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Point-presse de l’opposition municipale : "CASSE TÊTE ROYAL !"

mercredi 15 décembre 2010 par Rédaction

Ce mercredi soir, dans son local du sous-sol de l’hôtel de ville, l’opposition municipale a tenu un très court point-presse où elle est revenue sur le dernier conseil municipal. Un texte intitulé "Casse-tête royal !"où l’on sent la patte de Bruno Vinualès résume l’intégralité de la dernière séance publique.

"Alors que M. Artiganave n’a de cesse de prétendre des problèmes financiers à l’OPH65, force est de constater qu’il est bien heureux de léguer la patate chaude des logements des pompiers à cette même institution. Sans avoir investi un seul centime en près de 15 années, ces appartements, aux dires des occupants, sont dans un état de délabrement avancé. Ce sera donc à l’OPH65 de sauver la partie en assumant les financements et les lourds travaux.

Malheureusement, il n’y a pas que cette structure qui souffre de vieillissement. Les dents des Lourdais grincent de plus en plus fort en ne voyant pas les promesses du maire se matérialiser en ce qui concerne la piscine couverte. Les employés municipaux ont beau faire preuve d’une immense considération et de courtoisie, afin de contenir la colère des usagers, les faits sont là : les casiers flambants neufs sont soit bloqués, soit cassés et donc inutilisables, la machinerie régulièrement en panne assure à peine la tiédeur de l’eau qui transforme les bambins en grelots. Ne rêvez pas d’une chaude douche, celles-ci ne fonctionnent pas non plus et vous offrent le plaisir de rentrer avec la mousse du shampoing sur la tête. Le nombre de lignes de nage n’est pas suffisant et pompon sur le shampoing, les travaux de réparation seront exécutés pendant les vacances scolaires, privant les enfants et les parents de profiter des bassins pendant une des périodes des plus propices.

A l’heure où les petites villes voisines construisent des piscines avec bassins ludiques, bains à jets et bulles, toboggans, saunas et hammams, Lourdes bataille pour avoir de l’eau chaude et des douches qui fonctionnent. Ne parlons pas des réhabilitations du palais des congrès puisque M. le Maire prétend que Lourdes n’a jamais été et ne sera jamais une ville de congrès, ni de la salle des fêtes, des tennis, des tribunes et vestiaires du stade de rugby, des foyers et de l’ensemble des bâtiments municipaux qui continuent la folle course au délitement.

Par contre, la bonne nouvelle, c’est que la politique des Grands Sites menée par la région va pousser M. Artiganave à créer une nouvelle antenne d’accueil touristique près des Sanctuaires. Le positionnement de ce local reste une énigme entretenue par M. le Maire.

Un autre mystère est celui de Mme Pascale Miqueu qui se voit destituée de ses fonctions sans aucune raison malgré les demandes d’explication de l’opposition. Comme à la Cour, un jour vient la grâce, le lendemain la disgrâce. Pourtant la N°2 de la liste « Artiganave » n’avait pas ménagé ses efforts et avait réussi à convaincre l’ensemble des Lourdais. En retour, c’est Mlle Cazaux, qui obtient la grâce, puisque imposée par M. Artiganave, en remplacement à la fonction de responsable du tourisme. Propriétaire hôtelière mais aussi d’une agence de voyages, les professionnels s’interrogent sur la capacité de Mlle Cazaux à rester neutre et à éviter le conflit d’intérêt.

Dans le manque volontaire de transparence, les choix de la mairie ont l’air de se jouer à Colin Maillard ou au gré des rumeurs du châtelain et de sa cour. Ses loyaux sujets avaient signé sous la pression une charte de présence les engageant à participer à chaque Conseil.
Il s’agissait de laisser croire que les démissions de son ancienne équipe lors du dernier mandat, n’étaient qu’accidentelles. Cette fois-ci, nous ne sommes pas encore à mi-mandat et malgré cette fameuse charte claironnée à hue et à dia, les rangs de la majorité sont régulièrement clairsemés. Il est même des fauteuils qui n’ont quasiment jamais été usés par le séant de leur propriétaire.

Voici donc une drôle de façon de tenir et motiver ses Hommes, force de tous projets et de toutes dynamiques. Mais encore faut-il, pour faire adhérer des équipes à une stratégie, que cette stratégie existe …"