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Badge : choqué par une apparente suspicion !

jeudi 4 juillet 2019 par Rédaction

Pour se procurer le badge permettant d’accéder à l’espace du bas de la ville, entre 18h et 23 h, tous les jours, il faut montrer patte blanche. Rien que de très normal d’ailleurs. Pour avoir accès au sésame, il faut se rendre sur le site www.circulation-lourdes.fr. Pour savoir si l’on fait partie de la liste des ayant droits, il faut cliquer sur la case « Demande d’accès permanent ». Ce qui est le cas entre autres des représentants de la presse. Or la profession des journalistes n’y figurant pas (lien) et ne voulant pas certifier “ appartenir à la liste des usagers pouvant bénéficier de cette autorisation” sous peine de faire une fausse déclaration, nous avons renoncé à pousser plus avant notre demande par internet. Après en avoir informé le service de communication puis ce matin même Philippe Subercazes, adjoint à la sécurité et au stationnement, il nous était assuré que nous pouvions passer dans les locaux de la police municipale cet après-midi, muni des documents réclamés (carte d’identité, carte professionnelle, carte grise) pour récupérer le fameux badge. Après une attente d’un quart d’heure environ car c’est un défilé de socio-professionnels, et notamment d’hôteliers qui doivent faire face à de sérieux problèmes pour accueillir leurs clients, une personne de sexe féminin (ce n’était pas la cheffe de la police municipale) examina dans tous les sens les photocopies de nos documents effectuées sur place par l’un de ses collègues. Suspectait-t-elle l’authenticité des documents ? Toujours est-il que son comportement nous a choqué… Pour nous entendre dire finalement : « il faut attendre la validation par mon supérieur ». On a eu beau lui répéter que nous venions sur les conseils de Philippe Subercazes, elle resta sourde à notre demande. Il ne nous restait plus alors qu’à tourner les talons avec un certain agacement !

Nous ne reviendrons pas chercher ce badge anti-intrusion. Nous n’avons pas que ça à faire. Il suffit de nous le déposer dans notre boite aux lettres. Et si nous ne le possédons pas, on passera notre colère par quelques lignes sur ce site.

G.M.