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Elections départementales/Canton de Lourdes 1 : Adeline Ayela et Christophe Jean-Louis passent à l’offensive

lundi 7 juin 2021 par Rédaction

Ce lundi matin, Adeline Ayela et Christophe Jean-Louis, candidats dans le canton de Lourdes 1, accompagnés de Ludovic Charrassier, remplaçant (Christine Abbadie Chelle, remplaçante n’avait pu se libérer de ses obligations professionnelles) ont tenu une conférence de presse à proximité de la mairie de Saint-Pé-de-Bigorre.

Après avoir rappelé leur slogan “Poursuivons la dynamique ensemble au conseil départemental “, Adeline Ayela a d’abord présenté le document de campagne du quatuor (voir ci-dessous)

Christophe Jean-Louis a profité de l’occasion pour rendre hommage aux forces de l’ordre en cette période troublée.


Ludovic Charrassier joue franc jeu : “Alors que notre équipe est de droite, sans appartenance mais pas sans conviction, a contrario, certains n’osent pas ou sont sous-entendus, en brandissant un fumigène aux yeux des électrices et des électeurs, « DIVERS ». Mais DIVERS quoi ? Encore et toujours du flou, tout le monde est en droit de se poser légitimement la question sur leur appartenance réelle à une famille politique ; bien qu’ils évoquent rejoindre ou “fonder” l’équipe PRG de la vallée des Gaves. Ne nous laissons pas aveugler par des termes technocratiques dont tout un chacun en souffre, car imprécis, vagues, et insignifiants. Les orateurs comblent des vides par de belles paroles mais sans la moindre annonce concrète, ce qui leurre l’électorat. Le “célébrissime” projet du territoire en est l’illustre exemple. D’ailleurs, cet orateur est-il « le » détenteur unique de celui-ci ? Non, par contre que l’électorat ne se laisse pas bluffer avec des termes redondants, étouffants et lassants. Le “grand bluff”, nous l’avons déjà vécu. Le remake est de piètre qualité ”

L’intervention de Christine Abbadie-Chelle 

 

En son absence, c’est Ludovic Charrassier qui en a donné lecture.

Le conseil départemental est nécessaire aux communes pour aider à financer les travaux grâce au FAR (Fonds d’Aménagement Rural) en complément bien sûr d’autres subventions comme le FAC (Fonds d’Aide aux Communes) la DETR (Dotation d’Equipements des Territoires)

Les communes décident des travaux à réaliser, elles montent un dossier en vue de demander l’aide au département, qui en aucun cas ne fait d’ingérence dans le choix de ces projets.

Le conseil départemental est d’une aide précieuse pour tout ce qui est voirie, logement, accessibilité, salle communale..., tous travaux nécessaires au maintien et à la revitalisation de la commune pour le bien-être de ses concitoyens. Quelques exemples, tourne-à-gauche RD 940 (POUEYFERRÉ) rectification RD 937 (PEYROUSE), acquisition de l’ancien café-bar-épicerie (SEGUS), soutien aux comités des fêtes et des associations culturelles et sportives, soutien à notre ruralité par une participation constante aux fêtes de villages. Très belle initiative du village d’OMEX pour le village fleuri, mais, je tiens à rappeler que c’est grâce à l’aide du département que le projet a pu aboutir. Bien sûr avec l’aide de l’équipe communale. Mme AYELA, en tant que conseillère départementale de Lourdes 1 a accompagné ce dossier de A à Z, ce qui en période d’élection est mis volontairement de côté.

On peut se faire aider de l’ADAC (Agence Départementale d’Accompagnement des Collectivités) pour monter les dossiers et s’appuyer sur le sérieux de nos conseillers.

Le conseil départemental peut aussi aider aux besoins imprévus tels que l’effondrement de bas côté de route (ASPIN), refaire un pont (SEGUS).

De plus j’ai appris que c’était le seul binôme qui ne mettait pas de côté leurs remplaçants après l’élection, mais que ceux-ci étaient partie prenante pour les dossiers en cours, ce qui leur permet, de pouvoir à tout moment, être capables de s’acquitter de leurs engagements.

