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Pour « Super Arti, le démocrate », il y a un décalage entre les historiens et les gestionnaires de la ville

lundi 27 décembre 2010 par Rédaction

Comme annoncé, le « chavezien » maire de Lourdes a tenu, il y a quelques instants, une conférence de presse sélective dont le sujet portait sur l’octroi du permis de construire d’une résidence médicalisée en lieu et place de l’hôtel Mazuel (voir article de Jean Omnès). Il avait à ses côtés son adjoint à l’Urbanisme Rebollo.

Cela a été vite expédié, le temps pour chacun d’intervenir durant 5 minutes environ. Juré : Artiganave affirme la main sur le cœur que ses services ont délivré le permis de construire dans les règles. Bref, avec le feu vert de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF). Et d’avouer qu’il ignorait lui-même l’existence de ce moulin. Entre parenthèses, ce n’est pas la tour du Moulin qu’il regrettera, mais plutôt la chocolaterie Mazuel dont on connaissait la réputation et qui, il aurait dû le savoir, a arrêté son activité, il y a pas mal de temps déjà. L’actuel locataire de l’hôtel de ville ne comprend pas que Jean Omnès s’entête à défendre ce moulin alors que lui et ses amis n’ont fait aucune remarque lors de la disparition des autres (11 si l’on a bien entendu). Artiganave qui a passé les derniers jours à remonter le temps a même trouvé avec son compère de l’Urbanisme que la destinée de ce moulin avait changé à plusieurs reprises. Bref, il y a un décalage, selon Arti, entre les historiens et les gestionnaires de la ville. Il a déploré aussi que ces mêmes opposants à un projet privé ne se soient pas manifestés lors de la mise en liquidation judiciaire de la résidence Saint-Thomas d’Aquin. Et lui non plus n’a pas bougé le petit doigt !!! Bref, dix minutes où ça n’a pas volé très haut. Et où les deux « starlettes » de la communication préférées du maire ont eu droit à la remontrance de ce dernier alors qu’elles riaient sous cape : "Si ça ne vous intéresse pas, ce n’est pas la peine de faire des conférences de presse !". Pour conclure : libre à Jean Omnès d’exercer un recours contre la délivrance de ce permis de construire.