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"Touche plus à nos forêts !", lance le Lourdais José Rodriguez, au nom de l’association de Défense des forêts communales

vendredi 7 octobre 2022 par Rédaction

« Touche plus à nos forêts ! », c’est sur ce slogan que José Rodriguez, au nom de l’association de Défense des forêts communales, a ouvert hier soir sa conférence de presse.

« Dans la région Parisienne suite à la pression populaire, commente-t-il, l’ONF met un terme aux coupes de régénération " en plein ", c’est-à-dire aux coupes intégrales (rases ou à blanc) sur des parcelles données. A contrario, dans la forêt de Subercarrère (Bois de Lourdes), des trous béants apparaissent dans la couverture forestière notamment dans les parcelles 15 et 16, jouxtant le gave de Pau, ce sont des coupes rases ». Et d’envoyer un premier carton à l’adjointe au maire de Lourdes, en charge de l’environnement et de la biodiversité : « La complicité de la municipalité en la personne de l’adjointe à l’environnement et à la biodiversité Cécile Prévost dont l’impéritie dans ces domaines n’est plus à prouver, ce bilan dans votre mandature de l’anéantissement programmé de nos forêts n’est plus supportable. Il se trouve que nos inquiétudes sur ce sujet prégnant que nous vous avons formulées à maintes reprises n’ont eu comme réponse de votre part que le mutisme et le laisser faire. Il suffit, dorénavant je me vois dans l’obligation, pour arrêter ces coupes rases et celles des feuillus, en particulier au Bois de Lourdes, d’en avertir nos concitoyens, ainsi que toutes les associations de défense des forêts françaises. La confiance que nous vous avons accordée a pris fin  ». Et José Rodriguez de s’en prendre dans la foulée au responsable local de l’ONF dont nous ne reproduirons pas les propos peu amènes, le moins qu’on puisse dire. «  Monsieur le maire, arrêtez aussi de faire confiance à ces flatteurs parasites, que sont certains de vos adjoints, qui même s’ils flattent votre égo, ne font qu’accroire que leur travail est productif. Je crains que les membres de votre équipe municipale originelle n’y trouvent pas leur compte, nous non plus. STOP !!! »

Les forêts françaises ont brûlé et maintenant ? (communiqué)

Il se trouve que 65000 hectares de forêts sont partis en fumées, je devrais dire en fumées, oui mais de CO2.

Sachant qu’un ha de forêt absorbe 10 tonnes environ de CO2 an, nous aurons 650000 tonnes de CO2 non séquestrées par an. Durant environ 60 ans avant que la régénération se fasse, nous aurons donc un déficit de 39 000 000 tonnes de CO2.

Donc en cette année 2083, cette forêt si elle existe, commencera à séquestrer à nouveau du CO2, de façon moindre car, ces jeunes arbres pourvus de moins de stomates, capteront environ la moitié de la captation par rapport à celle de la forêt brûlée.

Il serait de bon aloi que l’ONF m’explique comment dans une forêt brûlée se fait la régénération naturelle ?

D’autre part, la politique de l’ONF qui est de toujours de rentabiliser nos forêts, en abattant des arbres de plus en plus jeunes, ces coupes vont avoir une incidence catastrophique sur les forêts épargnées par les incendies. A tout cela vient s’ajouter le réchauffement climatique. Nous savons que ce casse-tête est pour l’ONF des plus insolubles, car contre toute essence d’arbres exotiques à part le chêne rouge d’Amérique qui a reçu le label "autochtone" par cet office, surtout chez le directeur de l’ONF 65, comment allez- vous faire ?

Il se trouve qu’à l’heure actuelle et sans vouloir noircir la réalité, 65000 hectares de nos forêts ont brûlé.

Toutefois par rapport au nombre d’hectares de la forêt française c’est peu, Je rappelle 17 000 000 ha. Il se trouve que lorsqu’on y regarde de plus près, ce que devrait faire nos concitoyens, nous allons à la catastrophe. C’est de cette façon que nos politiques minimisent les faits, en nous disant, il nous reste 16 935 000 ha.

Une forêt de 1 hectare est composée d’environ 500 arbres, pour les 65000 hectares cela donne la somme de 32 500 000 arbres, qui va les replanter ?

A cela vient s’ajouter le fait que 75% de la forêt française est privée et que l’on sait que seulement 9% sont assurés qui paiera le reboisement ? Tout simplement nous, petits contribuables français, avec certainement un impôt solidarité forêt !
Il est temps que le petit peuple, c’est-à-dire nous, nous réagissions !

