août 2011 par Rédaction

René Bidal, Préfet des Hautes-Pyrénées s’est rendu ce vendredi, en fin d’après-midi, sur l’un des 4 contrôles routiers des alentours de Tarbes réalisés au même moment par les services de la gendarmerie nationale à l’occasion d’une opération coordonnée de sécurité routière. Endroit choisi : la route 935 (route de Bagnères) à l’intersection avec la D86 à Arcizac-Adour. Le capitaine Dard, nouveau commandant de la compagnie de Tarbes, dirigeait cette opération sous la bienveillance du lieutenant-colonel Audoin, adjoint au commandant du groupement de gendarmerie des Hautes-Pyrénées.

Si pour les huit mois de l’année écoulée, le nombre d’accidents et de blessés est en baisse dans les Hautes-Pyrénées, en comparaison avec 2010 (au 18 août 2011, il y a eu 124 accidents en 2011 contre 140 et 158 blessés en 2011 contre 193), par contre le nombre de personnes décédées est malheureusement en augmentation (12 en 2011 contre 7).

Une mobilisation des forces de l’ordre appelée à se poursuivre

Ces drames qui endeuillent des familles sont dus, en grande partie, à des fautes de comportement et à des conduites dangereuses. Ainsi, l’effort de pédagogie et de prévention ne doit pas être relâché, et les actions qui sanctionnent les fautes les plus graves seront intensifiées. Les forces de l’ordre ont été mobilisées par le Préfet pendant tout l’été afin de lutter activement contre la délinquance routière ; cette mobilisation se poursuivra après la période estivale.

Parmi les facteurs responsables des accidents, les excès de vitesse et les conduites sous l’emprise d’un état alcoolique ou de stupéfiants sont évidemment aux premiers rangs des causes que l’on doit combattre avec vigueur, car la vitesse ou l’alcool sont toujours impliqués dans les accidents mortels ou graves.

Depuis le 30 avril 2011, le Préfet dispose de nouveaux pouvoirs pour saisir les véhicules des conducteurs les plus dangereux. La loi du 14 mars 2011 d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (dite LOPPSI 2) autorise le Préfet à immobiliser et à mettre en fourrière un véhicule pendant une durée de 7 jours pour les délits suivants :

 conduite sans le permis correspondant à la catégorie du véhicule,

 conduite malgré l’une des décisions judiciaires suivantes : suspension,
annulation ou interdiction judiciaires d’obtenir la délivrance du permis de conduire,

 récidive de conduite après usage de stupéfiants,

 récidive de délit de conduite sous l’emprise d’un état alcoolique,

 récidive de grands excès de vitesse,

 homicide ou blessures involontaires aggravés.

 récidive du délit de conduite d’un véhicule malgré une condamnation judiciaire d’interdiction de conduire un véhicule qui n’est pas équipé d’un anti-démarrage par éthylotest électronique.

L’efficacité des radars fixes

A l’issue de cette période de 7 jours, le Procureur de la République peut prendre la décision de continuer à immobiliser et mettre en fourrière le véhicule, en attendant que la juridiction se prononce sur une éventuelle confiscation.

La mise en place de radars pédagogiques et fixes est un moyen efficace pour lutter contre les excès de vitesse et diminuer ainsi le nombre d’accidents aux conséquences les plus lourdes. Il convient de préciser qu’aux endroits où ont été placés des radars fixes, les accidents ont chuté de 60% environ.

Pour se convaincre des conséquences dramatiques des excès de vitesse, une statistique suffit : 3/4 des accidents de la route ont lieu en agglomération mais les 2/3 des accidents mortels sont constatés hors agglomération car les vitesses autorisées et, par voie de conséquence, les excès de vitesse sont plus importants.

Le Préfet a repris, vendredi matin, la concertation avec les élus, en vue d’installer de nouveaux radars sur les axes considérés comme étant les plus dangereux et accidentogènes du département. Il en est de même pour l’installation des radars pédagogiques. Une expertise sera menée, au cas par cas, sur les opportunités d’installation de tout le dispositif de contrôle et de prévention et en concertation étroite avec les collectivités, propriétaires et gestionnaires des routes, lorsqu’il ne s’agit pas du réseau national relevant du domaine de l’Etat.