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Lourdes sous tension : un été de travaux qui menace la saison touristique

Alors que la cité mariale se prépare à accueillir des millions de pèlerins et touristes cet été, une véritable épée de Damoclès plane sur le quartier Peyramale élargi. Nous avons été interpellé par de nombreux saisonniers, commerçants et hôteliers à la veille du lancement imminent des travaux de reconstruction du pont Peyramale, prévu pour ce 2 juin 2026. Ce chantier suscite une vive inquiétude parmi les professionnels du tourisme locaux avec lesquels il n’y aurait pas eu de réelle concertation. Presqu’en dernière minute, un arrêté municipal, détaillant le dispositif de circulation, a été publié par la Mairie de Lourdes, mais loin de rassurer, il angoisse ces professionnels et saisonniers et plus particulièrement les hôteliers qui craignent un été "galère".
Le maire de Lourdes, Thierry Lavit, semble obnubilé par l’idée de boucler ce chantier avant le renouvellement du conseil municipal en mars ou avril 2026. Cette précipitation apparente soulève des questions quant à la prise en compte réelle des préoccupations des acteurs économiques et des saisonniers. Les conséquences, si rien n’est fait, pourraient être désastreuses pour la saison touristique.
L’inquiétude monte d’un cran face à la gestion des perturbations. Le dispositif de circulation mis en place par la Mairie ne semble pas prendre en compte la desserte des établissements situés entre la Rue Alsace Lorraine et le Pont Peyramale sur l’avenue Peyramale. On apprend même que onze hôtels de cette zone seront confrontés à des coupures d’eau pendant 21 jours, en pleine saison ! Les saisonniers se plaignent des très importants détours piétonniers à effectuer pour accéder à leurs lieux de travail. Une passerelle proche du pont qui serait ensuite enlevée, à l’image de celle du Sanctuaire, ne semble pas avoir été retenue. Une situation absolument inacceptable pour des établissements qui dépendent de l’accueil de leurs clients.

Au-delà des problèmes de circulation et d’approvisionnement en eau, les professionnels, en particulier les hôteliers des quartiers Peyramale et Paradis, exigent des réponses claires sur les mesures préventives pour limiter les nuisances. Bruit, poussière, fumées, et l’impact visuel du chantier sont autant de préoccupations qui risquent de ternir l’expérience des pèlerins et touristes.
Les hôteliers et les commerçants de Lourdes, conscients de l’impact colossal que ces travaux auront sur leur activité, sont très mobilisés. Ils attendent du maire qu’il informe d’urgence. L’image de Lourdes qui est après Paris la ville la plus connue de France, est en jeu. Un été chaotique pourrait avoir des répercussions durables sur son attractivité.
Le silence de la Mairie face à ces questions vitales pour l’économie locale est assourdissant. Il est grand temps que des mesures concrètes soient annoncées pour éviter que cet été 2025 ne devienne un cauchemar pour Lourdes et ses visiteurs. L’enjeu est clair : assurer à la cité mariale une réputation digne de son histoire.
rédaction
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