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Bruits et chuchotements...

dimanche 6 février 2011 par Rédaction

Lourdes : un petit Neuilly ?
Ceux qui ont le nez fin en politique n’ont pas manqué de remarquer depuis quelque temps la fréquente présence du fils du père-maire dans les manifestations publiques, voire au-delà. Ainsi a-t-on pu voir Antoine Artiganave, élégant trentenaire, auprès de son papa à la réception des vœux du préfet des Hautes-Pyrénées au milieu de

centaines d’invités puis à la réception des vœux conjoints du maire de Lourdes, de Mgr l’évêque et du directeur de la cité Saint-Pierre à la salle Padre Pio et enfin à la réception des vœux du sous-préfet d’Argelès-Gazost à la salle de la Terrasse du chef-lieu d’arrondissement. Des occasions de se faire connaître et de mettre le pied à l’étrier politique bien évidemment. Là, par contre où cette présence interpelle, c’est quand le fils est assis à la droite du père dans des réunions à la mairie de Lourdes . C’était le cas notamment, l’autre jeudi soir, le 20 janvier, à l’occasion de la réunion de la majorité municipale. A quel titre, le fils était-il là ? Inutile de préciser que personne n’a posé la question. Jour choisi par le maire-père pour annoncer à son équipe le départ de son chef de cabinet Denis Crampe. Information que nous avions annoncée 5 jours auparavant, bien avant les autres médias. C’est dire comment est mal traitée cette majorité municipale ! Super-Arti devait annoncer ce soir-là que le poste de directeur de cabinet ne resterait pas vacant. Et de révéler à ses coéquipiers : « Je vous rassure, ce ne sera pas Mme Pereira ». Que vient donc faire celle-là ? Dans une des conférences de presse sélectives dont il est désormais coutumier, le « chavezien » premier magistrat confirma l’information. Vers le 20 janvier, le nom du successeur (e) devait être connu. La personne attendait le feu vert de l’administration dont elle dépend. Aujourd’hui, toujours rien de nouveau. De toute évidence, il y a du retard à l’allumage. Le poste ne ferait pas rêver. La favorite se serait-elle renseigné sur le climat municipal ? Si oui, elle a dû être refroidie. Tout cela nous éloigne du fils et du père. D’aucuns font des rapprochements avec la situation de Neuilly où le jeune Jean Sarkozy est propulsé sur le devant de la scène politique par Nicolas, son père de président. Et si dans trois ans, le jeune Antoine briguait la succession du père ? On n’est quand même plus en monarchie.

Une marche-arrière de plus
Artiganave, le maire, nous a habitué à dire tout et son contraire. Lors de sa dernière conférence de presse sélective, il a déclaré à nos confrères (et pseudo-confrères) qu’il ne soutiendrait pas Léon Privat aux élections cantonales de Saint-Pé-de-Bigorre. Rappelons qu’il est aussi le (discret) secrétaire départemental de l’UMP. Son favori c’était Jean-Pierre Garuet. Seulement notre célèbre rugbyman international n’a jamais été chaud pour se lancer dans un match perdu d’avance. Et qui va-t-il finalement soutenir le transparent JPA ? Léon Privat ! Eh oui ! La semaine dernière, a eu lieu une rencontre à trois : Gérard Trémège, maire de Tarbes et président départemental de l’UMP, Artiganave et Léon Privat. Gérard Trémège a dit que l’UMP soutiendrait Léon Privat. Artiganave s’est donc plié aux ordres du patron. Ce soir, au congrès de l’UMP à Tarbes présidé par Alain Juppé, il sera aux côtés des candidats du parti majoritaire. Léon Privat y sera sans doute en tant que « supporté ».

Sainte-colère
Ceux qui approchent ces temps-ci Artiganave le trouvent très excité, très remonté. Avant-hier mercredi, des membres de l’association des commerçants en auraient fait les frais. Ils étaient venus discuter avec le maire du calendrier des braderies. Quelle mouche ou quelle araignée a bien pu piquer Artiganave ? Il nous a été rapporté en effet qu’il aurait tenu des propos choquants qui en disent long sur un comportement qui n’étonnent même plus certains élus ayant l’habitude de le côtoyer dans d’autres organismes.

Et pendant ce temps-là...
Denis Crampe, l’ancien directeur de cabinet d’Artiganave, a rejoint le Grand Tarbes, où nous avons eu l’occasion de le côtoyer.