La forêt brûle, la forêt dépérit que fait l’ONF ? Elle a pourtant en charge la surveillance de nos forêts en particulier face aux incendies ? Nous avons noté à notre grand désarroi que les pylônes de surveillance non munis de caméras sont la plupart du temps désertés de toute présence humaine. La surveillance de nos forêts commence par une présence effective sur le terrain pour détecter toutes les attaques, qu’elles soient dues aux maladies propres aux essences d’arbres de nos forêts ou pire aux incendies.
Quant à la fameuse règle des trois "S", si chère à l’ONF en particulier au directeur ou est-elle ?
La séquestration n’existe plus, la forêt a brûlé.
Le stockage non plus, parti enrichir notre pauvre France pour une soixantaine
d’années de quelques au total 39 000 000 de tonnes de CO2. A cela il faudra ajouter les 25 000 ha brûlés par an depuis 2008 soit jusqu’en 2021, 325 000 ha, donc un total de 3 250 000 tonnes de CO2 supplémentaires.
Où est la fameuse substitution  ? Pas de régénération naturelle, qui va reboiser les forêts brûlées à 100%, pas l’ONF qui n’intervient que pour 13% ?

ALORS ?

On continue à planter des arbres non exotiques comme le chêne rouge d’Amérique ? A quelle distance de la France une essence d’arbres est-elle autochtone ?

Pour information :

Les chênes sont originaires de l’hémisphère nord, à une époque où l’Amérique et l’Eurasie étaient reliées, tant du côté atlantique que pacifique. Les chênes se sont vite diversifiés, pour aboutir dès l’éocène (entre – 55,8 et - 33,9 millions d’années) qui est la période la plus ancienne de l’ère tertiaire, pour aboutir aux deux groupes de chênes actuels, le Cerris et le Quercus.

Le hêtre lui est originaire de l’Europe centrale, il est une espèce monoïque, sa pollinisation est anémophile et la fécondation allogame.

Le charme, lui est originaire de l’extrême orient et notamment de Chine.

Pour les connaisseurs comme vous monsieur le Directeur J. L . Meunier, l’origine du châtaignier est très ancienne, 8,5 millions d’années. Une châtaigne fossile a été trouvée et datée de cet âge en Ardèche. La question posée, combien avez-vous planté de ce magnifique arbre lui autochtone ? Les derniers furent coupés en catimini au bois de Lourdes avec d’autres feuillus au mois d’août de cette année en faveur de monsieur Sanguinet, président de l’Union Régionale Occitanie de Ia Fédération nationale du bois.

Monsieur le directeur, je suppose que vous n’êtes pas sans connaître monsieur Xavier Bartet, qui n’est excusez le que directeur adjoint du département recherche, développement et innovation de l’ONF. Que dit-il, dans la forêt ligérienne, certains chênes sessiles montrent des premiers signes d’affaiblis, quelles solutions donne-t-il ?

Implantations de chêne pubescent, ou encore des « Îlots d’avenir » de chêne de Hongrie, réputé pour sa résistance au froid, à la chaleur et au manque d’eau. Cité aussi le pin de Turquie qui est le même que celui de Bulgarie. Je pense me souvenir que lors de ma première conférence de presse, vous m’avez pris pour un attrape-minon en disant que je proposais des essences exotiques. Alors je suis heureux de n’être plus seul à vos yeux à manquer de discernement et de savoir sylvicole.

D’autre part je suis heureux de vous apprendre que des travaux de recherche ont été menés pour déterminer quelles essences seraient adaptées aux évolutions prévisibles du climat. Pour ce faire, des pieds de séquoias sempervirens furent plantés en forêt de Vierzon au 19ème siècle. Ils atteignent aujourd’hui 35 à 40m de hauteur.
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Sur une surface de 5 hectares, Alexis Hachette en a planté 5900 en décembre 2020. Voila encore un autre responsable dont vous voulez dissimuler les faits et actes positifs en faveur de nos forêts. Il se trouve que je ne suis plus le seul à connaître les « ilots d’avenir ». Vous m’avez un jour dit que je contestais vos compétences. Non ! Seulement le choix des actions que vous préconisez qui ne sont que financières. Le profit qu’elles rapporteront en coupant toujours plus de feuillus et de plus en plus jeune, est complètement illusoire et catastrophique pour nos forêts.

Sachez que nous nous battrons contre votre politique de l’abattage financier de nos forêts.