Communauté d’Agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées : Délégation de service public (DSP) portant sur la concession de services publics d’eau potable sur 4 communes et d’assainissement collectif sur 9 communes
Les offres de la Saur (pour le lot n°1) et de Suez Eau France (pour le lot n°2) ont été retenues
Par délibérations n° 1 et 2 du 15 décembre 2022, les élus de la Communauté d’agglomération se sont prononcés en faveur du principe d’une convention de délégation de service public pour faire assurer la gestion du service public d’eau potable sur 4 Communes (Juncalas, Lourdes, Lugagnan et Saint Créac pour le lot n° 1) et la gestion du service public d’assainissement collectif sur 9 communes (Adé, Aspin en Lavedan, Julos, Lourdes, Omex, Ossen, Poueyferré, Segus, Viger dans le cadre du lot n° 2).
Une procédure de publicité et de mise en concurrence pour l’attribution de cette délégation de service public a été lancée. La procédure retenue était la procédure de concession ouverte.
La Commission de Délégation de Service Public (CDSP) a retenu les sociétés VEOLIA EAU, SUEZ EAU FRANCE, SAUR, et AGUR, soit les quatre candidatures reçues au titre de cette consultation. L’ensemble des candidatures portaient sur les deux lots de la concession, sauf celle de l’entreprise SAUR, candidate au seul lot n°1.
Lors de la même séance, la CDSP a procédé à l’analyse des offres émises par les sociétés VEOLIA EAU, SUEZ EAU FRANCE, AGUR et SAUR, pour chacun des lots auxquels elles étaient candidates, et a émis un avis sur celles-ci.
A l’issue des négociations engagées, les offres de la société SAUR pour le lot n°1 et SUEZ EAU FRANCE pour le lot n° 2 sont apparues les meilleures.
Le conseil communautaire a voté hier soir et a retenu pour le lot n°1 l’ offre de la SAUR (en baisse de 26% par rapport aux prévisions) et pour le lot n°2 l’ offre de SUEZ EAU FRANCE (baisse de 36% par rapport aux prévisions)
L’étude SUPRA
Avant de se prononcer les élus communautaires ont suivi les interventions du cabinet Dupont Boubée et de la société COGITE sur la concession de l’eau et de l’assainissement.
Face au changement climatique, les experts annoncent une raréfaction de la ressource sur une vision de 20 à 30 ans.Un pénurie annoncée, ça se prépare.
Présentation des principaux enseignements des phases 2 et 3 de l’étude SUPRA. Cette étude devait se concrétiser par la production d’un plan pluriannuel d’investissements basé sur une approche de faisabilité des futurs investissements. La phase 1 a été restituée le 31 mai 2023. Nous retiendrons d’un point de vue eau potable que la CATLP recense 36 captages, deux prises d’eau, une rivière, une usine sur la commune de Lourdes, 91 réservoirs de stockage, 870 km de réseaux de transit et de distribution. Les propos de ce soir se concentrent sur les phases 2 (perspectives d’évolution avec l’établissement de cartographies de vulnérabilités) et 3 ( scénarios d’amélioration avec estimation financière des travaux à engager pour sécuriser la distribution).
Rappel du territoire d’étude : le territoire 1 est le territoire sur lequel la gouvernance est exercée par la CATLP. Le territoire 2 regroupant les syndicats pérennes dont les communes font partie de l’agglomération au point de vue administratif et urbanistique. Le territoire 3 regroupe les intercommunalités dites partenaires, notamment Bagnères, le SMEC du Haut-Adour et Pyreno, côté 64.
Concernant l’état des lieux géologiques et hydrogéologiques, on trouve au nord la plaine alluvionnaire et au sud 2 formations géologiques.
Quels sont les effets du changement climatique ? Nous avons une baisse de la productivité des nappes. On constate également une forte vulnérabilité des ressources dans le sud du département avec de fortes variations saisonnières. Autre constatation : l’enneigement en moyenne altitude est en baisse, ce qui n’est pas le cas au-delà de 3000m.
Les périodes d’étiage s’allongent, d’où des difficultés pour maintenir les ressources.
En termes de synthèse des changements climatiques, la diminution des ressources est estimée sur notre territoire et sur le quart sud-ouest de la France à - 20 à - 40%.
Les sols sont de plus en plus secs, on a du mal à recharger les nappes. Les débits dans l’ensemble sont en baisse de -20 à - 40%.
Sur la partie sud du territoire, on recense 27 unités fonctionnelles avec une unité plus importante,celle liée aux ressources de Lourdes. Des manques d’eau sont avérés sur la vallée de Batsurguère (Omex, Ségus, Ossen), à Saint-Pé et Gazost. Les ressources sont isolées et ne sont pas connectées entre elles. A l’horizon 2040/2050, la situation va se compliquer, il faut prévoir une vulnérabilité forte à très forte sur plusieurs communes.
Actuellement, l’unité fonctionnelle de Lourdes a une faible vulnérabilité, c’est plutôt lié au fait que plusieurs ressources l’ alimentent.
Il est impératif de travailler sur la réécriture des conventions. Aujourd’hui, on a une vulnérabilité dite faible et à l’horizon 2040/2050, on passe à une vulnérabilité dite modérée à forte.
Rédaction
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