Les infos de Lourdes et du Pays de Lourdes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Présentation du dispositif “Action Coeur de ville”

vendredi 12 juillet 2019 par Rédaction

Le dispositif Action Cœur de Ville a été présenté hier après-midi à la mairie de Lourdes en présence de Sonia Penela, sous-préfète d’Argelès-Gazost, de Josette Bourdeu, maire de Lourdes, Gérard Trémège, maire de Tarbes et président de la communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, des représentants de l’EPF (Etablissement Public Foncier) d’Occitanie, de l’EPARECA ((Etablissement Public National d’Aménagement et de Restructuration des Espaces Commerciaux et Artisanaux), des services de la mairie de Lourdes et de la CA TLP.

Josette Bourdeu était visiblement aux anges lorsqu’elle a présenté le dispositif. « Maintenant, nous avons l’outil pour avancer le projet et pour travailler notre stratégie. En amont de cet ORT (Opération de revalorisation de territoire), il y a eu un diagnostic de fait réalisé par l’agence d’urbanisme » La suite de son intervention (audio ci-dessous)

Pour Gérard Trémège, les villes de Tarbes et de Lourdes ont des intérêts liés. « Le binôme Tarbes-Lourdes représente quelque chose aujourd’hui. Je l’ai décliné en premier quand j’ai construit le nouvel aéroport en l’appelant Tarbes-Lourdes-Pyrénées et quand nous avons créé la nouvelle communauté d’agglomération, j’ai souhaité qu’on l’appelle Tarbes-Lourdes-Pyrénées. Nos intérêts sont liés. Nous nous apportons mutuellement soutien, crédibilité et valeur ajoutée sur les actions communes qui sont organisées. La communauté d’agglomération pilote l’opération Cœur de ville. C’est une opération qui nous permet à Tarbes et à Lourdes en parfaite cohérence et avec tous les partenaires de gagner du temps, d’aller plus vite et mieux. Les actions sont amplifiées par les moyens mis en œuvre par l’Etat et les partenaires dans le cadre d’Action cœur de ville. Dans le même temps, la communauté d’agglomération contribue aussi à travers le financement d’études, de diagnostics, apporte des financements complémentaires à ceux de l’ANAH pour la rénovation d’habitats anciens et à ceux du FISAC pour la modernisation des commerces. Il y a une cohérence dans l’engagement de la ville de Tarbes et de la ville de Lourdes et de la communauté d’agglomération qui manage l’ensemble. Notre souci c’est de redynamiser nos cœurs de ville. Il y a trop d’appartements vacants. A travers ce dispositif, nous allons pouvoir mettre en œuvre des moyens, y compris des moyens juridiques comme nous l’avons décidé à Tarbes pour contraindre certains propriétaires récalcitrants soit à baisser leurs loyers, soit à louer. Nous avons voté la taxe de 10 à 20% pour commencer sur les commerces vacants de plus deux ans quand les propriétaires ne font rien pour les louer. Je crois que l’expérience de nos deux villes sous l’autorité de la communauté d’agglomération doit nous permettre de gagner du temps et d’impliquer les propriétaires dans ces opérations en leur disant “Profitez de l’opération. Vous pourrez rénover vos appartements, les louer demain avec des subventions qui pourront atteindre jusqu’à 40 et 50%”. C’est une opportunité extraordinaire pour les collectivités et aussi pour les propriétaires privés. Même chose pour les fonds de commerce avec le dispositif que j’ai évoqué. Nous avons eu un comité de pilotage il y a quelques jours. Nous avons acté les opérations programmées pour 2019 et qui seront financées par l’Etat. Au mois d’octobre, nous présenterons le plan pluriannuel d’investissements sur les différentes thématiques évoquées. Ce plan pluriannuel va aller jusqu’en 2022. Ce qui nous permet de voir loin, de voir grand, de voir large et d’être ambitieux. On est ambitieux pour nos villes mais aussi pour les habitants de nos villes, qui sont propriétaires d’immeubles et qui n’ont pas les moyens de rénover aujourd’hui. Se pose un autre problème juridique sur les difficultés que nous rencontrons face à des immeubles anciens, ayant fait souvent l’objet d’héritages successifs, avec des héritiers qui se haïssent. Donc des indivisions inextricables et qui bloquent les dispositifs ». Et d’ajouter (audio ci-dessous)

Ouverture d’un bureau des projets

La municipalité lourdaise a décidé d’ouvrir un bureau des projets, sous l’office de tourisme, à l’emplacement de l’ancienne agence immobilière. Il est destiné pour que les propriétaires, les commerçants ayant des idées de rénovation puissent avoir un interlocuteur sur Lourdes qui sera le manager du centre-ville, quitte à les envoyer ensuite à Juillan, siège de la CA TLP.

Sonia Penela, sous-préfète d’Argelès-Gazost, a rappelé que depuis la réunion du comité de pilotage le 4 juillet 2018, énormément de travail avait été réalisé entre les différents services. « Chaque structure s’est organisée. C’est un projet à fois très concret, très réel : c’est 572 000 euros qui ont été financés sur les projets 2018, c’est 800 000 euros (pour Tarbes et Lourdes) qui vont être prochainement notifiés pour 6 projets en 2019. C’est une vision du temps d’après, c’est une cohérence dans la réflexion, dans l’organisation en mêlant l’attractivité en redorant les blasons des centres-villes : faire revenir les habitants au cœur des villes, le commerce, la mobilité, l’aspect équipement public pour apporter le service auprès de la population »

L’EPF : un facilitateur de l’action foncière

Il a été ensuite rappelé que l’Etablissement Foncier d’Occitanie était un partenaire des différentes communes ayant des dispositifs Action Cœur de Ville. Une convention opérationnelle a déjà été signée avec la ville de Lourdes, une autre va être signée avec la ville de Tarbes sur le centre ancien. “Nous sommes des spécialistes de l’intervention foncière et du portage foncier, a souligné une responsable de l’EPF Occitanie. On vient apporter à la fois une expertise juridique et technique s’il faut mobiliser les procédures et puis aussi un outil financier pour les collectivités. On peut par exemple accompagner les collectivités dans la mise en place de déclarations d’utilité publique de travaux, elles peuvent nous déléguer le droit de préemption. On va être un facilitateur de l’action foncière, notamment du déblocage des situations foncières complexes qui peuvent être nombreuses dans les centres-villes”.

LIRE

G.M.


titre documents joints

12 juillet 2019
info document : PDF
667.4 kio