Il n’y a aucun retour négatif du mandat de M. José MARTHE et de Mme Adeline AYELA par rapport à leurs actions menées sur le canton de Lourdes 1. Les concurrents adverses ne peuvent rien reprocher à cette bonne gestion de terrain sur cette mandature et toutes celles de M. José MARTHE depuis toujours et c’est dans cette continuité que nous nous engageons.

Les conseillers départementaux tels que M. José MARTHE et Mme Adeline AYELA ont toujours été à l’écoute des maires, j’ai pu m’en rendre compte lors du précédent mandat, toujours disponibles et réactifs, ayant instauré une relation de confiance depuis toujours, c’est pour cela qu’à mon avis, nous nous devons de n’être attachés qu’à un seul mandat, c’est difficile d’être à la fois au four et au moulin.

Christine ABBADIE CHELLE

Adeline Ayela dresse le bilan de son binôme avec José Marthe

Permettez-moi de faire un point sur notre bilan départemental.

Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons eu aucune réclamation de la part des maires ou conseillers municipaux sur la gestion de notre canton avec José MARTHE, bien au contraire. Le résultat est positif quant à notre implication, notre travail, notre sérieux, notre présentiel. D’ailleurs, aucune critique n’a émané, à ce jour des équipes concurrentes.

J’ai deux réflexions à faire par rapport aux concurrents, qui à part des mots clés, vous savez comme dans une étude, « faut qu’on y a qu’à », des grandes lignes, des d’objectifs, mais pas de propositions et là dans cette campagne, il est difficile de s’octroyer les réalisations des autres.

Quand je dis pas d’objectif, ce n’est pas tout à fait exact : un binôme en a un et si j’ai bien compris, il souhaite fédérer les trois cantons Lourdes 1, Lourdes 2 et le canton de la vallée des gaves pour « chercher des finances ».

Je crois vraiment qu’il faut expliquer comment fonctionne le département :

17 cantons - 34 conseillers départementaux forment une assemblée « délibérante ». Chaque projet de chaque canton est soumis au même régime : un vote commun et l’on ne s’arrange pas entre amis !!! Le département est déjà l’unification des cantons du territoire, nul n’est besoin de créer un petit groupe d’amis de même sensibilité, pas encore élus d’ailleurs, en s’imaginant que cela suffit pour obtenir des subventions supérieures aux autres.

Tout cela relève du fantasme !

Un président, des conseillers qui proposent les projets de leurs cantons et un vote collégial qui décide.

La proximité des élus de Lourdes 1 et 2 existe déjà et a bien entendu toujours favorisé des réflexions communes. Faire des propositions avec d’autres cantons, cela se fait déjà puisque les projets des uns et des autres sont débattus en commun. Non vraiment je ne comprends pas !

C’est vouloir égarer l’électeur volontairement par mensonge, par vision surréaliste ou par méconnaissance ! Je préfère la deuxième solution qui est quand même moins « gênante ».

« S’impliquer au delà des compétences », oui bien sûr, mais c’est déjà ce que fait le département avec tous ces conseillers. Par exemple, les outils mis en place pour l’emploi, pour l’environnement avec la création d’un guichet unique pour la rénovation énergétique, création d’une structure (SEM HA-PY ENERGIE) pour investir dans les projets de production d’énergies renouvelables.... Tous les conseillers amènent leur pierre à l’édifice et chacun peut reprendre un projet s’il est compatible à son canton pour l’adapter. L’union fait la « Force ».

**********

Vous le voyez, beaucoup de forme, d’idées incohérentes mais pas de fond. Pourtant des vrais projets, nos maires ruraux en ont beaucoup. Bien sûr, ils ne font pas beaucoup de bruit, pas de communication, pas de courant d’air, mais je vous assure qu’ils ne s’épargnent aucune peine pour le bien de tous et donner de la vie à leur village. D’ailleurs l’attractivité qu’ils génèrent commence à bien payer puisque le nombre de leurs habitants augmente. Je crois bien me souvenir que dans la dernière campagne municipale, les projets avaient foisonné tout en ayant pris en compte la COVID !

