L’accueil des visiteurs par la ville de Lourdes passe-t’il par un stationnement payant de 9h à 22h15 et l’absence de toilettes publiques dans la zone touristique ?
Une erreur s’est produite sur la mention accompagnant les photos des parkings désertés par les automobilistes : ces deux clichés ont été pris hier dimanche 4 août 2024. Ils ne remontent pas, comme c’est indiqué au 3 juillet 2024.
Ce dernier vendredi, à l’issue de la déambulation dans le sanctuaire Notre-Dame de Lourdes par le préfet Jean Salomon, le sous-préfet Fabien Tuleu, le maire de Lourdes Thierry Lavit sous la conduite du Père-Recteur Michel Daubagne,et dont on a pu découvrir sur notre site dès le soir même le premier reportage en vidéo et textes, Gérard Merriot a interrogé ironiquement le maire de Lourdes en lui demandant s’il était satisfait des recettes engendrées par les nouveaux tarifs de stationnement payant dans le bas de la ville, 3 euros de l’heure, de 9 heures à 22 heures 15 sans interruption et tous les jours de la semaine. Tarifs jugés exorbitants, de nature à dissuader les automobilistes, qu’ils soient pèlerins ou touristes.
Les commentaires sont nombreux et ne plaident pas en faveur de la ville de Lourdes. En matière d’accueil,et pour une ville touristique comme Lourdes, il y a vraiment mieux à faire. Sans compter le sort réservé aux employés saisonniers, contraints d’aller garer leurs voitures loin des hôtels et commerces d’objets de piété, même s’ils peuvent bénéficier d’abonnement spécial. Résultats des courses : les parkings sont quasiment vides. Hier dimanche, à 10 heures du matin, nous avons compté 41 voitures sur les centaines de stationnement payant proposés par la ville.
Autre sujet important, c’est l’absence de toilettes publiques, dans la zone touristique. Pour les personnes âgées notamment, c’est la hantise. Au point que c’est courant de voir les personnes se précipiter vers les hôtels et commerces d’objets de piété, lassés de chercher des panneaux indicateurs !!! Et pourtant, il est possible d’avoir recours aujourd’hui à des sanitaires hygiéniques. Comme dans le village d’Adé par exemple (voir photo) pour un investissement d’environ 40 000 euros. Cela fait partie de l’accueil qui se heurte au manque d’argent de la ville systématiquement avancé par le premier magistrat lourdais.
Rédaction
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