Le tri sélectif selon Thierry Lavit

Précisons tout de suite que le vibrionnant maire de Lourdes n’est pas en conflit avec le Syndicat Mixte de Traitement des Déchets. C’est dans une autre spécialité qu’il vient de se distinguer. Celui de trier les journalistes et représentants de la presse locale, bref d’écarter ceux qui ne seraient pas dociles avec lui et qui sont d’ardents défenseurs de la liberté de la presse, pas de ceux qui sont des bénis oui-oui et qui se mettent à plat-ventre. Il faut le savoir : Thierry Lavit trie les journalistes comme d’autres trient les lentilles. Pour cela, il a inventé la notion de partenariat. C’est effectivement dans le cadre d’un partenariat avec le grand groupe de presse régional, la radio du sanctuaire* et le site internet*

qui lui est entièrement dévoué que ce partenariat a été acté. Quand on dit partenariat, ça implique une contrepartie. Elle peut être financière. Dans ce cas, Thierry Lavit doit dire aux Lourdais combien cela coûte aux contribuables locaux. Elle peut avoir une autre forme : de complaisance, d’exclusivité… Dans ce cas là aussi, ça mérite un éclaircissement. Que doivent en penser nos confrères de l’Essor Bigourdan, de la Semaine des Pyrénées, du Petit Journal qui, apparemment, font aussi partie de la charrette des “exclus”.

Ce samedi, j’ai couvert une large partie du centenaire du Musée pyrénéen. J’étais présent, en fin de journée, à la lice du château, où après une pièce de théâtre de Bruno Spiesser, on a eu droit à plusieurs allocutions. L’occasion pour “Yo Soy - Moi Je” de discourir avec délectation pendant une bonne dizaine de minutes. Eh bien, en guise de boomerang, je ferai l’impasse sur ce qu’il a dit. Par contre, je relaterai les interventions de Rachel Suteau, la conservatrice du Musée Pyrénéen-Château de Lourdes, de Jean-Louis Cazaubon, vice-président de la Région Occitanie et de Jean Salomon, préfet des Hautes-Pyrénées.

G.M.

*La radio du sanctuaire et le site internet ont le même animateur (Philippe Subercazes), l’ancien adjoint à la circulation et au stationnement de Josette Bourdeu qui ne rêve, selon des proches, qu’à intégrer la liste de Lavit en 2026.