Un mot pour le retour du train de nuit. Nous avions avec plusieurs élus en 2017 manifesté pour le maintien de la « Palombe bleue » et nous avions avec José Marthe fait un vœu à la session départementale. Aujourd’hui, ce train fera finalement son retour en 2022. Mais c’est grâce au collectif d’associations « Oui au train de nuit » qui n’a jamais baissé les bras pour que le retour de ce service desserve notre territoire soit un succès. Il est compatible avec la transition énergétique et respectueux de l’environnement.

Un mot également sur la mobilité : notre réseau routier départemental est à 98 % en bon état. Sur notre canton, l’ensemble du réseau routier que nous avons supervisé est en quasi totalité refait. Le dernier tronçon est prévu cette année : Lourdes station d’épuration - camping du Loup - Omex - traverse d’agglomération d’Ossen. En 6 ans, le département a investi sur notre canton 1.800 000 euros. C’est vous dire l’attention que nous portons à notre réseau routier.

Quelques informations sur le dossier de la 2X2 voies. J’entends des arguments tenus par les uns et les autres, nous sommes en campagne. Je me dois de rectifier des promesses totalement fausses. Depuis plus de 25 ans, mon binôme n’a cessé de s’y intéresser, ces dernières années évidemment je l’ai rejoint dans une demande constante sur l’état de l’ avancement de ce dossier important pour notre canton et sûrement plus précisément pour Lourdes. Après mon énième demande en début d’année à notre Président, qui relaye auprès de l’État, je peux vous dire qu’avant 2023, il est peu probable que les travaux redémarrent. En effet, l’Etat conserve la maitrise d’ouvrage de l’opération et de nombreuses actions doivent être menées : campagne de sondages géotechniques sur le tracé du projet, une élaboration d’incidences environnementales du projet technique, réalisation des procédures d’enquête d’utilité publique....

Bref, chaque action ayant une incidence sur les autres, nous devrons encore patienter. Mais le travail se poursuit et une feuille de route est posée. Si les électeurs nous font confiance, je peux déjà les assurer de notre pugnacité quant à la surveillance et l’avancement de ce dossier.

Les projets

Nos projets, nos fucus, avec VOUS, au sein du conseil départemental : L’emploi, avec une attention particulière sur la réinsertion, le développement des outils mis en place par la politique volontariste du département et notamment sur la communication de ces outils.

La jeunesse. Pour rappel, 25% de la population des Hautes Pyrénées a moins de 25 ans. Il est important d’entendre leurs voix et d’améliorer leur cadre de vie.

Une consultation a été menée sur l’année 2020 par le département, sur leurs centres d’intérêts, leurs souhaits et difficultés.

Cette année, un plan d’action va être engagé avec différents partenaires jeunesse sur le territoire. Il est nécessaire, dans un département vieillissant d’être extrêmement attentif à ce plan d’action si l’on veut séduire, intéresser, garder ou faire revenir nos jeunes.

Bien sûr qu’il faut anticiper, regarder demain, et s’intéresser à tout ce qui peut nous tirer vers le haut. Mais attention, à ne pas se perdre. Gardons les pieds sur terre.

Adeline AYELA

Les propos de Ludovic Charrassier

« II est important aussi, comme l’a fait en préambule Christophe pour les forces de sécurité et de santé, que notre équipe rende hommage aux 49 femmes tombées sous les coups de leurs conjoints respectifs depuis le 1er" janvier 2021. Nous n’oublions pas que la période de la COVID-19 a fait accroître malheureusement les chiffres statistiques sur la violence intraconjugale et familiale, engendrant une recrudescence des cas.

Ceux-ci donnent le tournis, 83 % de hausse dans le Sud-Ouest pour une moyenne nationale d’environ 33 %, allant de 30 à 36 % par rapport à 2019 dont 72 % de femmes, 28 % d’hommes qui subissent des violences conjugales et/ou sexuelles.

84 % des femmes et 16 % des hommes sont morts sous les violences : soit exactement 146 femmes. 27 hommes et 25 enfants.

94.000 femmes violées par leur conjoint ou un proche familial, une hausse de 92 % au 3919 (appel d’urgence pour les violences faites aux femmes), dont uniquement 16 % de plaintes. Quant aux enfants, 80 sont décédés sous les violences au sein des familles. 50 % de hausse des appels au 119 (numéro d’appel de l’enfance en danger) et 355.000 mesures d’aide sociale à l’enfance engagées dans l’hexagone. (Sources INSEE et Ministère de l’Intérieur qui regroupent divers organismes officiels chargés de recueillir les statistiques.)

