Chassé-croisé : l’ancien directeur de cabinet et de la communication de Gérard Trémège débarque chez Artiganave

Ils se sont retrouvés à 6 en fin de matinée, ce samedi, pour écouter le « démocrate » Artiganave lors de son point-presse sélectif. Et comme nous l’annoncions, les titulaires de la carte d’identité des journalistes professionnels se comptaient bien sur les doigts de la main : deux professionnelles de la plume ont sorti leur carte au grand dam de ceux qui ne la possédaient pas. C’était la première occasion de baver sur votre serviteur. Notamment le « Bozzo de l’info qui gémissait : comment se fait-il que nous, le banni, sortions avant les autres les infos ? Hé les petits camarades, savez-vous que dans la profession il existe des réseaux. Il faut savoir s’en servir, ça ne vient pas tout seul. Pas la peine de se trouver au saut du lit pour aller à la source de l’info. On l’a encore prouvé ce matin en sortant en primeur les bons scoops. A savoir entre autres la démission de l’adjointe à la Culture et au Tourisme Pascale Miqueu qui reste toutefois conseillère municipale. Elle a également démissionné de la vice-présidence de l’EPIC, poste qui sera occupé par Marie-Christine Cazaux. Mais de cela il n’en a pas été question.

Revenons à l’essentiel de ce point-presse artiganavien. Nous l’avions volontairement gardé sous le coude ce matin. Il s’agissait de dévoiler enfin avec plusieurs semaines de retard sur le calendrier initialement annoncé le nom du directeur de cabinet et de la communication en remplacement de Denis Crampe parti au Grand Tarbes auprès de Gérard Trémège. Ce n’est pas un mais deux directeurs de cabinet qui ont été présentés. Le titulaire n’arrivera que dans 6 mois. Pour nous, ce dernier n’est pas un inconnu puisque Serge Labordère - c’est de lui qu’il s’agit – a occupé de 2001 jusqu’à la fin août 2007, le poste de directeur de cabinet et de la communication de Gérard Trémège, le maire de Tarbes. Il avait quitté ses fonctions à la mairie de Tarbes

pour rejoindre l’ambassade de France au Maroc, à Rabat. Il réalisait alors un vieux rêve puisqu’il avait beaucoup insisté à l’époque auprès du quai d’Orsay pour obtenir ce poste au service de coopération et d’action culturelle. Âgé de 46 ans, Serge Labordère est un fonctionnaire de qualité, réputé pour sa disponibilité et la connaissance des dossiers. Sera-t-il capable de sauver « le soldat Artiganave » ? Il a trois ans devant lui pour éviter le naufrage municipal de son nouveau mentor. En tout cas, il n’est pas né de la dernière pluie pour savoir qu’il se trouve sur un siège éjectable. Le temps de se dégager de ses obligations, il sera précédé par Brice Jehanno, membre de l’équipe nationale des Jeunes Radicaux et qui fut un collaborateur de l’ancien ministre Yves Jego.