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20 à 25 000 manifestants dans les rues de Tarbes contre la réforme des retraites

mardi 7 septembre 2010 par Rédaction

La mobilisation des salariés de la fonction publique, du privé, des retraités a été à la hauteur de ce qu’en attendaient les organisations syndicales . Selon ces dernières plus de 25000 personnes ont manifesté ce mardi matin alors que du côté de la police on avançait le chiffre de 12000 manifestants soit moins que le 24 juin (14000) et que les manifestations de 2009 qui approchaient les 20 000 participants.

L’intervention de Jean Rodriguez (UNSA) au nom de l’intersyndicale 65 (CGT-CFDT-FO-CGC-UNSA-Solidaires-CFTC-FSU)

Chers camarades.

Nous sommes aujourd’hui 7 septembre plus de 25000 dans les rues de Tarbes pour le droit à la retraite à 60 ans.

 Ceux qui pensaient que les Français allaient se résoudre à accepter sans réagir une réforme des retraites injuste, se sont trompés !

 Ceux qui pensaient que la torpeur estivale et les congés allaient atténuer la volonté des salariés de se mobiliser pour une autre réforme, se sont trompés !

 Le gouvernement qui pariait sur la résignation des salariés, en tentant de détourner leur attention par des artifices de communication, s’est trompé !

Aujourd’hui, jour de l’ouverture du débat à l’Assemblée Nationale, nous avons, par centaines de milliers, manifesté dans toute la France pour défendre une réforme des retraites qui soit juste.

Nous avons, par centaines de milliers, exigé que d’autres propositions soient prises en compte, des mesures qui assurent l’avenir de nos retraites et qui ne fassent pas porter l’effort essentiellement sur les salariés.

Démonstration est faite dans la rue ce 7 septembre, après le succès du 24 juin, que notre mobilisation est déterminée et suivie.
Les choses sont claires :

 Les salariés n’acceptent pas l’injustice d’un projet de réforme qui fait peser 85% de l’effort sur les seuls salariés.
 Les salariés n’acceptent pas le recul des bornes d’âge qui vont conduire des millions de femmes et d’hommes à travailler jusqu’à 67 ans.
 Les salariés n’acceptent pas un projet qui ne prenne pas réellement en compte la pénibilité.
 Les salariés n’acceptent pas que sur 40 milliards de recettes supplémentaires escomptées en 2020, les entreprises n’apportent que 2,5 milliards et les hauts revenus 290 millions.

Le débat parlementaire sur les retraites vient de s’ouvrir ce 7 septembre mais l’Assemblée et le Sénat siégeront jusqu’en octobre sur ce dossier. Les parlementaires ont désormais entre leurs mains l’avenir de notre système de retraite. Ils ne pourront ignorer les propositions portées, depuis des mois, par l’intersyndicale. Rien n’est donc encore joué : ce que le projet de loi veut faire, des amendements peuvent le défaire.

Le gouvernement, la représentation nationale vont-ils rester sourds ou vont-ils enfin commencer à entendre ce que nous leur demandons à nouveau aujourd’hui ? Nous le saurons rapidement dans les jours qui arrivent.

Quoiqu’il en soit, les parlementaires, et le gouvernement avec eux, doivent savoir que notre vigilance et notre mobilisation non seulement resteront entières mais encore que nous sommes déterminés à l’accroître si nécessaire.

II appartient donc aux organisations syndicales, avec les salariés, de continuer à agir dans l’unité. L’intersyndicale nationale se réunit demain. Soyons prêts à répondre à son appel et à imposer ensemble, par la mobilisation, ce qui n’aurait pu être obtenu.

Jean Rodriguez (SD UNSA) au micro de tarbes-infos.com : «  le départ à 60 ans, la ligne rouge à ne pas dépasser  »

« Il y a plusieurs points sur lesquels les syndicats ont demandé à participer et faire des propositions. Le gros point qui nous préoccupe c’est le départ à 60 ans. C’est la ligne rouge à ne pas dépasser. La mobilisation est bien au rendez-vous. Cela fait plusieurs mois qu’on est en train de battre le pavé. Maintenant, c’est vraiment la dernière. Demain, l’intersyndicale se réunit. Il y aura des prolongements. D’après les signaux qu’envoie le gouvernement, il y aura des petites choses qui seront lâchées. On espère tous se mettre autour de la table, travailler là-dessus mais le départ à 60 ans c’est probablement le fil rouge sur lequel il va falloir probablement batailler. On souhaite revenir autour de la table et revoir cette réforme qui ne nous convient pas  ».