Cela m’amène à évoquer un grand point qu’est l’aide aux personnes atteintes de violences, un des rôles du conseil départemental.

Je m’attacherai, en tant que victimologue (titulaire de deux diplômes universitaires et formateur en victimologie comportementale et criminologie clinique depuis 2008 par arrêtés annuels successifs de la direction des services judiciaires) à apporter mes connaissances et à travailler au sein de notre équipe en interaction avec les divers professionnels et les différents acteurs sociaux et associatifs afin d’apporter un soutien et soulager la souffrance de tout un chacun.

*****

En tant que parent, je suis, comme vous, attaché au développement culturel et sportif de nos enfants. Entre autre, le Festival Ecran Jeunesse proposé par le conseil départemental qui s’est tenu sans l’aide de la municipalité urbaine du canton. N’est-il pas opportun et judicieux d’apporter et d’engendrer une harmonie culturelle et sportive avec l’ensemble des communes du canton avec la particularité de chacune ? Nous nous y attacherons avec le concours des élus locaux qui remplissent pleinement leur rôle.

Ludovic CHARRASSIER

Christophe Jean-Louis et le mandat unique

1  : Nous y sommes favorables par ce que cela devient une nécessité même si par le passé le cumul de mandats avait tendance à être la règle.

A cet égard, José MARTHE, dès la campagne cantonale de 2008, avait souligné cette évolution et cette nécessité.

Donc oui, nous sommes favorables au mandat unique.

2 : Pourquoi ?

Pour une raison simple et évidente : la disponibilité tant sur le terrain que derrière un bureau pour travailler les dossiers.

a) En effet, être conseiller départemental n’est pas seulement être la personne qui se rend à la réunion plénière d’un vendredi par mois au cours de laquelle il va voter les textes préparés en commission.

C’est également la participation aux différentes commissions à laquelle on est affecté, ce qui nécessite du temps pour étudier les dossiers.

C’est encore la participation à tous les conseils d’administration dont on est membre.

Citons sur ce point celui du Lycée-collège de Sarsan où la participation des élus Lourdais fait très souvent défaut et dont ...Adeline va prochainement vous parler.

b) Mais c’est aussi et surtout la disponibilité sur le terrain pour être au plus près des élus et de la population.

Par ce qu’aujourd’hui, il est essentiel d’être réactif c’est-à-dire d’être en capacité de recevoir les personnes qui le désirent, d’intervenir personnellement dans le règlement des affaires par l’organisation de réunion par exemple.

Et c’est bien ce que ne permet pas le cumul des mandats.

Donc oui, nous ne sommes pas favorables au cumul des mandats et ce n’est pas une promesse en l’air puisque, dès à présent, ni Adeline, ni moi, n’avons d’autre mandat électif que celui de conseiller départementale sortant pour Adeline.

3 : Et cette question me permet de rebondir sur le positionnement d’un des binômes concurrents puisque le maire de Lourdes avait déclaré, pendant la campagne municipale, qu’il ne briguerait aucun autre mandat que celui de maire de Lourdes et celui qui en découle naturellement, à savoir, celui de vice-président de la grande agglomération TLP.

Sa volonté de finalement revenir sur sa parole participe à l’effondrement de la crédibilité de la parole publique.

Il s’agit d’un véritable reniement ! Et il se trouve que ce reniement est justifié par un mensonge !

En effet, on nous explique qu’il revient sur sa parole parce qu’il n’avait pas anticipé la crise de la COVID

Et ce, alors même que pendant sa dernière campagne électorale, le futur Maire s’était félicité d’avoir un programme ayant anticipé la COVID contrairement à son adversaire.

Au-delà de ce mensonge et sur le fond, soutenir qu’il faut détenir un mandat de plus pour être plus efficace dans la gestion municipale est encore un mensonge qui n’est évidemment pas justifié !

Il faudrait donc maintenant et dans le seul intérêt des Lourdais, arrêter les mensonges et se mettre à travailler sérieusement sur les dossiers municipaux plutôt que de courir sans arrêt après toutes les élections qui se présentent.


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7 juin 2021
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