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Dans le cadre du quartier politique de la ville : Visite de la cité Ophite par Rodrigue Furcy, préfet des Hautes-Pyrénées

jeudi 8 octobre 2020 par Rédaction

La démolition des immeubles de la cité Ophite n’est pas abandonnée. Le projet revient sur le tapis au moment où l’Etat demande à signer une convention dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) pour obtenir 20 millions d’euros de subventions sur un projet évalué dans les 60 millions d’euros.

En 2015, alors que Josette Bourdeu était maire de la ville de Lourdes et présidente de la communauté de communes du Pays de Lourdes, avait vu le jour le contrat de ville de Lourdes, dans cadre du GIP Politique de la ville Grand Tarbes et Lourdes. Le premier enjeu pour Lourdes était de structurer la politique locale globale de l’habitat (PLH) visant à la refonte de l’attractivité de l’habitat ancien déqualifié au niveau public et privé et y intégrer la requalification de l’Ophite et de Lannedarré. Le deuxième enjeu était de réhabiliter l’Ophite, dans une approche d’ensemble de développement social et urbain permettant de valoriser le quartier et de le réunir avec la ville. Dans un troisième temps devaient intervenir les évolutions amorcées sur la cité de Lannedarré. Autres enjeux en matière d’emploi et de développement économique avec la mise en place d’une analyse fine et de qualité concernant la situation de l’emploi sur la ville de Lourdes et les quartiers politique de la ville ; puis mobiliser les personnes, jeunes comme adultes, les plus éloignées de toute forme d’accompagnement, afin qu’elles puissent bénéficier des mesures d’accompagnement existant dans le droit commun ; enfin agir en faveur du développement économique dans toutes ses dimensions, en y intégrant la question du lien avec les quartiers politique de la ville.

Un contrat de ville qui devrait être source de cohésion sociale (renforcement du partenariat des politiques de sécurité et de prévention de la délinquance ; favoriser la réussite éducative, la vie associative et la vie de quartier). Tout cela en recherchant la participation des habitants tout au long de la mise en œuvre du contrat de ville.

Lourdes est entrée en 2007 dans la politique de la ville. L’engagement fort des partenaires locaux dans le cadre d’un GIP mutualisateur (réunissant l’Etat, le Conseil Départemental, la Ville de Lourdes et le Grand Tarbes) a permis de signer un Contrat Urbain de Cohésion Sociale ciblant les quartiers de l’IRIS Centre Mairie (cité Ophite) et de l’IRIS Lannedarré-Labastide.

La politique de la ville a incité l’ensemble des acteurs à être dans une démarche de développement social visant l’intégration des quartiers dans la ville. Le présent contrat de ville 2015 / 2020 décline les nouvelles orientations de la politique de la ville sur l’ensemble du territoire de Lourdes, en s’appuyant sur le bilan 2007 / 2014.

QUARTIER PRIORITAIRE : OPHITE

A ce titre, l’Ophite bénéficiera d’une mobilisation renforcée des moyens de droit commun ainsi que des crédits spécifiques de la politique de la ville de l’Etat et des collectivités locales (gérés par le GIP Politique de la ville Grand Tarbes et Lourdes)

Ces deux Contrats de ville (le Contrat de ville du Grand Tarbes et le contrat de ville de Lourdes) ont été signés le 26 juin 2015 dans le département des Hautes-Pyrénées. Ils sont pilotés depuis 2018 par la communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées.

La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine prévoit que le Contrat de ville est adossé au projet de territoire. Il s’agit en effet de conférer un caractère stratégique et structurant à l’action déployée en faveur des territoires prioritaires et d’identifier l’ensemble des ressources à l’échelle intercommunale susceptibles de répondre aux problématiques particulières identifiées dans ces quartiers.

Le projet de renouvellement urbain, qui concerne sur Lourdes l’Ophite, est pleinement inscrit dans le Contrat de ville. L’étude prend compte les enjeux de cohésion sociale, d’emploi, de développement durable et de développement économique.

Le quartier de l’Ophite a été retenu par l’Agence Nationale du Renouvellement Urbain (ANRU) comme Projet d’intérêt régional. « L’intérêt stratégique de Lourdes au niveau national comme international milite pour un projet ambitieux de renouvellement urbain, d’où la dimension d’ampleur donnée à cette étude de préfiguration. » Il bénéficiera d’un financement de l’ordre de 20 millions d’euros. La ville de Lourdes devra bien évidemment apporter sa quote-part.

Afin d’associer au mieux les habitants, une Maison du projet a été ouverte sur le quartier de l’Ophite. Elle est le lieu d’information et de concertation dédié au renouvellement urbain. Elle a également vocation à accueillir des actions de lien social, des permanences ou des actions collectives proposées par des associations ou des institutions, les réunions du conseil citoyen ainsi que les permanences du médiateur social.

Située au pied de la tour de l’Ophite, cette Maison du projet a été rénovée dans le cadre d’un chantier d’insertion cofinancé par la ville de Lourdes, l’Etat, la Région, le Département et le GIP Politique de la ville. C’est là que le préfet Rodrigue Furcy venu ce jeudi soir visiter la cité Ophite en compagnie de Jean Glavany, président de l’OPH, du sous-préfet Didier Carponcin , du maire de Lourdes Thierry Lavit, se sont réunis pour évoquer sans doute (les journalistes ont été gentiment écartés à la demande de Jean Glavany, toujours aussi “aimable” avec la presse) les différentes étapes qui vont prochainement intervenir : démolition des 550 logements de la cité, relogement (25% sur les deux terrains situés de l’autre côté du boulevard d’Espagne, et en centre-ville). On en saura davantage avec la Communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées qui pilote l’opération, une opération qui va durer au moins une dizaine d’années. La démolition de la cité Ophite devrait intervenir d’ici deux à trois ans, en même temps que les habitations (maisons individuelles R+1 ou R+2) devraient voir le jour.