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samedi 7 août 2010 par Rédaction

Adé : Un quai de transfert d’ordures ménagères à la ZAC du Toulicou ?

Le mercredi 21 juillet, le plan d’élimination des déchets ménagers et assimilés des Hautes-Pyrénées a été voté au conseil général. Actuellement, le transport des déchets ménagers et assimilés est assuré exclusivement par voie routière. Sur le département des Hautes-Pyrénées, il existe quatre quais de transfert. Trois quais de transfert à Pierrefitte-Nestalas, Grézian, Bordères-Louron sont gérés par le SMTD 65. Un quai de transfert à Vic-en-Bigorre est géré par Val d’Adour Environnement. Avec la fermeture de l’ISDND de Capvern, le SMTD 65 a réalisé un quai de transfert sur le site. Il est entré en service en février 2010. L’organisation de base du transfert examinée en commission consultative du 3 juillet 2009 comporte quatre quais de transfert existants. Deux quais de transfert seront à créer sur les sites de Capvern et de Lourdes lors de l’arrêt de l’accueil des ordures ménagères résiduelles sur les sites de stockage. On aura compris que dans le pays de Lourdes, un quai de transfert pour le stockage des ordures ménagères doit être créé. La communauté de communes du pays de Lourdes présidée par Artiganave s’est penchée sur le dossier. Selon les indiscrétions qui ont filtré, certains élus du bureau communautaire seraient favorables à l’implantation de ce quai de transfert sur la ZAC du Toulicou, à Adé. Cela aurait pour incidence de créer pas mal de nuisances qu’auraient à supporter les entreprises déjà installées sur la zone et décourageraient inévitablement l’arrivée d’autres entreprises. Ne parle-t-on pas de 20 à 25 camions par jour qui fréquenteraient la ZAC du Toulicou ? On imagine le trafic ! Sans compter le désagrément des bennes dans les trémis, les odeurs etc. La preuve qu’un quai de transfert doit bien engendrer des nuisances c’est que la commune de Pierrefitte touche 7 500 euros par an d’indemnités de nuisances pour son quai de transfert. Que vont dire le maire d’Adé et son conseil municipal ? On croit savoir que Robert Bergero a déjà pris le taureau par les cornes. Et qu’il devrait faire savoir son refus à Guy Poeydomenge, président du SMTD 65. Et quelle est la position d’Artiganave, le président de la CCPL ? Il opterait pour la figure du danseur de tango : un pas en avant deux pas en arrière ! Et il serait disposé à aller expliquer aux résidents de la ZAC la décision de son bureau communautaire. Quelque chose nous dit que cette question va être beaucoup discutée à Adé. Peut-être déjà demain dimanche lors du vin d’honneur de la fête locale ?

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La Compagnie de la nouvelle Mémoire nous écrit
Dans la chronique « Bruits et chuchotements » en date du vendredi 30 juillet, dans un écho intitulé « Fêtes de Lourdes : le maire cherche des idées », nous évoquions en dernière partie (un texte de 159

mots) le récent festival de théâtre programmé les 18, 19 et 20 juillet dans le jardin de la mairie. Nous nous étions étonné du nombre de personnes avancé dans une certaine presse, à savoir 900. Le premier jour, selon des informations que nous avions toutes les raisons de croire fondées, nous avions parlé d’une trentaine de spectateurs. Kevin Borioli, un des acteurs de cette jeune troupe lourdaise, nous avait avancé le chiffre d’une centaine. Le second soir, nous avions fait remarquer qu’un tiers des gradins était vide et qu’une partie du public s’était levée avant le dernier acte. Une personne proche de nous qui avait évidemment réglé sa place (20 euros) sur des gradins dont le confort laissait à désirer (pas mal de spectateurs s’en sont plaints) a vu les gens partir. Ils n’avaient pas compris qu’il s’agissait de l’entracte concernant la prestation de la troupe Galabru. Quant à la troisième soirée, le mauvais temps a contraint les organisateurs à l’annuler. Alors, on se demande encore comment arrive-t-on au chiffre de 900 spectateurs. Mais peu importe, nous n’en sommes pas à quelques dizaines voire une ou deux centaines près. Du moment que l’on nous souligne que le « festival fut un succès et que nombreux sont les Lourdais qui attendent la suite l’été prochain ! », c’est bien l’essentiel.

S’agissant de Michel Galabru dont on a dit qu’il n’aura fait que de courtes apparitions sur la scène du théâtre lourdais, cela nous est contesté. Il se sera produit un seul soir, le lundi 19 juillet. Et pendant 25 minutes, d’après Kevin Borioli. « Sa prestation a été applaudie et s’est terminée par une « standing ovation ». Nous n’avons jamais dit le contraire. Pour ce qui est du cachet, il n’est pas de 20 000 euros. Le contrat avait été conclu, nous précise-t-on, avec la compagnie Michel Galabru composée de 10 comédiens payés au cachet et par soirée. « Le montant ne correspond pas de toute façon à cette somme ». Pour autant, on se refuse à nous en dévoiler la hauteur. « Demandez le à la mairie ! », c’est la réponse qui nous a été faite. Là, on peut attendre longtemps. Nous nous étonnons encore du manque de communication qui a entouré cet évènement théâtral. Même en un mois, on peut trouver un moment pour présenter ce festival et ne pas s’en remettre au seul énoncé des festivités estivales en mairie de Lourdes. En fait, la Compagnie de la nouvelle mémoire dont nous ne contestons pas la qualité n’aurait-elle pas été une des victimes collatérales du boycott du maire de Lourdes à l’égard de lourdes-infos.com ? (Gérard Merriot)